"Melancholia", de Ryû Murakami
MURAKAMI (Ryû), Melancholia, [Melancholia], traduit du japonais par Sylvain Cardonnel, Arles, Philippe Picquier, coll. Picquier poche, [1996, 2003] 2007, 303 p.
Bon, allez, c’est pas tout ça, mais c'est que j’ai pris du retard, moi, après un mois parisien bien rempli et une semaine de pouponnage intensif dans le Vercors… Allez, hop, c’est reparti.
« Monologues sur le plaisir, la lassitude et la mort », tome 2, après le franchement pas bon Ecstasy.
On va la faire très brève, parce que ça n'en mérite pas davantage. Melancholia est en effet à peine moins mauvais que son prédécesseur...
Cette fois-ci, c'est Yazaki seul qui monologue, en confiant à la jeune journaliste Michiko « pourquoi » il est devenu SDF dans le Bowery. Enfin, en principe, hein.
Ce n'est en effet qu'un prétexte léger à une enfilade de digressions sans le moindre intérêt, pour donner au final la fâcheuse impression d'un « roman » écrit à la mitrailleuse, dans lequel il ne se passe strictement rien. Seul soulagement dans cette « histoire » dédiée à la lassitude : Murakami semble moins désireux d'y choquer le bourgeois.
Reste que c'est chiant comme la pluie, et que l'intérêt m'échappe pour le moins...
Je doute que l'ultime volet, Thanatos, redresse véritablement la barre, mais on verra bien... En attendant, je crois de plus en plus que Ryû Murakami n'est décidément pas fait pour me plaire...
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