"Le Fil de l'horizon", d'Antonio Tabucchi
TABUCCHI (Antonio), Le Fil de l'horizon, [Il Filo dell'orizzonte], traduit de l'italien avec la collaboration de Bernard Comment et de l'auteur, traduction révisée, Paris, Gallimard, coll. Folio, [1986, 1988, 2006] 2009, 110 p.
Bon. Je suis confronté à un problème de taille. J'ai acheté Le Fil de l'horizon d'Antonio Tabucchi il y a quelques mois de cela, étant en quête de livres courts, et sur les conseils de ma libraire préférée. Je l'ai lu il y a quelques semaines, et crois avoir trouvé cela plutôt bon, effectivement. Mais je ne peux pas prétendre en avoir conservé un bon souvenir. Car le fait est que je ne me souviens absolument plus du tout de ce court roman que la quatrième de couverture, en s'avançant quelque peu, qualifie d' « inoubliable ». Pas de bol, je l'ai en effet oublié... Et je fais comment pour en parler, moi, maintenant ?
Il ne me reste plus que quelques éléments, bien insuffisants pour en livrer une vraie chronique. Je me souviens que la chose, une sorte de faux roman policier, se passe dans une ville du bord de mer, qui n'est pas nommée mais pourrait bien être Gênes. Le « héros » (c'est vite dit) travaille dans une morgue, et s'appelle Spino, nom qui n'est pas sans évoquer de l'aveu même de l'auteur celui de Spinoza, philosophe que, je plaide coupable, j'ai assez peu pratiqué, ce qui m'enlève autant d'indices permettant de vous dire de quoi ce Fil de l'horizon parle au juste. Il y a eu un meurtre, et donc un cadavre, anonyme (enfin, plus ou moins : il semblait s'attribuer lui-même le « nom » de Carlo Noboldi). Et Spino décide donc d'enquêter de lui-même sur l'identité de ce mystérieux macchabée.
Voilà en gros le point de départ de ce Fil de l'horizon, fuyant comme son nom l'indique (autant pour le caractère « inoubliable »). Je me souviens (si j'ose dire...) avoir trouvé cela assez malin et élégant. Je crois, oui, avoir plutôt aimé ce très court roman d'Antonio Tabucchi. Mais pourquoi au juste ? Je ne sais plus... Et je ne sais plus non plus vous dire au juste de quoi cela parle.
Oui, ce texticule prétendument critique est donc parfaitement inutile, et vous m'en voyez désolé.
Il faudra peut-être, un jour, que je relise ce Fil de l'horizon. Après tout, il est court, et ne prendra donc guère de temps...
En attendant, je vous laisse ce constat d'échec, navrant bien davantage pour moi, lecteur déficient, que pour l'auteur qui n'a sans doute rien à se reprocher.
Désolé...