"L'Appel de Cthulhu : Les Masques de Nyarlathotep" + "L'Ecran"
L’Appel de Cthulhu : Les Masques de Nyarlathotep
L’Appel de Cthulhu : Les Masques de Nyarlathotep. L’Écran
Les Masques de Nyarlathotep est à coup sûr une des plus célèbres – et des plus amples – campagnes jamais écrites pour L’Appel de Cthulhu. Conduisant vos investigateurs aux quatre coins du monde sur les traces de l’expédition Carlyle, elle les amènera à affronter quatre des 999 avatars du Messager des Dieux Extérieurs : la Langue Sanglante, le Pharaon Noir, la Chauve-Souris des Sables et la Femme Boursouflée. Sans-Détour vient de rééditer ce monument sous une fort belle présentation (et encore, je ne vous parle pas de la version collector) : une boite comprenant huit livrets (les six chapitres plus l’introduction et les aides de jeu), à laquelle il faut ajouter un écran spécial accompagné d’un scénario supplémentaire.
Tout commence à New York au milieu des années 1920, alors que les investigateurs sont sur la piste d’un journaliste qui aurait trouvé des éléments nouveaux concernant le sort de l’expédition Carlyle, disparue au Kenya quelques années plus tôt. Et il semblerait bien que le bonhomme ait soulevé quelque chose ; aussi est-il rapidement assassiné… Mais ce n’est que le début pour les investigateurs. En six chapitres (New York, Londres, Le Caire, Kenya, Australie, Chine), ils auront l’occasion d’affronter les multiples avatars du Chaos Rampant et ses innombrables serviteurs, et c’est bien le sort du monde qui est en jeu, à terme.
Pas grand-chose à redire : les éditeurs ont réalisé un très beau boulot, et cette campagne mythique – aha – n’a pas trop pris de coups de vieux. Les premiers chapitres – New York, Londres, Le Caire, Kenya – m’ont l’air tout à fait intéressants (si Les Secrets de New York est dispensable, Les Secrets du Kenya m’a l’air utile, par contre). Je serais un peu plus réservé, malgré l’exotisme, pour les deux derniers chapitres (Australie, Chine), où ça commence à devenir vraiment la foire aux cultistes (le scénario chinois étant très franchement pulp, peut-être trop)…
En attendant, il y a quand même amplement de quoi faire dans cette jolie boiboite. À noter qu’il y a une fausse piste par chapitre, plus ou moins intéressante, sauf pour le chapitre new-yorkais (mais le scénario qui accompagne l’écran de la campagne joue ce rôle – aha), et deux pour le chapitre australien (un scénario est issu de Terror Australis). Tout cela promet des heures de jeu, et je dois dire que j’ai hâte de m’y mettre…
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