Daredevil (saison 2)
Marvel’s Daredevil, saison 2 (treize épisodes), 2016
Oui, il y aura probablement des SPOILERS dans ce qui suit, vous êtes prévenus…
La première saison de Daredevil, sur Netflix en 2015, avait vraiment constitué une bonne à très bonne surprise à mes yeux ; j’avais pas mal lâché l’affaire tant en matière de séries que de super-héros, et, sous ces deux angles, ça m’a bien donné envie de m’y remettre (même si, faute de temps disons, ça n’a pas forcément débouché sur grand-chose… pour le moment). Si l’ultra-violence affichée de la série avait pu me déconcerter (ceci étant, j’ai fait avec sans vraies difficultés dès l’instant que j’ai assimilé ce parti-pris, hein), j’avais été enchanté, globalement, par le rendu des personnages, bien dessinés (aha) et bien campés par des acteurs globalement bons à très bons – la cerise sur le gâteau résidant dans la qualité singulière de l’adaptation, qui parvenait à se montrer étonnamment fidèle, mais sans être servile pour autant, belle performance.
Dès lors, je ne pouvais qu’être alléché à l’idée d’une deuxième saison. Et, très vite, on a su quels personnages y figureraient – un duo de choc : le Punisher, et Elektra. Et là, je dois dire, malgré mon enthousiasme initial, j’étais globalement craintif… Parce que ces personnages, certes très bons sur le papier, a fortiori quand ils sont employés par les meilleurs auteurs du genre (Frank Miller bien sûr – créateur d’Elektra par ailleurs –, mais aussi, pour ce que j’en sais, Garth Ennis pour le Punisher), me paraissent aussi redoutables à mettre en scène, tant leur concept brillant s’accommode mal d’un traitement en demi-teinte, ne survivant pas à la moindre tentative d’édulcoration, et présentant par ailleurs toujours le risque de sombrer dans la caricature…
Mais ce sont bien, originellement, des personnages faits pour Daredevil – au sens premier du terme pour Elektra, créée par Miller dans son légendaire run du début des années 1980 et intimement liée à Matt Murdock (c’est peu dire), mais le Punisher y a également toute sa place (quand bien même il était déjà apparu ailleurs auparavant – sauf erreur dans Spider-Man, en tant que vilain) : l’intérêt de Frank Castle confronté à Matt Murdock en particulier – oui, au-delà des alias super-héroïques (la série en joue assez habilement, de même que des identités réelles) – réside dans une interrogation essentielle (mais courant toujours le risque d’être réduite à une fade parodie, donc…) sur la notion de justice (aveugle – forcément aveugle), autant que sur celle de droit, à distinguer de la précédente. En effet, le « Justicier dans la ville » Castle, incarnation ultime du vigilante brutal et qu’on qualifierait instinctivement de gros facho, secoue nécessairement les puces de Murdock, en le confrontant à ses contradictions : Daredevil a bien, lui aussi, au fond, son côté fascisant – peut-être inhérent au rôle même de super-héros, même si des décennies de traitement du thème ont bien montré que c’était sans doute un peu plus compliqué que ça –, dès lors qu’il endosse son costume, et quand bien même il ne saurait l’admettre devant quiconque ; mais, tout en se montrant ultra-violent, et limite tortionnaire dans ses interrogatoires, il ne franchit pas la (seule ?) ligne rouge du meurtre, au nom de principes plus ou moins bien définis, et plus ou moins pertinents : parce que catholique, parce que avocat et d’obédience assez clairement libérale, Murdock « ne finit pas le travail », ainsi que Castle lui en fait très vite le reproche… en le traitant nécessairement de « tapette ». S’agit-il alors d’hypocrisie de la part du démon de Hell’s Kitchen ? Or, au-delà même de ce questionnement des principes, il y a la réalité, concrète, terrible : Daredevil (qui, à la différence de bon nombre de ses comparses super-héroïques, exerce dans la rue, et souvent contre des criminels parfaitement humains, et non des super-vilains aux facultés surnaturelles – ce qui le rapproche probablement de Batman chez la Distinguée Concurrence) est contraint à affronter toujours les mêmes personnages, qu’il tabasse, assomme et envoie en taule – en attendant qu’ils en ressortent pour commettre exactement les mêmes crimes… et seules leurs victimes seront nouvelles. Fallait-il alors empêcher définitivement ces criminels de nuire à nouveau ? C’est bien entendu la rhétorique du Punisher, ou probablement plus encore celle de ses soutiens dans la société civile (aussi nombreux sans doute que ceux qui conspuent le faf)… Quoi qu’il en soit, ce triste sort ne différencie guère Daredevil, sous cet angle, des gens du commun, bien loin de toutes velléités super-héroïques : les flics d’Hell’s Kitchen, bien sûr, mais peut-être tout autant l’infirmière Claire Temple (Rosario Dawson, décidément très bien dans ce rôle – secondaire en termes d’apparitions à l’écran, essentiel au-delà), qui évoque sans détours ce problème… mais fait avec. Pourtant, sa nature même de vigilante devrait les en distinguer… Dès lors, Murdock est oppressé par une contradiction permanente, et ne peut s’en tirer (plus ou moins indemne, lui qui prend cher aussi bien au moral qu’au physique dans la série, ce qui n’est pas peu dire, et pour combien de temps encore ?) qu’en se raccrochant à des Principes Majuscules, ceux de la religion, et ceux du droit – qui ne supportent sans doute guère à terme l’examen critique tant ils deviennent leur propre justification : on ne peut que ressentir, de la manière dont c’est amené, une certaine gêne quand Murdock parle de « l’espoir » au cynique Castle… voire réserve en dernier ressort à Dieu le choix de l’instant où tout un chacun doit mourir. Ces principes, pourtant (qui sont largement les miens, hein, Dieu mis à part, je ne suis pas exactement un apôtre de l’autodéfense et de la justice sauvage…), se doivent d’être là, pour éviter que Daredevil, à l’instar du Punisher, tourne du justicier au criminel, ressemblant de plus en plus, meurtre après meurtre, à ceux-là mêmes qu’il est censé combattre…
La série joue bien de ces thématiques (plus complexes qu’elles n’en ont l’air, ma présentation est sans doute bien laborieuse…), et fait ainsi honneur au personnage du Punisher. Celui-ci, déjà adapté plusieurs fois au cinéma, ne s’y était alors guère montré sous son meilleur jour (en même temps, je dis ça, je crois n’en avoir vu que la version avec Thomas Jane, fade et lisse bisserie… Il y en a semble-t-il deux autres – la plus ancienne avec Dolph Lundgren…) ; mais il est vraiment brillamment campé ici, et superbement interprété par Jon Bernthal – j’assume pleinement le « superbement », j’avoue avoir été assez bluffé. Physiquement, ce Frank Castle-ci est sans doute assez éloigné du personnage de la BD, mais peu importe – au contraire, même, sa « gueule » contribue à la réussite de l’adaptation ; on devine forcément, au premier regard et sans le moindre cabotinage, que ce Frank Castle en a chié – mais sans caricature pour autant (voir à ce sujet, sans doute, les débats sur le trouble de stress post-traumatique qui « expliquerait », sinon « justifierait », sa croisade nécessairement psychopathe, aux yeux de ceux qui entendent se rassurer en affirmant la folie nécessaire du personnage). Et l’acteur est habité, qui se montre tour à tour – et sans que le passage d’un état à l’autre donne une impression d’artifice, ce qui n’était pas gagné – aussi inquiétant qu’émouvant. La maestria martiale du personnage, invraisemblable machine à tuer (il y a des scènes de combat et de fusillade proprement, ou plutôt salement, épiques, ça oui), n’est pas seule à le définir ; y participent tout autant ces échanges tendus (avec Daredevil alias « Red », avec Nelson et Murdock en tant qu’avocats, avec enfin Karen Page), où la haine et la certitude obstinée de la justesse de sa cause patinent à l’occasion, dans des éclats de voix brisée, dès lors que le passé, insupportable, doit refaire surface – ces scènes sont bien jouées, mais aussi remarquablement écrites : j’ai trouvé intéressant, ainsi, que le discours de Castle évoquant le massacre de sa famille soit aussi décousu, en plus d’être douloureux… Il fait vrai. C’est là la grande qualité de ce Punisher : « bigger than life » quand il se bat et tue, il est d’une humanité sensible et presque étouffante au-delà ; et pourtant il n’y a aucune contradiction entre ces deux dimensions.
Le cas d’Elektra est sans doute différent – et plus redoutable encore… Voilà un personnage totalement hors-normes, peu ou prou unique dans l’histoire des comics pour le peu que j’en sais, d’un charisme certain quand il est bien employé, au point éventuellement de voler la vedette à Daredevil, d’ailleurs, mais qui ne supporte absolument pas la médiocrité. On se souvient, hélas, du pathétique Daredevil de Mark Steven Johnson, honteux naveton qui avait abominablement détruit le personnage – qui s’était pourtant vu attribuer un film à part entière, que j’avoue ne pas avoir eu le masochisme de regarder… Ce fâcheux précédent pouvait laisser craindre le pire – à plus ou moins bon droit : après tout, le Daredevil de Charlie Cox avait heureusement et sans souci enterré celui de Ben Affleck… Mais bon, je suis d’un naturel pessimiste, hein. Cela dit, j’avais eu de bons échos de cette nouvelle incarnation avant de me lancer dans le visionnage de cette deuxième saison…
D’emblée, cependant, on peut noter que la série a plutôt soigné l’apparition du personnage à l’écran. Il y avait certes eu des allusions dès la première saison (plutôt en rapport avec Stick et Nobu, sauf erreur), et l’on savait depuis un moment qu’Elektra serait au cœur de cette deuxième saison. Il fallait sans doute lui préparer le terrain, ce que les auteurs ont plutôt bien accompli… au travers du personnage de Karen Page – interprétée par Deborah Ann Woll, que j’avais trouvée insupportable lors de la première saison, pourtant, tant elle donnait une pénible impression de dinderie tout du long. Est-ce le travail autour du personnage qui a changé entre les deux saisons, ou bien est-ce mon regard qui a évolué ? Je ne saurais rien affirmer ici avec certitude – tout en notant que d’autres camarades visionneurs l’ont trouvée aussi agaçante dans cette deuxième saison que dans la première… Pourtant, je l’ai trouvée autrement plus convaincante pour ma part – à la fois plus iconique et plus authentique. Évidemment, la romance, à terme, ne pouvait qu’être de la partie – et c’est une dimension qui prend de l’importance, progressivement, dans les premiers épisodes de cette nouvelle saison… Cela aurait pu m’ennuyer, mais non ; en fait, j’ai trouvé ça plutôt réussi, notamment dans la mesure où le personnage de Karen – que je trouvais donc largement débarrassé de la « vulgarité », disons, de ses anciens épisodes – est devenue, certes très séduisante, mais à un point que j’aurais envie de qualifier de douloureux. Il s’agit, dès lors, de cultiver cette mise en place… pour la massacrer juste avant le climax, via la réapparition inévitablement chronométrée d’Elektra, l’ex troublante de Matt Murdock, qui, rien qu’en étant en elle-même (si j’ose dire, bon…), dépasse toutes les conventions du désir et de la romance.
Je n’étais pas sûr que ça fonctionne très bien à cet égard, pourtant ; mais sans doute est-ce parce que, lors des épisodes où est apparue Elektra, j’étais contraint par une bête prévention forcément pessimiste… Et, forcément, je doutais du choix de l’actrice – là où le Punisher m’avait donc immédiatement convaincu. Je n’ai pas eu cette impression avec Élodie Yung, il m’a fallu attendre – en définitive, pourtant, elle s’en tire bien, et sans doute mieux que ça. Surtout, elle parvient – en s’appuyant sur un scénario bien conçu et une direction d’acteurs plus que correcte – à bien camper à l’écran la complexité du personnage de la BD. Au fil des épisodes, on oscille toujours dans notre perception de ce qu’est au juste Elektra – et c’est sans doute bien là ce qui en fait l’intérêt. Car Elektra est beaucoup de choses en façade – ce ne sont d’ailleurs probablement pas les aspects les plus sympathiques qui ressortent ainsi : enfant gâtée, vicieuse et sadique dominatrice, femme fatale au point d'en être psychopathe – et sans doute plus encore au fond, de manière autrement plus subtile : ressortent alors ces éléments de caractérisation, plus ou moins saisissables, qui font d’Elektra une figure à part, et justifient pleinement, au-delà d’une seule fascination par essence morbide, l’attachement irrémédiable, l’élan douloureux et le désir irrépressible d’un Matt Murdock qui ne peut évidemment pas lâcher l’affaire, quoi qu’il en dise… et redevient peut-être même le naïf jeunot séduit en son temps, dans ses années de fac, par l’icône inaccessible – et ne parvenant pas à comprendre comment il a pu y accéder.
Ceci, c’est sans doute la base. Il y a plus – et notamment, dans un questionnement parallèle à celui de la justice via la confrontation entre Daredevil et le Punisher, l’accent est justement mis sur la thématique de la liberté, ou peut-être plus exactement du libre-arbitre (avec ses corollaires, le choix, l’éducation confinant au conditionnement, peut-être plus largement le déterminisme, qu’il soit génétique ou social – et, non loin derrière, l’implacable et terrifiante idée du destin…). Force est de reconnaître, là encore, que les auteurs s’en sont bien tirés.
D’autant qu’il s’agissait d’un matériau dangereux, au-delà même de la seule complexité du personnage. On pouvait s’en douter après les apparitions de Stick et de Nobu en ninja dans la première saison, mais l’irruption d’Elektra impliquait sans doute de recourir dans cette deuxième saison à la Main. Or la Main, avec ses ultra-ninjas pléthoriques, habiles et silencieux, peut s’avérer aussi terrifiante que ridicule – fonction de comment on l’emploie au juste. J’avoue avoir eu très peur à cet égard, dans cette deuxième saison, du fait d’une scène cruciale qui m’a paru ne vraiment pas fonctionner : quand Stick revient dans la vie de Matt Murdock – pile au bon moment –, et lui résume ce qu’est la Main et ce que sont ses objectifs en trente secondes grand max. Ce qui sonne vraiment comme une blague – délibérément à certains égards, je veux bien le croire, mais ça ne m’a pas paru pertinent. Là, j’ai vraiment craint pour la suite – et pourtant, j’étais bien content de revoir Stick à l’écran, personnage que j’aimais beaucoup dans la BD, et brillamment campé par un Scott Glenn parfait pour le rôle… Heureusement, la suite des événements vient réparer les torts de cette mise en bouche hâtive – et, oui, la Main fait peur (parvenant sans peine à effacer les tristes et désormais inévitables clichés nanardesques sur les ninjas – oui, on est sans surprise très, très loin des films d’auteur de Godfrey Ho…). Reste à voir, cependant, ce qui sera fait de la dimension résolument fantastique introduite dans la série via la Main – tranchant sur l’atmosphère de guérilla urbaine et de corruption étouffante qui collaient jusqu’alors à la série : je ne me prononce pas pour le moment.
Confronté à tout ceci, Matt Murdock est bien sûr contraint d’évoluer – et Daredevil tout autant (avec son costume qui me laisse toujours un peu perplexe, mais bon, c’est le jeu – son casque lui boudine cependant le visage, non, ou alors c’est moi ?). Charlie Cox se montre toujours convaincant dans le rôle – mais nous apprenons plus que jamais à en découvrir des aspects guère sympathiques, tant le personnage, tiraillé de toutes parts, plus que jamais sous le coup de ses contradictions, et perdu dans un emploi du temps qui ne peut que le dépasser, est contraint à une multitude de choix douloureux… et il est loin de toujours faire les meilleurs. Ce qui introduit un drama douloureux dans le cadre de ses relations « professionnelles » avec Karen et Foggy, dont je ne sais trop que penser pour le moment… Au-delà cependant de cet aspect soap plus ou moins convaincant, j’ai en fait apprécié de voir Matt Murdock/Daredevil se planter régulièrement – ou, plus exactement sans doute, être du moins remis brutalement à sa place, que ce soit par ses amis (Foggy, Karen, Claire) ou par ses ennemis (la rencontre en prison avec Wilson Fisk est fabuleuse – globalement, d’ailleurs, le retour du Caïd, toujours aussi bien interprété par Vincent D’Onofrio, bien loin de constituer un bête « fan service », génère des scènes très fortes, peut-être même au point de balayer les quelques doutes que j’avais pu éprouver dans les épisodes du milieu de saison, certes pas mauvais, mais constituant peut-être quand même une sorte de ventre mou…), et, bien sûr, par d’autres personnages plus difficiles à cerner, au cœur même du propos (le Punisher, Elektra, Stick).
La série, enfin, bénéficie toujours globalement de sa technique, peu ou prou irréprochable – et ce quand bien même nombreux sont les réalisateurs embarqués dans l’affaire (le niveau reste heureusement assez constant). Comme dans la première saison, les combats sont soignés, bien chorégraphiés et dynamiques – le plus souvent du moins ; à ce jeu-là, cependant, il faut mentionner à part une séquence d’anthologie, vers la fin du troisième épisode (réalisé par Marc Jobst), où Daredevil se fritte avec des bikers dans un escalier, dans un long plan-séquence (ou peut-être faux plan-séquence, mais l’illusion est là, en gros) tout simplement phénoménal – c’est à n’en pas douter une des meilleures scènes de combat que j’aie jamais vues, tous formats confondus, toutes origines aussi. On avait pas mal parlé, lors de la première saison, d’un autre très beau plan dans le genre – un long et rude combat dans un couloir (alors forcément, couloir, baston, on pense à Old Boy, et il y a pire comme référence)… Mais, en ce qui me concerne, cette scène-là est encore plus stupéfiante. Largement.
J’imagine que l’on pourrait pester sur quelques éléments çà et là – certains ayant déjà été mentionnés, comme un potentiel ventre mou vers le milieu de saison, du drama très soap dans la vie « civile » de Matt Murdock peut-être un peu trop envahissant à l’occasion, des discours plus ou moins convaincants (Foggy à l’hôpital avec les ahuris des gangs, notamment – peut-être aussi, c’est plus gênant, quelques scènes judiciaires…), sans doute ici ou là quelques twists pour le coup un peu trop tordus… et, probablement, et comme pour la première saison d’ailleurs, un dernier épisode pas tout à fait satisfaisant au regard de ce qui précédait.
(Avec aussi le gag témoignant de ce que l’on peut parfaitement torturer un homme, et très graphiquement encore, à l’écran, mais certainement pas un chien…)
Des choses à relever, sans doute, mais qui, en définitive, sont de peu de poids dans mon appréciation de cette deuxième saison – qui s’en est plus que bien tirée, a fortiori si l’on prend en compte tous les éléments particulièrement casse-gueule qu’elle devait gérer. C’est plus qu’honorable, donc – et, pourquoi ne pas le dire ? Oui, c’est bien, voire très bien. J’ai le vague sentiment d’avoir un brin préféré la première saison, mais reste très satisfait de ce que j’ai vu. Et je veux bien d’une suite, oui.
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