"Dondog", d'Antoine Volodine
VOLODINE (Antoine), Dondog, Paris, Seuil, coll. Points, [2002] 2003, 365 p.
Poursuite de l'exploration du corpus volodinien. Après les brillants Des anges mineurs et Bardo or not Bardo, qui m'ont plus que convaincu, je passe à ce Dondogque l'on m'a de même très fortement recommandé. Ou plutôt je suis passé à ce Dondog. Je l'ai en effet lu il y a quelque temps de cela, et il m'a de même fait forte impression, même si probablement un poil moins que les deux titres précités. Pour dire les choses, du temps s'est écoulé depuis ma lecture de Dondog... et je crains de n'en avoir quasiment rien retenu. D'où un poil en dessous des deux autres. Bon cela dit. Bon d'une manière très volodinienne, si j'ose dire, qui tient du choc esthétique vaguement primaire.
Essayons donc d'en retracer les grandes lignes. Il y a ici une histoire de blatte, d'Untermensch. Dondog est un moins que rien. Il a été enfermé dans un camp (forcément, un camp), il en sort. Avec trois noms en tête, trois noms qui pulsent pour une vengeance. Avec une aide chamanique, Dondog saura leur faire un sort. En attendant, Dondog arpentera un pays noir « sans temps ni espace ». Un pays que nous ne connaissons pas vraiment, ou peut-être que si. Oui, tout est familier d'une certaine manière. On y reconnaît une sorte d'univers soviétique (on ne parle pas encore, sauf erreur, de deuxième Union soviétique). Au-delà, on manque de certitudes. On dispose d'impressions, de sentiments, d'archétypes. On baigne dans l'univers volodinien, ou, au-delà, post-exotique. De là à dire qu'il y a bel et bien une histoire à suivre... Peut-être. Je ne sais plus. Sur le moment, peut-être...
Vous comprendrez bien que, dans ces conditions, je ne peux pas me livrer à un compte rendu honnête et utile.
J'essayerai de me montrer plus loquace pour Terminus radieux, mais ça s'annonce pas évident là non plus...
Commenter cet article