[EDIT 02/01/2013 : Je vous dois des excuses, ô lecteurs. D'une part, aux origines lointaines de ce minable bordel, je reconnais avoir écrit mon compte rendu d'Utopiales 12 sous le coup de la colère, ce qui était sans doute une mauvaise idée. D'autre part, je n'aurais probablement jamais dû relayer ici cette charge de Gérard Klein : ce fut un geste à bien des égards immature (...), témoignant d'un orgueil blessé, qui fait que je ne vaux pas mieux en l'affaire que mon agresseur. Cependant, maintenant que j'ai entamé la chose, j'ai l'impression, peut-être erronée, que le devoir m'impose de poursuivre, qu'il s'agit d'assumer. Trop tard, en somme. Pardon de vous avoir infligé ça...]
Hier au soir, Gérard Klein, lecteur assidu de ce blog, a consacré beaucoup de temps et d’énergie à l’élaboration d’un portrait de votre serviteur sur le forum d’ActuSF. Parce que je suis immature, que j’adore qu’on parle de moi, et qu’on ne m’a jamais fait une aussi belle publicité, je ne résiste pas à l’envie de reproduire ici son analyse, des plus pertinentes.
Le problème de Nébal, c’est qu’il est immature. Nébal n’est pas complètement idiot bien qu’il s’efforce parfois de prouver le contraire. Nébal n’est pas totalement inculte bien qu’il le donne souvent à penser. Nébal est tout simplement immature et le problème est que ça risque de ne pas de s’améliorer avec le temps.
Le sujet immature péri-pubertaire manifeste, dans la terminologie un peu technique des spécialistes, le syndrome de la crise d’originalité juvénile, et selon un vocabulaire plus courant le désir de faire le malin, de se faire remarquer, d’attirer l’attention, ou selon nos amis Belges, de « faire son nez », autant d’expressions communes inadéquates à son état comme on verra.
Ainsi le sujet immature exprime des jugements péremptoires, positifs ou négatifs, qui vont à l’encontre de ceux de ses parents et de toute personne plus expérimentée que lui. Le problème n’est pas qu’il aie des opinions personnelles tant dans ses enthousiasmes que dans ses exécrations, ni même qu’elles contredisent celles de ses prédécesseurs, il en a le droit, mais qu’il est impossible à quiconque d’en comprendre les raisons et qu’il ne les comprend manifestement pas lui même.
Un trait bien observé du sujet immature est sa régression langagière qui le conduit à manifester sa désapprobation dans les termes propres à un enfant de deux ou trois ans traversant le stade dit « cacaboudin ». On sait que ce stade est indispensable à l’acquisition du langage par le jeune enfant et que, s’il ne faut pas l’encourager à s’y maintenir, il ne faut pas non plus le lui interdire formellement tout en lui fixant des limites: il acquiert ainsi la notion importante de niveaux de langage et de l’adéquation d’un propos à la personne adressée. Le sujet immature pour sa part profère comme des jugements définitifs et sans appel des « c’est chiant » pour indiquer son profond malaise en face d’une expérience, sans autre explicitation comme si le fait de déféquer lui était insupportablement pénible alors que tout enfant et tout adulte normaux le vivent plutôt comme un soulagement.
Le sujet immature est aussi à la fois obsédé, terrifié et fasciné par l’idée de la mort. Alors que le jeune enfant la considère avec un certain étonnement et souvent de la générosité affective (« Mammy, tu ne vas pas mourir avant moi? »), que le jeune adulte se tient pour immortel et que l’adulte vieillissant admet sa fin d’abord comme une probabilité puis avec une sérénité qui augmente avec l’âge, le sujet immature éprouve pour cette idée à la fois de la répulsion et de l’attrait, au point qu’il faut le surveiller et parfois user de mesures coercitives pour l’empêcher de pousser trop loin son exploration du sujet. Il résulte de la coalescence de ce thème avec le précédent que le sujet concerné use souvent de l’expression combinée « c’est chiant comme la mort ».
Le même sujet éclate parfois en secousses convulsives dans ce qu’il faut bien appeler des crises d’hilarité. Il émet alors des sons étranges et puissants qui hésitent entre le hennissement, le caquètement, le braiment et autres barrissements, manifestations redoublées en durée et en intensité quand il se trouve en groupe avec des semblables, et qui s’accompagnent d’interjections et autres syntagmes, généralement incompréhensibles quoique parfois onomatopéiques bien qu’ils semblent reconnus dans le groupe. Le plus singulier réside dans l’origine de ces crises qui peuvent résulter de la chute d’un vénérable ancien qui a manqué une marche, des efforts d’un chat pour ouvrir un réfrigérateur ou de l’annonce d’un bombardement à la télévision. Il convient de les surveiller quand le sujet devient écarlate car elles peuvent conduire à un étouffement létal. Lorsque le sujet s’exprime par écrit, ce qui arrive, le phénomène se traduit par des tics d’écriture (si l’on ose ici évoquer l’écriture) répétitifs et peu intelligibles dans leur contexte: points d’exclamation et de suspension, sauts de paragraphe inopinés, lignes de blanc, etc, qu’il faut alors considérer comme l’équivalent des éructations décrites.
On pourrait penser, surtout lorsque le sujet est du sexe masculin, que ces comportements étonnants correspondent à la parade animale et qu’ils visent le plus souvent à attirer l’attention du sexe opposé. Mais une observation attentive montre qu’il n’en est rien: d’abord les filles s’en fichent complètement, ou parfois s’en inquiètent à juste titre; ensuite le sujet les manifeste seul ou en groupes unisexués.
Le sujet est également fréquemment soit anorexique, soit boulimique. Dans le domaine culturel qui ne lui est pas totalement étranger, la boulimie se traduit par une consommation inconsidérée sur un rythme frénétique de spectacles, de morceaux de musique ou de textes choisis selon une logique soit inexistante soit quasiment obsessionnelle. Elle s’étend parfois à la production de textes sur le mode de la graphomanie. L’ingestion hâtive et répétitive de livres en rend la compréhension fine et la mise en perspective presque impossibles. Le sujet procède alors sans logique ni consistance aux manifestations de rejet ou d’approbation déjà évoquées. J’ai certes rencontré chez un homme que je respectais et admirais, Jacques Bergier, un adepte de la lecture rapide, mais cet homme reconnaissait être incapable d’apprécier tout style et ne rechercher dans les textes qu’il scannait à une vitesse vertigineuse que des idées qu’il n’aurait pas encore rencontrées. J’ai moi-même pratiqué la lecture rapide, presque exclusivement sur des rapports économiques, pour tâcher d’en dégager les lignes générales et éventuellement l’originalité, rare à dire vrai. Mais le sujet immature n’est pas dans ces problématiques: il s’empiffre et régurgite.
Tous ces traits ont conduit certains experts, comme on sait, à douter de l’humanité du sujet immature. Le jeune enfant prépubère manifeste très tôt une lucidité et une intelligence surprenantes, l’adulte se montre toujours équilibré, agissant avec mesure voire componction, et l’aïeul fait profiter de son expérience, souvent du reste par un silence éclairé, son entourage.
Le sujet immature en revanche, comme on l’a déjà brièvement indiqué et sans examiner en totalité les particularités de son comportement, semble souvent avoir perdu le sens. Pour certains, il ne relèverait donc pas de l’humanité mais d’un stade de développement intermédiaire entre le jeune et l’adulte, qu’on appelle chez l’insecte une nymphe ce qui semble ici très excessif et qu’il vaut donc mieux appeler pupe comme pour les mouches. On notera ici que le sujet immature a tendance à se réfugier dans un cocon (ce qui confirmerait sa nature insectoïde), parfois la chambre qui lui est concédée ou pour d’autres, ou les mêmes, un blog.
Le sujet immature suscite enfin souvent l’exaspération à un point tel qu’elle pourrait devenir meurtrière mais même si, comme déjà dit, certains doutent de son humanité, il est protégé par la loi, probablement en raison de son devenir possible mais non garanti. Rappelons le avec force: le sujet immature est irresponsable et doit être préservé même si sa transformation n'est pas certaine.
En effet, tous mes lecteurs attentifs qui ont un peu observé le sujet Nébal conviendront de l’adéquation de ma description générale à son exemple particulier, même si son âge avoué donne à penser à un très curieux cas de néoténie où le sujet se trouverait bloqué dans un stade intermédiaire, celui, déjà nommé, de la pupe. On peut cependant pousser plus loin l’analyse en faisant référence à certaines de ses productions…
Gérard Klein
C’est tout pour le moment. J’attends la suite avec impatience, comme vous pouvez vous en douter. D’ici là, je vais m’asseoir au bord de la rivière avec un bon livre.
EDIT : La suite.
Bien qu’il témoigne souvent d’une certaine insécurité psychologique, tantôt feinte (afin d’attirer par une manipulation l’attention sur lui et même la sollicitude, et le clinicien averti ne s’en laissera pas conter), parfois réelle (et le même clinicien y portera attention), le sujet étudié, comme ses semblables, a tendance à se croire le centre du monde et le référent absolu. Une de ses formules favorites est: « je sais… ». Il en résulte que ses jugements notamment littéraires sont catégoriques, abrupts, tranchés, à l’emporte-pièce, et qu’ils procèdent d’une dichotomie sans nuances entre l’admiration sans borne et le rejet sans appel qui se traduit dans les termes scatologiques précités. Il peut difficilement imaginer qu’on juge autrement, s’attend à ce qu’on tienne son opinion pour vérité révélée, que tout le monde s’y range. Son plaisir ou son déplaisir doivent faire loi, et au moyen de ce critère sans fondement, il établit une hiérarchie toute personnelle mais qu’il décrète comme immarcescible entre des œuvres qui, bien souvent, n’ont rien à voir entre elles.
Il espère, sans doute sincèrement, de la sorte prévenir ses lecteurs contre ce qu’il estime de possibles et gravissimes erreurs et en attend une reconnaissance éperdue puisqu’il pense leur avoir rendu le service d’éviter d’avoir à penser autrement que lui. Quoi ! Ils auraient pu perdre leur temps à lire une « bouse » (sic) ou inversement, ils auraient pu perdre leur vie en ignorant plus longtemps les fruits du génie (selon lui).
Considérons deux exemples à travers ses productions.
Le sujet a lu ou dit avoir lu de Kurt Steiner Aux armes d’Ortog et Ortog et les ténèbres. Bien qu’il accepte de les dater, comme à regret, il ne tient aucun compte de leur environnement et des conditions objectives (dirait un marxiste stalinien) et économiques (dirait plutôt un marxien) de leur production. Il les condamne sans autre procès, ce qui est caractéristique de l’immature, et exécute en particulier Ortog et les ténèbres. Il ne se pose pas un instant la question de savoir dans quel contexte (pour mémoire, la collection Anticipation du Fleuve Noir) ces œuvres ont été écrites et publiées ni pourquoi elles ont pu être appréciées en leur temps et le sont peut-être encore aujourd’hui par certains dont la sureté du jugement, l’étendue de la culture, la pertinence des propos, comme celles de l’Oncle (et puis-je le préciser, les miennes aussi), font l’admiration des élites universitaires comme celle des foules. L’idée que ces œuvres ont pu représenter, dans un milieu et à un moment bien précis, une innovation notable ne l’effleure même pas. Il aurait par exemple pu relever que les deux textes publiés respectivement en 1960 et 1969 préfiguraient la vague et la vogue de la fantasy. Il ne tient aucun compte du fait que cet auteur (et d’autres dont par exemple Stefan Wul et Gilles d’Argyre pour son Sceptre du hasard) savait parfaitement pour quelle collection et pour quel public ils écrivaient des romans dont ils ne s’exagéraient nullement la portée mais dans lesquels ils s’efforçaient de concilier la nécessité alimentaire et le souci d’une sincérité certaine et d’une certaine qualité. Le sujet manque également de situer, même rapidement, le texte dans une œuvre riche et variée, s’agissant de Kurt Ruellan et d’André Steiner (sans négliger Kurt Wargar (quelque peu dispensable selon le vocabulaire du sujet) ni Kurt Dupont), ce qui l’éclaire.
C’est une erreur que n’avait certainement pas commise Jacques Goimard dans la préface qu’il donna à la réédition des deux titres et que le sujet dit avoir lue (communication privée) mais dont il ne se souvient pas, ou peu. C’est dommage car de cette analyse scrupuleuse (même si elle est parfois un peu pédante avec certes une touche d’ironie), il aurait pu retenir qu’Ortog et les ténèbres réunissait l’épique, le lyrique, le tragique et l’ironique surtout qui teinte d’une autre couleur certaines hyperboles stylistiques.
Ruellan-Steiner était aussi un poète même si peu de son œuvre a été publié dans ce registre, et il était parfaitement capable de se moquer de lui-même, si bien que la surécriture dénoncée par le sujet étudié est un clin d’œil au public en même temps qu’un savant jeu sonore sur les mots et les rimes. Mais le sujet ne lit pas vraiment, il dévore et ne soucie pas des profondeurs incongrues qui font le vrai plaisir de la lecture.
Est-ce ainsi que les hommes lisent ?
Les romans évoqués ici ont certes leurs limites, et leurs auteurs en étaient conscients, mais le lecteur intelligent au lieu de condamner l’œuvre et de se condamner lui-même à l’ennui, trouve toujours prolongements et associations qui font qu’aucun livre ou presque ne lui semble tout à fait sans intérêt. En témoignent les lectures et études de nos amis du Rocambole qui, sans partager aucune illusion sur la valeur « absolue » des textes qu’ils exhument, savent en communiquer le suc.
Mais ce sujet immature n’aime pas la poésie. Il avoue ne pas la comprendre. Ajoutant l’injure à l’infamie, il disgracie le genre en déformant son nom en « pouésie », comportement caractéristique de l’immaturité: « Je conchie ce qui me dépasse. »
Gérard Klein
La suite bientôt ?
EDIT : La fin.
Certes, les deux Ortog et en particulier celui couronné de ténèbres, tout comme les autres œuvres citées, ne figurent probablement pas au nombre des monuments éternels érigés par l’esprit humain, ni même des chefs-d’œuvre, mais cela nous donne l’occasion de réexaminer la question des classiques. Wiki explique ça très bien au même terme. Voir aussi chef-d’œuvre. Je n’insisterai donc pas.
En revanche, je reviendrai à travers mon second exemple sur un des mépris potache (l’état potache étant à la fois une manifestation et une prolongation de l’immaturité, hélas parfois illimitée) du sujet de notre étude, concernant cette fois Alfred Elton van Vogt(1912-2000).
J’ai été mandaté par l’A.A.A.A.A.A.A.A.A.H.(Association des amateurs, amis et admirateurs d’Alfred et autres auteurs affiliés et affidés humains ) pour examiner l’acharnement quasi pathologique avec lequel Nébal répète son aversion pour cet écrivain réputé, en général de façon répétitive et hors de tout propos. L’A.A.A.A.A.A.A.A.A.H. a relevé 106 occurrences; d’autres sources indiquent seulement 93. Je ne me suis pas occupé de vérifier ces assertions quantitatives, restant sur le sentiment qu’elles étaient qualitativement bien fondées.
Sur quoi l’objet de notre étude se fonde-t-il pour soutenir son dénigrement compulsif de l’œuvre dans son entièreté? A-t-il lu dans sa totalité l’œuvre de van Vogt? D’autant que celle-ci est très variée et a considérablement évolué au cours de sa carrière. A-t-il lu des nouvelles aussi exemplaires que The Enchanted Forest? En a-t-il lu une seule page dans le texte original, par exemple les deux premiers paragraphes du Voyage of the Space Beagle qui sont aussi admirables, dans leur langue, que le début du Salammbô de Flaubert ou que celui de La Guerre du feu de Rosny Ainé? A-t-il pris en compte son influence et les réflexions qui lui ont été consacrées? Van Vogt est admiré par des augures prestigieux, comme l’Oncle Joe, le Vénérable Jacques Sadoul et le signataire de ces lignes. Philip K. Dick que personne ne contestera en tant qu’arbitre des élégances littéraires lui a rendu un constant hommage de ses débuts à sa fin, notamment dans sa lettre du 2 mars 1982 à David Hartwell (in Nouvelles tome 2/1953-1981, Denoël 2000, page 1374.) On peut aisément démontrer que van Vogt, Canadien d’origine néerlandaise, à lui seul, a considérablement transformé la science-fiction américaine à partir de 1939, à la fois dans sa thématique et dans ses modes d’écriture. Il est pratiquement à l’origine du space opera galactique, en tout cas de sa renaissance et de sa sophistication moderne. Son œuvre considérable est certes aussi inégale qualitativement que celle de Philip K. Dick, et ses dernières années ont été assombries et écrasées par la maladie d’Alzheimer dont il souffrait. Ce qui justifie tout à fait les opinions nuancées que les experts précités ont exprimées sur certains textes. Mais son génie éclate jusque dans des détails. Ainsi, dans The Voyage of the Space Beagle, (1939-1950) il évoque l’hiver nucléaire (page 41 de l’édition Signet, 1952, titrée Mission: Interplanetary) bien avant les scientifiques et stratèges qui ne l’ont sérieusement envisagé que dans les années 1980.
Le dénigrement compulsif et réaffirmé sans raisons apparentes se trouve hélas encouragé par des comportements de groupes immatures qui, souvent au cours de beuveries, se choisissent des « têtes de Turc » dont la seule évocation assurera la cohésion groupale dans une jubilation et une gesticulation rituelles, ainsi pour le gang qui s’exprime dans le fanzine Bigel (ou quelque chose comme ça) à propos des illustrations de Jackie Paternoster. Ont-ils examiné et comparé sérieusement plus d’un demi-siècle d’illustrations de couverture? Ont-ils distingué dans cette œuvre certes inégale des points forts et des points faibles? Non, ou si peu qu’ils attribuent parfois à un autre graphiste l’une ou l’autre de ses créations les plus réussies. Son seul nom suscite l’adhésion à une détestation primitive bien décrite par René Girard dans son ouvrage Le Bouc émissaire (1982) à l’aide de sa théorie du triangle mimétique.
Je n’irai pas plus loin.
La bave du crapaud n’éteint pas les étoiles.
Mais on peut espérer que le sujet Nébal, qui a montré de grandes capacités, échappe à ces influences pernicieuses, parvienne, au prix d’un effort certes considérable, à s’extraire de son enlisement, et reprenne son développement afin d’atteindre le statut d’imago dans son espèce.
Dans cette attente, je lui rappellerai de façon sommaire les trois niveaux de la critique dès qu’elle se rend publique et qu’elle a un peu d’ambition: situer l’œuvre dans son contexte historique et social, fournir au lecteur (par définition fort divers) une appréciation aussi peu biaisée que possible qui lui permette de s’orienter dans ses choix, et enfin souligner, si l’on s’estime suffisamment expérimenté, les qualités et les défauts d’une œuvre singulière, sachant que ces approches comportent nécessairement une part de subjectivité, que la confrontation d’autres opinions aide à réduire.
Fin
(Je rejoins le vaisseau Qu’en dira-t-on?, classe Rémora, C.S., dont le Mental est un vieil ami, grand lecteur de van Vogt, embarqué à bord du Pas un souci pour moi, classe Anaconda.)
Gérard Klein