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"Jeremiah Johnson", de Raymond W. Thorp & Robert Bunker

Publié le par Nébal

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THORP (Raymond W.) & BUNKER (Robert), Jeremiah Johnson. Le Mangeur de Foie, [Crow Killer], traduit de l'anglais par Frédéric Cotton, préface de Xavier Daverat, Toulouse, Anacharsis, coll. Famagouste, série « Au plus proche du Far West », [1958, 1969] 2014, 279 p.

 

 

 

Bon, je vais tâcher de revenir sur cette énième lecture western, due aux très recommandables éditions Anacharsis, dont j'ai déjà évoqué en ces pages plusieurs des publications de la série « Au plus proche du Far West ». Celle-ci, comme les précédentes, a le cul entre deux chaises, hésitant entre l'histoire et la fiction. Mais la tentation est grande, ici, de dire une fois de plus : « Print the legend ! » Avouez : le montagnard revêche, à poil dans la neige, qui a pour seule arme et pour seules victuailles la jambe coupée d'un Indien de ses ennemis, ça a une certaine gueule ! On est là en plein dans une certaine forme de mythe du western, et il n'y a rien d'étonnant à ce que ce l'histoire de cette vendetta brutale ait inspiré un fameux film à Sydney Pollack avec Robert Redford dans le rôle-titre, « aux antipodes duNature Writingclassique : c'est une ode à la sauvagerie brute. »

 

 

 

Hélas, je manque de souvenirs me permettant de revenir sur cette légende en lui faisant honneur... J'ai conservé quelques éléments importants, et notamment le fond de vendetta du héros Jeremiah Johnson contre les Indiens Crows ; la suspicion de cannibalisme, bien sûr, est également présente, témoignant tant de la méchanceté que de la sauvagerie du principal protagoniste de cette histoire.

 

 

 

Mais que puis-je dire au-delà ?

 

 

 

J'ai lu ce livre hors normes il y a un petit moment déjà et, si je me souviens l'avoir apprécié, notamment pour son outrance, les éléments essentiels qui m'auraient permis d'en faire une chronique valable m'ont fui depuis bien trop longtemps...

 

 

 

Je vais donc devoir me contenter de ceci : faites-moi confiance, ce Jeremiah Johnsonest à la hauteur de sa légende. Aussi répugnant que drôle...

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