The Last Celt, de Glenn Lord
LORD (Glenn), The Last Celt. A Bio-Bibliography of Robert E. Howard, edited and compiled by Glenn Lord, introduction by E. Hoffmann Price, New York, N.Y., Berkley Windhover Books, [1976] 1977, 415 p.
Où l’on poursuit les lectures autour de Robert E. Howard avec un ouvrage sans doute essentiel en son temps, mais nettement moins utile aujourd’hui… Un ouvrage, aussi, dont la couverture s’avère étrangement trompeuse.
Déjà, ce n’est pas tout à fait un ouvrage de Glenn Lord (qui gérait alors les droits de Howard hors Conan, si je ne m’abuse, et a été d’un grand poids dans le développement des études portant sur l’auteur), même si c’est bien ainsi qu’il figure en bibliographie : il serait plus juste de dire qu’il s’agit d’un ensemble compilé et édité par Glenn Lord – on y croise bien des auteurs au-delà.
Par ailleurs, il ne s’agit guère, contrairement à ce que prétend le sous-titre, d’une « bio-bibliographie » : en fait de biographie, on ne dispose que de quelques brefs articles, dont un seul – d’une dizaine de pages à peine – est effectivement signé Glenn Lord ; par contre, sa bibliographie de Howard occupe bien l’essentiel du bouquin (pp. 103-352, tout de même…), or ce n’est pas là quelque chose que l’on lit à proprement parler, mais un outil de recherche – par ailleurs probablement dépassé aujourd’hui, même s’il a longtemps constitué la base sur laquelle fonder tout le reste…
Enfin, on peut s’étonner de la présentation de l’ouvrage – un tantinet racoleuse à l’occasion (jusqu’au mauvais goût, la quatrième de couverture, pourtant lapidaire, ne manquant pas de dire que l’on y trouverait « the story of his tragic suicide »… par ailleurs à peine esquissée !). On s’étonnera de même, dans ce goût-là, de cette mention nécessaire en couverture : « the creator of Conan » ; car le public auquel est véritablement destiné ce « reference book » (cette fois la quatrième de couverture est plus juste), non seulement sait parfaitement ce qu’il en est, mais en attend probablement bien davantage… là où quelqu’un qui se contenterait d’être un « amateur » de Conan (qui plus est à l’époque travesti et déformé par Lyon Sprague de Camp) risquerait d’être pour le moins décontenancé par le contenu hétéroclite et plus qu’à son tour pointu de The Last Celt (et qu’aurait-il à faire de cette abondante bibliographie ?).
Ceci étant admis, on peut passer au contenu. L’ouvrage débute par une introduction de E. Hoffmann Price (que je connaissais surtout pour être le coauteur, avec H.P. Lovecraft, de « Through the Gates of the Silver Key », pas forcément un très grand titre de gloire – notons cependant que, dans cette introduction, E. Hoffmann Price n’évoque Lovecraft qu’en passant, et à un rang très subalterne, ce qui m’a surpris, mais il y reviendra plus tard dans l’ouvrage), qui est présenté comme étant le seul écrivain associé à Weird Tales et compagnie à avoir rencontré en personne l’auteur texan (brièvement, à deux reprises, mais cela a suffi à imposer un certain statut à ses réminiscences sur Howard, au risque d’ailleurs d’en donner une image quelque peu tordue ; par ailleurs, dans ce texte comme dans l’autre qui lui est dû dans cette anthologie critique, j’ai quand même le sentiment qu’il se la pète un peu…). Suit une « préface » de Glenn Lord, lapidaire mais utile en ce qu’elle resitue la plupart des textes ultérieurs dans leur contexte.
La première partie de The Last Celt s’intitule « Autobiography », et on y trouve donc des textes (fort brefs) de Robert E. Howard lui-même… mais tenant régulièrement plus de la curiosité qu’autre chose, et ne permettant certainement pas d’en dresser un tableau global. En fait, on perçoit de suite, dans cette première partie, le caractère pointu de l’ouvrage – dévoilant des textes peu ou pas connus, en tant que tels d’un intérêt souvent limité, mais qui peuvent intéresser les exégètes de Robert Ervin Howard (probablement beaucoup moins, voire pas du tout, les simples amateurs de Conan…).
« The Wandering Years. A History of the Howard Family and its Branches » est un texte inachevé, sur lequel Howard semblait travailler peu avant sa mort. En fait, ce document fait d’emblée mentir son titre de travail, en ce qu’il porte bien plus sur les Ervin (et notamment le charismatique George Washington Ervin) que sur les Howard… Cette évocation familiale, bizarrement, insiste autant sinon plus sur le contexte dans lequel ont vécu ces ancêtres que sur leur propre vie (autrement terne sans doute) ; notamment, on y voit Howard contribuer à un certain mythe de la Frontière, avec l’idée d’un Texas violent, façon western – Howard y traite finalement bien plus de figures telles que John Wesley Hardin ou encore Billy the Kid, etc., que de ses aïeuls…
« An Autobiography » est sans doute d’un intérêt encore plus limité : c’est un très bref et très laconique texte scolaire de 1921 (la plume de l’ado pas encore écrivain y patine de façon charmante…), on n’en retiendra guère que l’évocation sèche des multiples déménagements des Howard durant l’enfance de Robert…
« A Touch of Trivia » date pour sa part de 1930 environ ; c’est à nouveau un texte inachevé ; Robert E. Howard, en fait d’autobiographie, y parle surtout de son goût pour l’histoire (et de son mépris des sujets « qui ne l’intéressent pas »), en mettant en avant une certaine passion de l’Irlande – que l’on a maintes fois l’occasion de constater dans son œuvre, son ascendance le travaillait… La « fin » du texte vire même à la géopolitique. On retiendra cependant de ce fragment hétéroclite son ton assez humoristique, ou du moins narquois…
Suit une lettre de Robert E. Howard à Farsnworth Wright de Weird Tales, probablement écrite en 1931 – le rédacteur en chef avait demandé à l’auteur quelques mots de présentation, et c’est l’objet de cette lettre (qui ne sera pas publiée dans Weird Tales, mais dans laquelle Wright piochera à l’occasion). Il y a décidément – confirmation éventuellement paradoxale après les petits textes qui précédaient ? – une certaine réticence de Howard à parler véritablement de lui (du moins sans déguiser son expérience au travers d’une fiction, il a après tout composé un « roman autobiographique », et on trouve d’autres allusions du genre un peu partout dans son œuvre) ; en fait, une fois de plus, nous le voyons ici s’intéresser bien davantage à son ascendance… Les mœurs de l’époque, sans doute (après tout, plus tard dans le volume, la notice nécrologique de Lovecraft ne manquera pas de s’étendre à son tour sur cette dimension qui tenait vraisemblablement beaucoup à cœur à Howard).
Tout ceci, vous vous en doutez, n’est guère palpitant… On touche enfin à quelque chose de plus enrichissant (au-delà de l’exégèse de pointe, disons), avec « On Reading – and Writing », qui n’est cependant pas un texte de Howard à proprement parler, ou qui, plus exactement, n’a pas été conçu comme tel : il s’agit en fait d’une compilation d’extraits sélectionnés par Glenn Lord dans la correspondance de Howard de 1928 à 1936. On y trouve quelques éléments notables : sa détestation de l’école, en parallèle d’un goût précoce pour la lecture (mais sans « méthode », il n’y cherchait pas autre chose qu’un pur plaisir sur le moment, ce qui est bien légitime), quand bien même les conditions de cette passion n’avaient rien d’optimal : ses parents lui achetaient rarement des livres, mais il fréquentait assidument les petites bibliothèques texanes, prenant ce qu’il y trouvait ; il aurait aimé pouvoir lire bien davantage, mais les livres étaient trop rares (et, bizarrement ou pas, les magazines encore plus). Il insiste cependant : il lisait ce qu’il aimait – sans tenir compte de l’opinion des critiques (il y revient tout le temps, et assez « brutalement » d’ailleurs…). Les extraits suivants peuvent témoigner de choses très diverses – par exemple de sa très haute opinion de Lovecraft… mais aussi, dans un registre plus inattendu, de Sappho (qui ne pouvait être homosexuelle, calomnie). Il parle ensuite régulièrement de l’Irlande, mais aussi des Pictes (sa fascination, qu’il ne s’explique pas forcément toujours très bien, pour le peuple originel avec ses mystères, et ce qu’il en a fait dans ses fictions)… Il traite de son goût des récits historiques, mais aussi, au fur et à mesure, d’une envie de plus en plus prégnante d’écrire des nouvelles dans un cadre texan – au fond le seul qu’il connaisse vraiment… On y voit aussi des témoignages de la « facilité » qu’il éprouvait pour écrire les récits de Conan (à l’en croire du moins), mais il savait très bien que cela ne durerait pas toujours… On le voit admettre sans peine qu’il manque de l’esprit scientifique nécessaire pour écrire de la (bonne ?) science-fiction – genre dont il critique vertement le tout-venant… Enfin, les extraits les plus tardifs témoignent de son orientation vers le western en fin de carrière, et notamment de son envie d’écrire sur John Wesley Hardin. On notera qu’il détestait le genre « policier », qu’il a abordé à l’occasion mais vite abandonné ; il constatait à regret que les fictions historiques qu’il adorait ne se vendaient pas assez bien pour en vivre ; par ailleurs, son intérêt pour les aventures « orientales » a peu à peu diminué au fil du temps…
On en arrive à la deuxième partie de The Last Celt, « Biography » ; là encore, pas de grand texte d’ensemble, mais de brefs articles ne livrant guère que des aperçus de la vie de Robert E. Howard (sans même parler de son œuvre).
On commence avec un très bref article signé Alvin Earl Perry et intitulé « A Biographical Sketch of Robert E. Howard » : le texte en lui-même n’a franchement aucun intérêt, si ce n’est d’avoir été a priori le seul article biographique de Howard paru du vivant de l’auteur (Perry était en correspondance avec lui, mais il n’est pas sûr qu’ils se soient rencontrés). C’est pour le moins lapidaire, et passablement niais (voire puéril)…
Le niveau est tout autre, bien sûr, avec la nécrologie « Robert Ervin Howard : A Memoriam », hommage de H.P. Lovecraft à la mort de son ami et correspondant, revenant sur sa vie et son œuvre. Cependant, l’auteur, par pudeur peut-être, ne fait guère ressortir d’émotion dans ce texte… On notera cependant l’accent mis sur diverses questions : le statut d’écrivain professionnel, la sincérité de la plupart des textes de Howard pourtant… Enfin, il glisse quelques allusions à la fameuse controverse sur la civilisation et la barbarie – interrompue bien brutalement… Peut-être même Lovecraft se montre-t-il ici plus juste envers l’apologie du barbare chez Howard que dans ses lettres.
Suit le seul véritable article de Glenn Lord dans ce volume à son nom, avec « Lone Star Fictioneer » : c’est un bref article biographique, plus englobant cependant que tous les autres figurant dans cette section ; j’imagine qu’il a pu être important alors, mais sans doute n’est-il guère satisfaisant aujourd’hui… J’ai en effet l’impression que Glenn Lord prend peut-être quelques déclaration de Howard lui-même un peu trop au pied de la lettre, notamment pour ce qui est de son enfance et de ses origines. Après quoi l’article se focalise sur les aspects professionnels – dressant même le catalogue des divers petits boulots de Howard, puis établissant pour chaque année ses revenus d’auteur une fois qu’il est devenu un écrivain professionnel, en mentionnant les magazines qui faisaient office de débouchés, d’un point de vue strictement commercial. Du coup, cet article étonne, avec son mélange étrange de précision dans ces aspects clairement définis (au point d’y faire figurer des anecdotes ou références guère utiles au fond, et donnant l’impression d’être déplacées dans un article aussi court) et de laconisme pour tout le reste… Rien à voir, du coup, avec le long article de Fabrice Tortey dans Échos de Cimmérie, auquel on renverra le lecteur francophone – ou a fortiori avec le Blood & Thunder de Mark Finn : des références récentes qui ont sans doute largement changé la donne.
On retrouve ensuite E. Hoffmann Price, avec « A Memory of R.E. Howard » (un texte figurant à l’origine dans le recueil de Howard Skull-Face and others, édité par Arkham House). Cette fois, l’auteur évoque bien davantage, et dans le cadre des réminiscences howardiennes, ses échanges avec Lovecraft. Par contre, décidément, je trouve qu’il se la pète toujours pas mal… Par ailleurs – c’est plus fâcheux – il se trompe sans doute à plusieurs reprises dans ses allégations concernant le Texan : ainsi, sur le plan « professionnel », il dit qu’Howard n’a jamais exercé d’autre métier qu’écrivain (c’est faux, même si ses expériences antérieures ont été brèves et jamais satisfaisantes), ou encore qu’il a de suite vendu beaucoup de textes et gagné beaucoup d’argent (même si l’ascension de Howard à cet égard a été somme toute rapide et indéniablement fructueuse à terme, je trouve néanmoins que ce tableau est bien trop simpliste)… E. Hoffmann Price parle alors de ses deux rencontres avec Howard, en 1934, puis en 1935. On peut, çà et là, y piocher quelques éléments intéressants… Par exemple, la thématique des « Enemies » ; j’avoue n’avoir pas été très convaincu par ce qu’écrivait Mark Finn à ce sujet dans Blood & Thunder… mais le rapport de Price évoque bien une sorte de paranoïa, diagnostic ou pas – cela dit, il contribue peut-être à la légende à cet égard, en évoquant un Robert brimé par ses camarades quand il était enfant… D’autres points soulevés : Howard préférait globalement les westerns à la fantasy ; ses histoires disaient parfois la vérité, mais pas toujours (ce qui peut renvoyer, j’imagine, toujours chez Finn, aux développements sur le « tall-tale »)… La fin du texte reproduit quelques longues citations d’Isaac Howard, le père de Robert. Et des remarques qui m’ont laissé un goût amer en bouche : E. Hoffmann Price loue le « courage » du docteur Howard, et déplore inévitablement que Robert n’en ait pas fait preuve…
Reste un article, qui a semble-t-il donné son titre à l’ouvrage : « The Last Celt », de Harold Preece (par ailleurs lui aussi écrivain), qui a rencontré Howard dès 1927 et correspondu avec lui – y compris dans le cadre de The Junto, petit jeu littéraire empruntant la forme d’une « revue » à tirage unique qui passait successivement entre les mains des divers auteurs. Le titre l’indique assez : c’est le thème celtique, essentiel, qui a fondé l’amitié de Preece et Howard – et Preece joue peut-être d’une ambiguïté délibérée entre le Conan des mythes irlandais et le personnage éponyme de Howard ; mais il évoque aussi, par exemple, le « Petit Peuple », même si essentiellement au travers du prisme de son intégration dans les mythes celtiques (on se réfèrera ici au recueil Bran Mak Morn, avec le cas échéant des renvois à Arthur Machen) ; Preece se montre cependant un peu confus, ainsi quand il évoque l’anthropologue « Elizabeth » Murray, qui aurait prouvé les dires de Howard à ce sujet – je suppose que Preece veut parler en fait de Margaret Murray, auteure de The Witch-Cult in Western Europe, ouvrage régulièrement cité par Lovecraft (et qu’on a parfois même fait intégrer le corpus des « livres maudits », ce qui est pour le moins étonnant dans le cas d’un essai anthropologique du XXe siècle…), mais qui, contrairement à ce que prétend Preece ici, a en fait été de plus en plus critiquée et finalement rejetée après sa mort en 1963… Mais Preece revient sur la question de l’intérêt pour les ancêtres, corrélée éventuellement à la « mémoire raciale », thème cher à Howard, qu’il enrichit de références (plus ou moins pertinentes ?) à Carl Gustav Jung. Preece fait en tout cas preuve d’une fierté irlandaise et celtique de tous les instants (probablement même plus exacerbée que celle de Howard ?), même s’il entend préciser : « it didn’t turn me into ancester worshipper or ethnic xenophobe ». Mais, à ce sujet, Howard disait semble-t-il : « the last Celt should have died a thousand years ago »…
Suivent 250 pages de bibliographie (quand même). Je ne peux bien évidemment rien en dire ici…
La fin de l’ouvrage, plus hétéroclite que jamais, reproduit quelques textes plus ou moins rares, et livre surtout des documents très divers (fac-similés ou illustrations). Pas grand-chose à dire sur « The Hand of Nergal », très bref fragment howardien en deux parties autonomes (apparaît dans la première « un Cimmérien »…) ; même chose pour « The Hall of the Dead », simple synopsis conanesque.
Côté fictions, j’ai bien davantage apprécié la relecture d’un texte pourtant plus ou moins à sa place ici : « The Battle That Ended the Century (M.S. Found in a Time Machine) », nouvelle über-potache écrite par H.P. Lovecraft (pardon : Horse Power Hateart, qui niait pour le principe en être l’auteur : « it is scarcely the sort of thing a staid old-timer would be likely to start »...) et Robert H. Barlow (pas crédité dans cette édition) ; le texte a circulé vers la mi-1934 parmi tout un cercle d’auteurs « weird », tout juste maquillés sous des pseudonymes délicieusement lourdingues, et offrant bien des opportunités de gags savoureux (à condition d’en piger les très nombreuses références – j’étais sans doute passé totalement à côté lors de ma première lecture, il y a quelques années de ça ; nombre de ces allusions m’échappent toujours, ceci dit…). Au premier plan du récit (un match de boxe improbable dans un lointain futur tout aussi improbable), on trouve donc « Two-Gun Bob, the Terror of the Plains », dont la violence est mise en avant, et qui est opposé à « Knockout Bernie, the Wild Wolf of West Shokan », c’est-à-dire Bernard Austin Dwyer…
Restent des documents très divers… Je retiens notamment The Golden Caliph, mystérieuse « publication » (une tentative de journal amateur ?) par ailleurs inconnue (on n’en a trouvé que deux exemplaires, dont un incomplet, et tous deux figurent dans les papiers de Howard), datant de 1922 ou 1923, et comprenant plusieurs poèmes et articles du jeune homme (dont un sur le jazz, ou un autre sur les épées…) ; amusant…
Enfin, plein de couvertures de Weird Tales, abondant en jeunes filles dénudées (voire carrément à poil – ce qui m’a un peu surpris, naïf de moi, ce que j’en connaissais n’était pas à ce point dans mes souvenirs) – tout particulièrement celles signées par Margaret Brundage…
Au final, The Last Celt est donc un ouvrage fait de bric et de broc, sans doute essentiel en son temps pour le développement des études howardiennes (ne serait-ce qu’en raison de son abondante bibliographie, qui bouffe tout le reste), mais je doute qu’il présente véritablement d’intérêt aujourd’hui, si ce n’est pour les plus pointus des exégètes, curieux tant de la vie et de l’œuvre de Robert E. Howard que de sa réception critique et du développement des études howardiennes… Ça demeure un document, disons – un témoignage d’une autre époque…
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