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"Waylander II", de David Gemmell

Publié le par Nébal

Waylander-II.jpg

 

 

GEMMELL (David), Waylander II : Dans le royaume du loup, [Waylander II – In The Realm Of The Wolf], traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Alain Névant, Paris, Bragelonne – Milady, [1992, 2000, 2004] 2010, 443 p.

 

Ben voui. J’étais en Dordogne, j’avais fini les « Livres de sang » de Clive Barker, et je me suis dit : Dordogne = David Gemmell = BEUAAAAAAAAAAAAARH. Alors j’ai lu Waylander II : Dans le royaume du loup, suite de Waylander (ah bon ?), faisant partie, plus largement, du cycle « Drenaï ».

 

 

Par les couilles de Shemak (comme aime à jurer un des personnages du roman), quelle purge ! Certes, c’est du Gemmell, alors je ne m’attendais pas exactement à un chef-d’œuvre, mais j’espérais du moins une bourrinade divertissante (BEUAAAAAAAAAAAARH, quoi). Mais non. Non, là c’était vraiment pas possible. Je crois que c’est le pire Gemmell que j’ai lu (oui, je sais, je dis ça presque à chaque fois, mais, pour le coup…). Entendez par-là que ce roman absolument dénué d’originalité reproduit tous les défauts des précédents en les accentuant. Tout y passe, absolument tout.

 

Mais voyez plutôt. Nous sommes une dizaine d’années après Waylander. L’assassin devenu gentil, de son vrai nom Dakeyras, vit avec sa fille (adoptive) Miriel dans un trou perdu de Drenaï. Son épouse Danyal est morte cinq ans plus tôt, et il la pleure toujours, bouhouhou. Mais il va être contraint de sortir de sa réserve quand un contrat va être placé sur sa tête : la Guilde des assassins s’est vu confier pour mission d’abattre Waylander par un mystérieux commanditaire, et la prime est conséquente. Aussi, tout un tas de vilains se ruent sur les traces de notre héros et de sa fille ; seulement voilà, les deux savent ach’ment bien se battre (même si la petite est amenée à prendre des leçons d’un ex-gladiateur bourru), et massacrent tous ceux qui approchent… ou s’en font des alliés, tout compte fait, hop, comme ça, fastoche.

 

Mais la meilleure défense, c’est l’attaque, hein. Alors Waylander, Miriel et leurs petits amis sortent de leur trou perdu et, suite à un imbroglio politique pour le moins confus et riche en coïncidences qui tombent super bien, se retrouvent – comme d’hab’ – impliqués dans une trame plus complexe, qui les dépasse nécessairement, mais dans laquelle ils auront un sacré rôle à jouer, parce que bon. Et puis il faut bien des grosses scènes de bataille, après tout, sinon ça ne serait pas du Gemmell… Alors hop : de se rendre chez les Nadirs.

 

Tous les clichés sont là, du héros nécessairement vieillissant (y en a même deux, tant qu’à faire) à la conclusion forcément bâclée, en passant par les amitiés improbables, la philosophie de comptoir, les méchants très très méchants, les Trente, les « il n’était pas vraiment mort, en fait » et le siège intenable. Plus un peu de cul pour la forme.

 

Et le résultat est parfaitement navrant. David Gemmell, dans le cycle « Drenaï » tout du moins, écrit toujours la même chose, et là ça ne passe tout simplement pas, tant le caractère artificiel de l’intrigue saute aux yeux. Alors, non, pas de BEUAAAAAAAAAAAAAAARH : juste un mauvais roman, chiant comme la pluie, mal écrit, encore plus mal construit, absolument dénué du moindre intérêt. Faut vraiment que j’arrête de perdre mon temps avec ça, moi ; au début, c’était rigolo, mais là ça devient pénible…

 

Beuarh mon cul, tiens.

CITRIQ

Commenter cet article

N
La non-subtilité plutôt !!! :p
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N
Tu n'as rien compris à ce roman en fait ... :p
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N
<br /> <br /> Ca doit être ça. La subtilité m'en a échappé.<br /> <br /> <br /> <br />
G
Le masochiste n''est pas l'éditeur, mais ce sont les nombreux acheteurs.<br /> Gand mal leur fasse.
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E
De l'un part d'un des éditeurs de Kevin J Anderson voilà qui prête à sourire.
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G
Non, c'est du masochisme, aujourd'hui considéré plus comme une pathologie que comme un vice.
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E
Je te pensais vacciner contre Gemmell mais non... tu remets le couvert.<br /> A ce niveau là c'est du vice !
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