Jalons musicaux
En ce moment, sur Facebook, c’est la folie des chaînes. Je ne m’en plains pas, j’aime bien.
Il y en a une sur les dix albums de musique essentiels, au sens notamment où ils ont donné envie de faire de la musique soi-même. Personne ne m’a tagué… Mais j’ai envie de répondre quand même, na. Sauf que dix, c’est vraiment impossible. Voici donc une liste de mes principaux jalons musicaux, dans l’ordre à peu près chronologique de découverte.
Pink Floyd, The Wall : Je n’ai pas tenté l’expérience depuis longtemps, mais je crois qu’aujourd’hui j’aurais beaucoup de mal à réécouter cet album hyper mégalo. Mais il m’a longtemps fasciné, et c’est grâce à lui que je me suis intéressé à la musique quand j’étais gamin.
Nirvana, Nevermind : L’album générationnel ? Aujourd’hui, je préfère In Utero, mais ce premier contact avait quand même quelque chose d’effroyablement bon.
Tricky, Maxinquaye : Découvert grâce à Bernard Lenoir, si je ne m’abuse lors de ma première écoute de son émission. Une baffe colossale.
PJ Harvey, To Bring you my Love : Mêmes circonstances, même effet. Un album proche de la perfection, de très loin mon préféré de la dame.
Jeff Buckley, Grace : J’ai mis un peu de temps à accrocher, et puis je suis tombé radicalement amoureux. Sa mort m’a profondément abattu ; je me souviens encore des gens qui se foutaient de ma gueule à l’époque : les mêmes se sont mis à chanter à tue-tête « Hallelujah » quelque temps plus tard (au point de m’écœurer de cette reprise).
Sonic Youth, Goo et Dirty : Découverts ensemble grâce à un cousin, aujourd’hui presque indissociables dans mon esprit ; mon premier contact avec ce groupe qui figure parmi mes préférés. Je suis en pénurie de superlatifs.
Underworld, Beaucoup Fish : Un des albums que j’ai le plus écoutés. Un sommet de la techno, qui a bleui mes rêves.
Une compil du magazine Metallian, je crois que c’était Metal Explosion 3 : Découverte fascinante du metal, pas celui de la radio, mais celui qu’on disait « extrême » ; tout n’était pas bon, loin de là, mais ça m’a fait un choc ; surtout le black metal, pour les images qu’il suscitait…
Nine Inch Nails, Fixed : Mon premier contact avec l’œuvre de Trent Reznor, par la face nord ; l’occasion aussi d’entendre parler pour la première fois de Coil et de Fœtus…
Ministry, The Mind is a Terrible Thing to Taste : La bible du metal indus (donc), ça reste encore aujourd’hui un de mes albums préférés tous genres confondus.
Aphex Twin, Richard D. James : On peut vraiment faire de la musique comme ça ? Sans déconner ?
Joy Division, Unknown Pleasures : Je sais que cet album a été écrit spécialement pour MOI.
Kraftwerk, The Man-Machine : Acheté en raison d’une curiosité un peu perverse ; sauf que j’ai été immédiatement conquis. Ca m’a amené à m’intéresser à plein de choses.
Godspeed You ! Black Emperor, Slow Riot for New Zerø Kanada : Entendu complètement par hasard sur une petite radio toulousaine, j’ai été bouleversé.
LCD Soundsystem, LCD Soundsystem : Parce que James Murphy est un génie et un passeur inégalé ; là encore, ça m’a amené à découvrir plein de choses. Yeah !
Fantômas, Suspended Animation : On peut vraiment faire de la musique comme ça ? Sans déconner ? (Bis.)
Coil, The Remote Viewer : Mon premier véritable contact avec Coil. Bluffant.
Brian Eno, Ambient 4: On Land : Ma véritable découverte de l’ambient, un gros choc.
Slayer, Christ Illusion : Parce que c’est l’album qui m’a ramené au metal et m’a fait redécouvrir Slayer, qui reste ZE groupe du genre.
Venetian Snares, Rossz Csillag Alatt Szuletett : Découvert sur les bons conseils d’un ami, qui savait que ça me plairait. Pas qu’un peu ! Cet album génial est en même temps lié pour moi à toute une palette d’émotions noires…
Sunn O))), White2 : On peut vraiment faire de la musique comme ça ? Sans déconner ? (Ter.)
Lustmord, The Place Where the Black Stars Hang : Ma véritable découverte de Lustmord, un traumatisme durable.
N’hésitez pas à commenter et à jouer, hein.
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