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CR Imperium : la Maison Ptolémée (09)

Publié le par Nébal

CR Imperium : la Maison Ptolémée (09)

Neuvième séance de la chronique d’Imperium.

 

Vous trouverez les éléments concernant la Maison Ptolémée ici, et le compte rendu de la première séance . La séance précédente se trouve ici.

 

Le joueur incarnant le Conseiller Mentat Hanibast Set était absent. Étaient donc présents le jeune siridar-baron Ipuwer, sa sœur aînée Németh, l’Assassin (Maître sous couverture de Troubadour) Bermyl, ainsi que le Docteur Suk, Vat Aills.

 

Ipuwer s’entretient (à distance : lui est toujours sur le Continent Interdit, les autres sont à Heliopolis) avec Bermyl et Vat sur la suite des opérations. Bermyl souhaiterait réaliser une opération de police dans la villa d’Akela, tandis que Vat pense concentrer son attention sur les mouvements entre les différentes structures hospitalières afin de repérer un éventuel trafic d’organes ou de cadavres. Ipuwer se montre un peu sceptique quant aux intentions de Bermyl : capturer Akela, une Nahab relativement haut placée, pourrait mettre la Maison Ptolémée en relative difficulté par rapport à la Maison mineure, en suscitant des tensions aux conséquences imprévisibles ; il n’apprécie guère les Nahab, mais le fait est qu’ils sont utiles, et que leurs activités criminelles leur rapportent beaucoup… Bermyl avance qu’il devrait être possible d’intimider Akela sans faire plonger toute la maison avec elle (sans même la faire plonger elle à proprement parler, d’ailleurs ; il s’agirait seulement de la rendre plus coopérative…). Ipuwer propose une autre piste : l’idée serait d’éviter toute implication frontale de la Maison Ptolémée ; mais peut-être pourrait-on attiser le conflit entre les Nahab et les Menkara (afin d’affaiblir les deux ?) : il s’agirait alors d’enlever Akela et de faire porter le chapeau aux Menkara. Bermyl trouve l’idée intéressante…

 

Vat fait son rapport à Ipuwer quant aux bizarreries qu’il a relevées en étudiant les dossiers des transactions sur la lune de Khepri (notamment un luxe de précautions inexplicable au regard des cargaisons décrites).

 

Ipuwer décide de rentrer à Cair-el-Muluk, en laissant 500 hommes aux environs du Mausolée et en organisant des patrouilles élargies autour du site ; il demande par ailleurs (voire exige…) les images satellites de la Guilde concernant la face interdite de Gebnout IV, maintenant et durant ces dernières années, sans s’embarrasser d’un entretien préalable avec Iapetus Baris, et compte soumettre ces images à la sagacité d’Hanibast Set.

 

Németh se plonge à nouveau dans les affaires matrimoniales, cherchant le meilleur parti pour Ipuwer. À tout prendre, ses inclinations personnelles l’incitent à négocier une véritable alliance (plutôt qu’une seule communauté d’intérêts occasionnelle, comme c’était le cas jusqu’alors) avec la Maison Wikkheiser de préférence à tout autre – notamment en raison de leur intérêt primordial pour la technologie, qui s’accorde bien aux ambitions de Németh en tant que « marraine des sciences » : elle envisage d’ailleurs de les inviter dans le cadre du colloque qu’elle organise (et oriente) avec le Doyen de l’Université de Memnon. Reste à déterminer l’épouse potentielle : Németh redoute les résultats d’une union avec Femke Kesimaat, jugée laide et stupide – ce serait trop dangereux, avec Ipuwer… Aussi, là encore, entend-elle se montrer ambitieuse : elle souhaite aborder Linneke Wikkheiser, la demi-sœur du comte Meric, qui serait indéniablement un très beau parti – tout en sachant que cette femme de tête risque de s’avérer intraitable et d’exiger des contreparties importantes. Németh envisage donc d’envoyer un émissaire de poids sur Wikkheim : sa propre mère, Dame Loredana.

 

Vat étudie les structures hospitalières de la planète, planifiant d’éventuelles inspections hygiéniques – la masse d’informations à traiter est cependant colossale : pour repérer des corrélations ou anomalies, en l’absence d’ordinateurs, la puissance cérébrale d’un Mentat serait requise, et le Docteur Suk envisage donc de soumettre la question à Hanibast Set. Il peut d’ores et déjà lister les différents types de structures – qui opposent notamment celles, immenses, des quatre grands centres urbains de Gebnout IV, et celles, autrement discrètes et humbles, que l’on peut dénicher çà et là dans les villages fluviaux d’une importance relative ; ces dernières seraient sans doute les plus difficiles à contrôler, du coup… Vat s’intéresse aussi au traitement des cadavres sur la planète (se demandant notamment si la « drogue zombie » qui l’intriguait pourrait y être employée, mais c’est difficile à déterminer ainsi, encore qu’improbable) ; on trouve régulièrement des morgues un peu partout, bien sûr, mais il faut sans doute conférer une place particulière au grand centre d’embaumement de Cair-el-Muluk (en rapport avec la pratique religieuse de la Grande Fête d’Osiris), où Vat envisage de se rendre quand il aura rassemblé les données utiles.

 

Bermyl prépare son opération de police : il établit un périmètre de sécurité discret autour de la villa d’Akela (en usant du stratagème suggéré par Ipuwer, visant à faire passer ses hommes pour des sbires de la Maison Menkara) ; il compte toutefois maîtriser la trafiquante lui-même et l’exfiltrer furtivement. Son repérage (sous un nouveau déguisement) lui permet de voir où disposer ses hommes au mieux. Il suppose que les gardes Nahab n’utilisent pas de boucliers Holtzmann, a priori (ou du moins qu’ils ne sont pas systématiquement activés). Bermyl reprend alors son déguisement de bourgeois de Nar-el-Abid, se procure, conformément aux demandes d’Akela, une photo de « son fils » (en fait, un portrait de son ami Gilf Tehuti enfant), dissimule au mieux ses armes (notamment un kindjal imprégné de poison paralysant), et élabore à tout hasard un faux impliquant la Maison Menkara.

 

Ipuwer est rentré à Cair-el-Muluk. Il consulte hâtivement les images satellites de la Guilde dont il dispose (celles de l’époque présente ; pour celles remontant à deux ans plus tôt, la période évoquée par Taa, il faudra attendre un peu qu’elles remontent des archives…), et n’y repère rien de suspect. Il va alors s’entretenir avec Németh, et la conversation porte vite sur les alliances matrimoniales potentielles qui occupent sa sœur actuellement. Németh lui explique combien elle se méfie des Kenric, et ne cache pas son intérêt primordial pour les Wikkheiser. Mais Ipuwer a une autre idée en tête : il est intrigué par la bretteuse Anneliese Hahn, de la Maison Delambre… Il s’en était entretenu avec son maître d’armes Ludwig Curtius, qui n’a pas manqué d’évoquer le caractère de cochon de la garçonne, ajoutant sur le ton de la gaudriole qu’il serait bon de trouver l’homme qui saurait la mater (il semble douter qu’Ipuwer corresponde bien au profil…) ; elle bénéficie néanmoins d’une image assez unique, et plutôt positive eu égard à son talent, dans les milieux de l’escrime…même si son sexe en fait bien entendu un cas unique, suscitant à l’occasions des moqueries ou un rejet instinctif. Ipuwer avoue à Németh que cette femme le séduit, et en profite pour glisser une pique assez perfide : « Elle, au moins, comprendrait les nécessités militaires ! » L’escrime est en outre – c’est notoire – la passion d’Ipuwer ; il se demande s’il ne serait pas possible de créer une nouvelle école sur Gebnout IV – une école mixte… Ce qui, à sa manière, pourrait peut-être renforcer le prestige de la Maison Ptolémée ? Németh concède que c’est là une idée intéressante, mais qu’elle a elle aussi le prestige de leur Maison à cœur, et entend donc défendre ses préférences : elle cite nommément Linneke Wikkheiser – Ipuwer lui disant alors : « Elle a la réputation d’être plus intelligente que vous ! », et Németh ne sait pas trop comment elle doit le prendre… Il en rajoute, d’une certaine manière, disant qu’il a l’expérience des « femmes de tête »… Mais quelle serait l’ambition de Linneke Wikkheiser, qu’exigerait-elle des Ptolémée ? Le prix risque d’être élevé… Il demande par ailleurs à Németh si elle a des nouvelles des Drescii ; ce n’est pas le cas (Németh peut juste déterminer que le comportement de Cassiano est plus étonnant que jamais : peut-être est-ce qu’il s’est véritablement découvert une vocation d’écrivain, mais il passe en tout cas tout son temps ou presque à travailler dans ses quartiers…), or Ipuwer pense qu’il serait bien temps que Lætitia avance ses pions… Németh compte donc avoir une nouvelle discussion, plus franche et précise, avec l’entremetteuse. Mais elle soumet une idée à son frère : pourquoi ne pas juger « sur pièces », en invitant ces divers partis sur Gebnout IV ? Il devrait être possible de faire venir Anneliese Hahn et Linneke Wikkheiser ensemble… Il faut cependant un prétexte (même si Németh avance d’ores et déjà l’idée de son colloque). Par ailleurs, tout à son idée, mais cherchant tout de même à en peser les conséquences, Ipuwer concède qu’une union avec une Delambre pourrait encore nuire aux relations avec les Ophelion ; peut-être faudrait-il aussi chercher de leur côté ? Németh y est plutôt rétive – du fait du fiasco de son propre mariage… Pour le moment, elle préfère se concentrer sur les Wikkheiser (avec Dame Loredana pour émissaire) et sur les Delambre (avec Ludwig Curtius pour émissaire), tout en gardant une place éventuelle aux Kenric, pour le principe (et elle va donc en parler avec Lætitia).

 

Les investigations de Vat Aills, bénéficiant de sa connaissance parfaite des questions médicales, portent leur fruit, et à un point inespéré… Il note plusieurs choses intéressantes : il repère, à Nofre-it, un village fluvial assez conséquent de la région d’Heliopolis, une structure hospitalière où le taux de décès est clairement supérieur à la normale (les dossiers parlent de nombreuses « infections nosocomiales », à la moindre occasion), et il décide donc de se rendre sur place. Par ailleurs, son étude des documents de Khepri se révèle à son tour très riche d’enseignements : il y discerne des pots-de-vin régulièrement versés aux Nahab, note que la Maison mineure a pu empiéter (notamment pour une cargaison mystérieuse datant d’un an et six mois plus tôt environ) sur le monopole technologique des Soris, et repère enfin une cargaison embarquée sur Khepri mais qui n’est jamais arrivée à l’astroport d’Heliopolis, il y a deux ans de cela, et dont on a complètement perdu la trace… Vat communique ces notes à Hanibast et, Bermyl étant déjà parti de son côté pour organiser l’exfiltration d’Akela, il prend la direction de Nofre-it (à environ deux heures d’ornithoptère d’Heliopolis).

 

Bermyl lance enfin son opération. Il joue le bourgeois nerveux… mais en profite pour repérer les diverses mesures de sécurité dont bénéficie Akela : comme il s’en doutait, la pièce où ont lieu les négociations est protégée par un cône de silence (il avait donné des instructions pour que ses hommes agissent cinq minutes après son entrée dans la villa, de toute façon, à moins qu’il n’ait pu leur envoyer un signal plus tôt) ; il y a par ailleurs des gardes un peu partout (dont un qui reste en permanence aux côtés d’Akela, tandis qu’un autre garde la porte de la salle de négociation) ; on trouve enfin diverses alarmes et autres système de sécurité traditionnels. Les boucliers des gardes et d’Akela ne sont a priori pas activés d’office. Bermyl, devant Akela, joue toujours le bourgeois nerveux – il fait même part de ses doutes (qu’Akela balaye assez sèchement), et dit aussi être intimidé par les gardes… Il montre la photo de « son fils » à la trafiquante… qui lui fait bientôt comprendre qu’elle sait parfaitement qui il est, et qu’il vaudrait mieux pour tout le monde qu’il dissuade ses hommes de lancer l’assaut contre la villa. Bermyl s’embrouille un peu au départ, faisant l’innocent, mais ça ne prend pas ; bien conscient d’avoir été démasqué, il essaye alors de jouer de la supériorité des Ptolémée sur les Nahab, mais cela ne convainc pas le moins du monde Akela, qui insiste sur les accords passés entre les Ptolémée et les Nahab, et affirme que la Maison régnante ne peut pas se permettre de se brouiller avec les Nahab – elle aurait bien trop à perdre… Bermyl sort donc, accompagné d’Akela et de ses gardes, pour signifier à ses hommes que l’opération est abandonnée… Akela laisse partir Bermyl, lui négociant un rendez-vous avec Ngozi Nahab lui-même, dès lors que l’Assassin sera prêt. Bermyl rentre donc aux quartiers des Ptolémée, la queue entre les jambes, en se demandant si la Maison Nahab a bénéficié d’une aide extérieure lui permettant de le doubler…

 

Tandis qu’Ipuwer organise une fête au palais pour le soir (où il convie Antonin Naevius et Cassiano Drescii), Németh invite discrètement Lætitia Drescii à prendre le thé. Elle s’excuse d’avoir un peu négligé ses invités ces derniers temps (du fait des événements qu’elle sait, mais tout est sous contrôle), et lui demande d’avancer enfin des noms pour engager les tractations matrimoniales. Lætitia Drescii suggère alors sa jeune nièce Laura Kiirion ; Németh en a entendu parler : elle est tout juste nubile – relativement charmante par ailleurs, mais éloignée du cœur de la Maison Kenric… Németh dit qu’Ipuwer est un « homme fait », qui ne sera guère satisfait de la fillette, mais Lætitia lui répond qu’il est notoirement porté sur la chair et s’en accommoderait fort bien… Mais Németh relève que ce serait une alliance mineure, avec une épouse totalement dénuée du moindre poids au sein de la Maison Kenric… Lætitia Drescii lui rétorque que viser d’emblée plus haut pourrait être présomptueux, au vu des relations tendues entre les deux Maisons depuis des millénaires. Mais Németh maintient que la suggestion concernant Laura Kiirion est loin d’être une option séduisante, et qu’elle ne manquera pas de trouver mieux ailleurs… Lætitia Drescii dit être ouverte au « marchandage », le cas échéant, pour une épouse plus convenable au regard des ambitions de Németh. Mais qu’est-ce que les Ptolémée auraient à offrir ? Németh propose de mettre en place de nouveaux partenariats commerciaux. De quel genre ? Elle évoque les technologies de terraformation, un des points forts des Ptolémée, qui ont mis en place des techniques nouvelles et efficaces dans l’aménagement des deltas, sous sa propre supervision… Mais Lætitia Drescii ne se montre pas plus intéressée que ça – laissant entendre qu’Eridani III est un monde plus agréable que Gebnout IV, qui ne trouverait guère d’utilité à ce genre de technologies… Elle avance alors la contrepartie qu’elle souhaite : un accès au marché franc de la lune de Khepri. Németh est bien consciente que cela viendrait porter un coup fatal au quasi-monopole de la Maison Ptolémée… C’est à l’évidence un coût très élevé. Németh prétend que ce n’est pas à elle de décider – ce à quoi son interlocutrice lui répond que ce n’est certainement pas Ipuwer qui décide… Németh insiste cependant, il lui faut s’en entretenir avec son frère ; Lætitia Drescii avance que la Maison Ptolémée profiterait d’autres contreparties – notamment du soutien des Kenric au Landsraad et à la CHOM (ce qui jouerait en faveur de son prestige et de son influence) –, outre une alliance profitable avec une femme de la branche aînée (mais elle n’avance pas de nom précis pour le moment)… Németh dit qu’elle va y réfléchir ; elle mentionne le colloque qu’elle organise, et dit qu’à cette occasion elle recevrait avec plaisir une invitée Kenric de choix… Lætitia Drescii dit que cela peut s’envisager – elle accepte de servir d’émissaire auprès de sa Maison natale. Németh met alors fin à la discussion, et compte s’entretenir de tout cela avec Ipuwer et Hanibast.

 

Ipuwer précise les ordres qu’il adresse à Ludwig Curtius : le maître d’armes doit donc repartir chez les Delambre, sur la planète du même nom, pour inviter Anneliese Hahn sur Gebnout IV. Là encore, le ton est à la gaudriole entre les deux bretteurs… Ludwig Curtius laisse entendre que présenter l’invitation comme un « défi » pourrait attirer la jeune femme (même s’il faudrait bien sûr négocier avec les instances supérieures de la Maison). Ipuwer atténue l’idée : il ne faudrait pas ouvertement présenter l’invitation comme un « défi », mais peut-être se montrer allusif … En l’absence de son maître d’armes, Ipuwer continuera à s’entraîner – avec Antonin Naevius, par exemple.

 

Németh, de même, donne ses instructions à leur mère, Dame Loredana : elle dit avoir besoin de son aide pour les négociations matrimoniales ; elle ne lui cache pas l’intérêt d’Ipuwer (voire sa « fixette »…) pour la Maison Delambre et Anneliese Hahn, mais affirme sa préférence personnelle pour les Wikkheiser, en insistant sur la dimension technologique de leur accord éventuel. Enfin, Németh laisse entendre à sa mère que, si jamais elle rencontrait au cours de sa mission un mâle Wikkheiser intéressant, elle pourrait envisager de se marier à nouveau (comme Dame Loredana semblait lui faire des remarques à ce sujet)…

 

Vat a pu contacter Bermyl, la couverture de ce dernier étant grillée… Il arrive au centre hospitalier de Nofre-it… et le tableau est assez sordide, l’entretien laissant passablement à désirer : pas étonnant, à ce compte-là, qu’on parle d’infections nosocomiales à répétition… Du fait de son statut, Vat n’a pas besoin de s’annoncer au préalable, et on obéit vite à sa demande de rencontrer le directeur, du nom de Pesahi Hor-em-ebi – dont le bureau est impeccable par rapport au reste de la structure… Le directeur explique que l’activité de son centre est relativement importante, notamment parce que les patients n’ont pas forcément les moyens d’aller à Heliopolis… Quand Vat l’interroge sur la saleté des locaux, le directeur renvoie à des difficultés budgétaires et au manque de personnel… Mais il est visiblement gêné, il s'embrouille dans ses explications foireuses, et n’est donc pas très convaincant. Il prétend qu’il n’y a pas davantage d’infections nosocomiales ici qu’ailleurs, ceux qui l’ont prétendu au Docteur Suk se livraient à un mensonge éhonté ! Mais Vat dit avoir consulté lui-même les rapports, pour le moins éloquents : ça ne prend pas… Le directeur se défend en disant qu’il y a toujours un risque d’infection, mais Vat maintient que le taux de décès pour Nofre-it est disproportionné. Il laisse alors tomber ce petit jeu, et demande ouvertement à Pesahi Hor-em-ebi s’il tue des gens ! Le directeur se montre offusqué… mais il s’embrouille toujours dans sa défense. Vat lui laisse entendre que, s’il ne se montre pas plus coopératif, il risque de perdre son statut et toutes ses protections… Il l’invite à s’expliquer sur ces questions en privé, en protégeant le bureau d’un cône de silence. Le directeur, gêné, acquiesce discrètement, mais il faut toujours lui tirer les vers du nez… Quand Vat lui demande qui le paye, le directeur concède avoir conclu un « partenariat » avec Ngozi Nahab – qui lui verse de l’argent en échange de « patients », censément en phase terminale (ou du moins de leurs organes) : les Nahab lui envoient des instructions précises, laissant toute latitude au directeur et à ses médecins pour répondre aux demandes. Quand Vat lui demande ce qu’ils font ensuite de ces patients, le directeur met en avant son respect des rites religieux… Vat le reprend à propos des « éléments » ainsi fournis : « Un œil coûte-t-il plus cher que votre bureau ? » Mais le directeur s’étend sur les conditions des transactions, affirmant que toutes les précautions sont prises pour transférer les organes prélevés dans les meilleures conditions sanitaires… et qu’il s’agit, au fond, de « sauver des vies » ! Vat évoque alors les cargaisons douteuses qu’il a repérées, mais ça ne dit absolument rien à Pesahi Hor-em-ebi, qui lui dit que, de toute façon, il n’est jamais en lien avec Khepri : tout se joue avec Heliopolis. Vat lui demande ensuite s’il connaît le nom de Druhr, mais ce n’est visiblement pas le cas. Il l’interroge alors sur les destinations des organes à Heliopolis, et relève plusieurs emplacements (dont la villa d’Akela). Quand aura lieu le prochain échange ? De manière générale, c’est au cas par cas, il n’y a rien de fixe – la dernière demande portait sur des yeux… Vat dit au directeur qu’il va le laisser tranquille pour le moment, et le laisser en place pour l’instant – mais il devra collaborer avec les services de la Maison Ptolémée : qu’il continue de faire comme si de rien n’était, mais en les tenant informés. Vat fait le bilan de ses découvertes, et le communique aux autres.

 

Bermyl, de même, informe les autres de la situation. Il attend des instructions d’Ipuwer ou Németh… Ipuwer est « très déçu » de l’échec de l’opération de police, et sait qu’il va falloir redoubler de politique politicienne avec la Maison Nahab… Bermyl pense que cette dernière avait un coup d’avance sur eux, et disposait probablement d’informateurs ; Ipuwer fait à nouveau part de sa méfiance concernant le chef de la police, Apries Auletes… Hanibast devrait rejoindre Bermyl à Heliopolis – mais il faudra aussi qu’ils trouvent à enquêter sur le Vieux Radames, à Cair-el-Muluk. Németh, pour sa part, ne cache pas être furieuse (pas forcément à l’encontre de Bermyl… ou du moins « pas uniquement »), et accepte très mal l’idée d’avoir été trahie par un « pseudo-allié » en interne ; il faut démasquer la taupe. Elle convoquera ultérieurement Bermyl et Hanibast – et insiste à son tour sur la nécessité de trouver le Vieux Radames, ou du moins sa fille, Ta-ei…

 

À suivre…

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