"Hombre", d'Elmore Leonard
LEONARD (Elmore), Hombre, [Hombre], traduit de l'anglais (États-Unis) par Élie Robert-Nicoud, Paris, Rivages, coll. Noir, [1961] 2004, 172 p.
Bon... Encore un problème pour chroniquer un livre lu il y a quelques semaines de cela et qui ne m'a laissé quasiment aucun souvenir... Sauf qu'à la différence de ce qui s'était produit pour Le Fil de l'horizon d'Antonio Tabucchi, le bilan est cette fois clairement négatif. La seule chose dont je me souviens, concernant Hombre d'Elmore Leonard, c'est que je ne l'ai pas du tout aimé, et que je me suis fait atrocement chier à le lire.
Vous vous en souvenez peut-être, j'avais été un poil déçu par 3 heures 10 pour Yuma, recueil de nouvelles western de l'auteur. Je ne comptais cependant pas m'arrêter là, et désirais lire d'autres westerns d'Elmore Leonard, auteur phare du genre. Mon choix s'est donc porté sur Hombre, court roman de 1961, également adapté au cinéma (en 1967, par Martin Ritt, avec Frederic March et Paul Newman), et d'excellente réputation. Et je dois avouer que je ne comprends pas cette pluie d'éloges pour ce roman qui m'a fait l'effet d'être au mieux médiocre, et en tout cas assez franchement laborieux.
Le roman prend le prétexte d'un voyage en diligence en plein désert. Les passagers sont censément croquignoles. On y compte notamment John Russel, dit l'Apache. Russel est blanc, mais a été élevé par les Indiens, et se sent plus indien que blanc. Bon... Un personnage vaguement miroir, ensuite, avec une femme qui a été enlevée par les Indiens, et sort tout juste de sa longue captivité. Un brigand, également, qui, avec ses camarades, tend une embuscade à la diligence pour détrousser un richouze. Les mauvaises graines se barrent avec la flotte. Russel devient dès lors le seul espoir des autres passagers, et fera tout pour les sauver et régler tant qu'à faire leur compte aux voleurs.
Voilà. Une base assez classique, qui met une touche de huis-clos dans le désert. Un héros façon dur qui a la classe, mal aimé mais qui sauve tout. Et c'est à peu près tout.
J'ai trouvé ça extrêmement laborieux, bourré de clichés et d'un ennui mortel.
Et je n'ai rien d'autre à en dire.
Je crois que je vais m'arrêter là pour ce qui est d'Elmore Leonard...
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