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Satsuma, l'honneur de ses samouraïs, t. 3, de Hiroshi Hirata

Publié le par Nébal

Satsuma, l'honneur de ses samouraïs, t. 3, de Hiroshi Hirata

HIRATA Hiroshi, Satsuma, l’honneur de ses samouraïs, t. 3, [Satsuma gishiden], traduction du japonais [par] Yoshiaki Naruse, [s.l.], Delcourt – Akata, [1981] 2005, 208 p.

 

LES SAMOURAÏS BIENTÔT TERRASSIERS

 

Retour à la série Satsuma, l’honneur de ses samouraïs, de Hiroshi Hirata, avec ce troisième tome aussi différent du deuxième que le deuxième l’était du premier. La cohérence de la série demeure, pourtant, par quelque miracle. Par contre, la dimension « documentaire » du récit est toujours un peu plus marquée – et, ai-je l’impression, de manière un peu moins convaincante ici ?

 

Ce troisième tome n’est certes pas mauvais, mais m’a tout de même paru bien inférieur aux deux précédents – peut-être avant tout, cependant, parce que le questionnement moral essentiel de la série prend ici des atours qui me parlent moins ?

 

Ce troisième volume est focalisé sur une série d’histoires d'abord assez brèves destinées à mettre en scène tant les difficultés des fiefs affectés par les crues récurrentes que le comportement des samouraïs de Satsuma une fois arrivés sur place, avant de se mettre véritablement au travail.

 

« L’ampleur » du récit est du coup peut-être un peu moindre, et ce d’autant plus que les « héros » détaillés dans les deux premiers tomes sont largement absents – si ce n’est Jûzaburô Gondô dans le dernier épisode ; Sakon Shiba n’apparaît pas, et, sauf erreur, on se contente de mentionner le conseiller Hirata.

 

En même temps, revenir à un tableau plus « terre à terre » était sans doute à propos, eu égard au traitement des événements dans ce troisième tome… Surtout, disons, quand ce sont les particularismes locaux et la forme exacte des travaux à entreprendre qui occupent le devant de la scène.

 

On peut noter, je suppose, que ces récits-là sont entourés par deux autres, le premier et le dernier, qui jouent peut-être davantage du thème samouraï « classique », opérant sans doute la bascule qui est justement le propos de la série.

 

Ensemble, ces cinq épisodes, ainsi enchaînés, sont tous à leur manière l’occasion de dilemmes moraux variés, dressant un tableau complexe des difficultés (et le mot est faible) rencontrées par l’ensemble des protagonistes de l’histoire, paysans locaux toujours à la merci d’une crue fatidique, et samouraïs de Satsuma à l’honneur chatouilleux, néanmoins bien obligés de jouer aux terrassiers...

 

Enfin, dernier aspect global à mentionner avant de s’aventurer dans les épisodes, un par un, la mort, ou le rapport peu ou prou pathologique à la mort, occupe toujours une place centrale : les suicides ne manquent pas, ici, sans doute plus nombreux que les meurtres et duels…

 

L’ARRIVÉE DANS LES RÉGIONS DE MINO ET OWARI

 

Le premier épisode rapporte l’arrivée des samouraïs de Satsuma dans les régions de Mino et Owari où ils doivent exécuter les travaux d’aménagements fluviaux – on enchaîne donc directement depuis la fin du tome 2, qui annonçait leur arrivée pour le lendemain. Cet épisode détaillait par ailleurs la mesquinerie des autorités shogunales, qui interdisaient aux locaux de faire quoi que ce soit pouvant faciliter la tâche et adoucir le sort des hommes du clan Shimazu… Cette fois, ils découvrent eux-mêmes ce qu’il en est, auprès des paysans qui leur expliquent, gênés, la situation : impossible de faire quoi que ce soit pour eux – ne serait-ce que de leur offrir du saké ou les inviter à prendre un bain !

 

Mais, globalement, les samouraïs de Satsuma demeurent stoïques face à ces vexations diverses – ils avaient pourtant failli exploser, au tout début de l’épisode, quand ils avaient appris que le coût des travaux… serait en fait le double de ce qui avait été annoncé, un montant déjà exorbitant pourtant, déjà en mesure de ruiner le clan Shimazu, aussi riche soit-il ! Mais les plus calmes gèrent les plus impulsifs…

 

Le cœur de l’épisode est sans doute ailleurs – quand un vieux paysan du coin se met de la partie. Au milieu des remerciements des siens, qui ne peuvent donc pas avoir de conséquences « matérielles » le plus souvent, lui se montre plus agressif, même si c’est d’un ton courtois, qui ne trompe à l'évidence personne. Les fiers samouraïs de Satsuma sont-ils vraiment prêts à se faire terrassiers, eux qui ont préféré prendre leurs sabres avec eux plutôt que des outils adéquats, des pelles par exemple ? Les provocations du vieillard sont d’autant plus cinglantes que les hommes du clan Shimazu, à prendre le temps d’y réfléchir, sont bien contraints de reconnaître qu’il n’a pas tort… Sont-ils vraiment prêts à aller jusqu’au bout ? Peuvent-ils vraiment s’investir dans ces travaux comme ils le feraient dans une bataille ? Sont-ils prêts à mourir à la tâche ?

 

Le thème morbide étant introduit, nous savons sans doute très bien comment cela se terminera… La tension n’en est pas moins remarquable, qui fait de cet épisode une excellente entrée en matière – rude, empreinte de gravité, pertinente assurément.

 

À noter qu’un des samouraïs commente toute la scène à la première personne, procédé plutôt bien vu – j’ai cru un instant qu’il s’agissait de Jûzaburô Gondô, mais ce n’est semble-t-il pas le cas ?

 

RICHES ET PAUVRES FACE À LA MORT

 

Les trois épisodes qui suivent, et qui constituent donc le milieu du volume, se focalisent ainsi que dit plus haut sur les particularismes locaux – exposés à mesure que les samouraïs de Satsuma découvrent leur lieu de travail, et les implications éventuelles de leur entreprise.

 

La documentation, toujours essentielle dans cette série, l’est sans doute plus que jamais ici – même si la première double page du premier épisode consistait déjà en une carte de la région, extrêmement complexe… Pour le coup, c’est à la fois un atout et une difficulté – car, cette fois, le didactisme est sans doute de la partie.

 

Pour autant, la découverte progressive de la situation par les samouraïs, absolument inconscients à l’origine de ces données de base, est sans doute bien menée. C’est surtout que les dilemmes moraux épicent cette découverte, jouant à nouveau d’une tension pas si éloignée sans doute de celle du premier épisode…

 

Enfin, il faut relever combien ces différentes affaires appuient toujours un peu plus sur l’opposition entre riches exploitants et paysans pauvres – le pragmatisme égoïste des premiers ne s’embarrassant certes pas de craintes quant au sort potentiellement fatal des seconds. Nulle surprise sans doute à ce que Hroshi Hirata prenne le parti des humbles, mais il fait ça habilement – aussi moralement fautifs soient les propriétaires, ils ont ainsi des arguments à avancer, peut-être pas à même de convaincre le lecteur, tant ils sont égocentriques, mais permettant de montrer combien les diverses situations exposées sont complexes… au point peut-être de les rendre bel et bien indifférentes aux principes les plus nobles ?

 

LE « TERTRE VITAL »

 

Le premier exemple de ces dilemmes est bel et bien une question de vie ou de mort – sans la moindre ambiguïté à ce propos. Si les crues dans la région sont aussi terribles, c’est notamment parce que les terres agricoles autant que les habitations sont régulièrement situées à un niveau inférieur à celui des rivières. La majeure partie du temps, cela ne pose pas de problèmes, mais, en cas de crues, les zones plus basses sont inondées, et les eaux furieuses emportent tout – récoltes et habitants.

 

Pour s’en prémunir, les plus riches élèvent leurs constructions sur des monticules dépassant le niveau de l’inondation, mais les pauvres ne peuvent se permettre de voir les choses ainsi – et aussi « individuellement ». La coutume de la région les incite donc à construire en commun des « tertres vitaux », pas des habitations à proprement parler, mais de simples élévations de terrain destinées à un usage collectif – un refuge temporaire pour les paysans aux demeures submergées, le temps que le niveau de l’eau baisse et leur permette de rentrer chez eux… ou plutôt de constater les dégâts. Ces tertres sont bel et bien vitaux : sans eux, les paysans pauvres sont condamnés.

 

Ils n’en suscitent pas moins des conflits… surtout quand il s’agit, comme ici, d’élever semblable tertre sur les terres d’un propriétaire guère désireux de sacrifier ainsi ses richesses au bénéfice supposé de pouilleux qui croient, au seul nom de leurs craintes, pouvoir accaparer le bien d’autrui ! Aussi détestable soit le personnage, et brutal au travers de ses sbires, ses arguments, dans un registre distinct de celui de la morale, sont effectivement défendables : l’affaire est plus compliquée qu’il n’y paraît. Il faudra bien toute la sagesse d’un samouraï de Satsuma pour trancher la question… même si la cause des humbles est nécessairement la nôtre – en fait, la violence de l’hostilité entre les deux camps constitue elle-même un argument de taille !

 

LES MŒURS DES WAJÛ

 

L’épisode suivant, « Les Mœurs des wajû », est très proche dans son déroulé – mais se montre astucieux en décalant, disons, la thématique directement morbide, pour s’intéresser d’abord à des questions d’ordre économique, d’une certaine manière – questions qui, à terme, peuvent très bien s’avérer aussi fatales pour les paysans que dans « Le ʺTertre vitalʺ », mais pour l’heure indirectement.

 

Les wajû, à l’origine, désigne des « îles » ou « îlots » dans les méandres complexes des rivières – mais le terme a ensuite été appliqué aux zones à l’intérieur des terres tout aussi susceptibles que les îlots de disparaître sous les flots en cas de crue.

 

Or tous les résidents ne sont pas logés à la même enseigne – notamment en raison du niveau des villages par rapport au lit de la rivière : en cas de crue, les conséquences peuvent être tout autres ; or certains paysans sont portés à faciliter la tâche de la nature…

 

Ici, un conflit oppose deux villages voisins, mais dont le premier est bien plus haut que le second – l’évacuation des eaux des crues, ou même peut-être en sens inverse leur rétention, peuvent avoir des conséquences terribles. Et si, là aussi, nous sommes portés à adopter instinctivement la cause des paysans humbles du village le plus bas, le tableau n’en est pas moins complexe…

 

Pour décider de la question, il faudra tout le courage d’un samouraï de Satsuma opportun, qui passait là par hasard et ne savait rien de la question. Nous savons bien sûr comment cela va se terminer… et sans doute peut-on y voir un reflet (inversé, donc ?) du vieillard agressif du premier épisode.

 

LES BATEAUX DES WAJÛ

 

Ces trois premiers épisodes étaient assez brefs, et d’un format comparable, tournant autour de la trentaine de pages chacun. Les deux derniers épisodes du volume sont plus longs – quelque chose comme une soixantaine de pages chacun.

 

Hélas, « Les Bateaux des wajû » ne m’a pas vraiment convaincu… Mais c'est compliqué, là encore.

 

Il poursuit les thèmes esquissés dans les deux épisodes précédents, en se focalisant encore davantage sur les seules réalités locales, sans qu’il y ait nécessité cette fois pour les samouraïs de Satsuma d’intervenir ; par ailleurs, il s’agit bien à nouveau d’une opposition entre un riche exploitant (exploiteur) et des paysans pauvres pour lesquels il n’a que mépris… Mas il n’y a plus ici la moindre ambiguïté : le riche propriétaire est cette fois, non seulement un gros connard, mais aussi quelqu’un dont le pouvoir repose sur la seule force – à la différence de ses prédécesseurs des deux épisodes précédents, lui ne peut faire appel au droit, sinon à la seule loi du plus fort, et pas davantage à la morale, ou sinon une morale de prédateur… Disposant du monopole des bateaux de commerce sur les rivières locales, il en profite pour s’approprier toujours davantage de terres et de bénéfices.

 

Mais certains paysans pauvres ne comptent pas se laisser faire – et, à leur tête, le nommé Ginji. Et ils sont prêts à se battre. Mais les Owari-ya se sont emparés de la famille de Ginji, et menacent d'en exécuter les membres si Ginji et ses hommes ne cèdent pas !

 

Or Ginji laisse faire – il laisse son ennemi massacrer ses parents.

 

Jusqu’ici ça fonctionne assez bien – il y a là encore une vraie tension, quelque chose d’horrible se déroule sous nos yeux : que les victimes de la barbarie de l’oppresseur se montrent stoïques et braves face à la mort ou autrement faibles et geignardes, ce ne sont au fond que des avatars différents et tout aussi puissants de l’homme confronté à sa fin. L’entourage de Ginji est outré par la scène – et ses récriminations participent de l’effet produit.

 

Mais Ginji laisse faire, donc – au point de susciter la perplexité, puis la haine, de ses propres partisans. Il se battra enfin, quand le massacre aura été mené à terme ou peu s’en faut, et l’emportera – et tous alors de louer son courage et sa détermination ! « Détermination », oui : c’est le mot clef du récit...

 

Là, je dois avouer voir eu du mal – surtout, sans doute, pour des raisons culturelles : je ne comprends tout simplement pas le procédé de Ginji, je ne comprends pas pourquoi il ne s’est pas battu d’emblée… Je crois être bien conscient des difficultés d’ordre éthique que la confrontation des pensées occidentale et japonaise peut susciter – en fait, c’est à n’en pas douter justement une des choses qui m’intéresse tout particulièrement dans nombre de lectures récentes… et aux premiers chefs les gekiga de Hiroshi Hirata, ou Lone Wolf and Cub !

 

Pourquoi donc cela ne passe-t-il pas cette fois ? Au-delà du questionnement de la motivation de Ginji (peut-être trouble, d’ailleurs : la fin de l’épisode, en le montrant triomphant des Owari-ya, pourrait laisser entendre qu’à terme il ne se montrerait lui-même pas forcément beaucoup plus « juste » ?), même si ce questionnement est central, je crois que, ce que je n’ai pas compris et apprécié ici, c’est que, en « décalant » la morale samouraï sur une population paysanne, l’auteur l’a surtout rendue plus unilatéralement admirable – dimension déjà sensible dans l’épisode précédent, via un samouraï cette fois, mais c’est peut-être la répétition qui accentue l’effet ; or, dans l’épisode précédent, le samouraï s’attirait les louanges de la foule en se sacrifiant lui-même – ici, Ginji obtient le même résultat… en sacrifiant les autres ?

 

Un atout essentiel des BD de Hiroshi Hirata que j’ai lues, et là encore de Lone Wolf and Cub tout autant, c’est le questionnement de la morale samouraï – et tout particulièrement de cet « honneur », au cœur du propos dès les titres ; ici, pourtant, les louanges me paraissent presque virer à la caricature d’une notion convenue et démonstrative de « l’honneur » des bushi ; rien d’étonnant dès lors, je suppose, si je ne m’y reconnais pas, tant c'est la remise en cause de ces principes qui me parle avant tout...

 

LE TRANSFERT DE JÛZABURÔ

 

Le dernier épisode, aussi long que le précédent, retourne cependant sans ambiguïté aux authentiques samouraïs de Satsuma – et non à leurs dérivés paysans et locaux. C’est aussi l’occasion pour l’auteur de rappeler à notre bon souvenir un des quelques personnages principaux de la série : Jûzaburô Gondô.

 

Les samouraïs de Satsuma, dans cette phase qui précède les travaux à proprement parler, leur offrant l’opportunité de découvrir les lieux et leurs us et coutumes, sont comme de juste dévorés par la rancœur, en raison du traitement inqualifiable que le shogun leur impose ; mais ils obéissent tant bien que mal aux consignes du clan Shimazu, découlant de la politique prônée par le conseiller Hirata…

 

Ils ont cependant bien besoin d’un exutoire. Or, depuis leur départ de Satsuma, ils ne sont pas livrés à l’entraînement emblématique de leur école – consistant à frapper de 3000 coups de sabre un piquet, en hurlant, chaque matin : c’est ce qu’il faut faire !

 

Les samouraïs se livrent donc à leur exercice – un exercice bruyant… Un samouraï solitaire les accoste après coup, qui leur dit être au service des paysans locaux ; or les cris des samouraïs de Satsuma les ont proprement terrifiés… Il demande réparation pour les pauvres paysans.

 

Le jeune samouraï est moqueur ; en écho du vieillard du premier épisode, il ne dissimule guère, sous son expression globalement courtoise, une volonté affichée d’humilier les hommes du clan Shimazu… et ce d’autant plus qu’il est bien conscient que ses antagonistes ne pourront rien faire contre lui : la politique du conseiller Hirata est catégorique à ce propos ! Sa motivation est trouble, mais les faits parlent pour eux-mêmes.

 

Aussi le samouraï trouve-t-il un moyen particulièrement dégradant d’obtenir réparation, justement en s’inspirant d’une scène impliquant le conseiller Hirata dans le volume précédent : les paysans jetteront des pièce à la figure des samouraïs, qui devront encaisser (si j’ose dire) comme les vulgaires travailleurs qu’ils sont !

 

L’idée n’enchante certes pas les fiers bushi, qui sont toujours un peu plus humiliés, jour près jour, dans cette affaire… Mais effectivement : ils ne peuvent même pas protester.

 

Si ce n’est que se trouve parmi eux le jeune et bouillant Jûzaburô Gondô… Certes, en vassal fidèle, il acceptera le châtiment sans se plaindre. Mais après…

 

L’épisode m’a davantage parlé que celui qui précède – car le duel rhétorique est bien géré, avec une tension admirable, et les motivations de tout un chacun me paraissent plus compréhensibles. Dans la construction de ce troisième volume, cet ultime épisode opère de nombreux renvois, mais toujours avec pertinence. Ce n’est sans doute pas le moment le plus brillant de la série jusqu’alors, ni même de ce volume sans doute – même avec leur documentation cette fois écrasante, les épisodes 2 et 3 m’ont sans doute davantage parlé, en mettant l’accent sur de complexes dilemmes ; de même pour le sévère vieillard du premier épisode. Mais ça marche.

 

CONCLUSION

 

Globalement, il me paraît clair cependant que ce troisième volume m’a nettement moins parlé que les deux précédents. Encore une fois, sans qu’il soit mauvais pour autant, loin de là ! Même le quatrième épisode, avec l’indiscernable Ginji, n’est pas mauvais – il m’a seulement moins parlé. Les autres épisodes, a fortiori, ne méritent pas vraiment de blâme…

 

Mais il manque ici quelque chose, qui faisait des deux premiers tomes de si brillantes réussites. Un je ne sais quoi dont j’espère qu’il reviendra, d’une manière ou d’une autre, dans les trois tomes qui restent – puisque nous en sommes bien ici à la moitié de la série.

 

Nous verrons bien – car je ne compte certes pas m’arrêter là

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