"L'Appel de Cthulhu : Les Oripeaux du Roi"
L’Appel de Cthulhu : Les Oripeaux du Roi
Je poursuis mon exploration des scénarios et campagnes publiés par Sans-Détour pour L’Appel de Cthulhu. Pour ce qui est des campagnes, j’étais resté sur un très mauvais souvenir avec la très (trop) « old school » Les Ombres de Yog-Sothoth (qui n’avait d’ailleurs pas grand-chose à voir avec Yog-Sothoth). Aussi est-ce avec une certaine appréhension que j’ai entamé la lecture des Oripeaux du Roi, qui fut en son temps la première campagne éditée par Sans-Détour.
Ben j’avais tort, car ce fut bel et bon.
Les Oripeaux du Roi débute à Londres en 1928, alors que les investigateurs (idéalement au moins un aliéniste et si possible un ou plusieurs artistes) sont conviés à la représentation par une troupe de théâtre amateur d’une pièce inspirée du Roi en jaune (la pièce maudite, donc ; voyez ici). Évidemment, ça tourne plutôt mal… Mais les vrais soucis vont commencer par la suite quand, en enquêtant sur les délires d’un fou, les investigateurs vont entrevoir l’existence d’un culte d’Hastur, visant à appeler le Grand Ancien sur Terre… Voilà pour ce qui est de la première partie de cette campagne, jusqu’alors irréprochable, et composée d’un prologue et de cinq chapitres.
La deuxième partie constitue une sorte d’entracte, en seulement deux chapitres, qui conduiront les investigateurs dans la vallée de la Severn chère à Ramsey Campbell récupérer auprès d’adorateurs de Shub-Niggurath les éléments indiquant que les frères du Signe Jaune n’en ont pas terminé.
En découle la troisième partie (cinq chapitres), qui amènera les investigateurs à faire un long voyage… jusque sur les plus hautes cîmes de l’Himalaya !
Si les deuxième et troisième parties sont un peu moins convaincantes que la première, le niveau reste très bon : les différentes étapes de la campagne s’enchaînent bien, et la trame reste lisible sans être trop linéaire du début à la fin. De la belle ouvrage donc, que j’ai hâte de faire jouer.
Hastur Hastur Hastur !
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