"Griffintown", de Marie Hélène Poitras
POITRAS (Marie Hélène), Griffintown, Paris, Libella – Phébus, coll. Littérature française, [2012] 2014, 171 p.
Bon, vous le savez déjà, que j'ai du mal à chroniquer, en ce moment. Ca n'a rien à voir avec le choix du bouquin. Maintenant, il est vrai que si le bouquin est, euh, disons « improbable », ça n'arrange rien à l'affaire. Et c'est bien le cas de figure que soulève Griffintown, roman qui a par ailleurs reçu le prix France-Québec 2013. Oui, c'est un roman pour le moins improbable, et je me suis pas mal demandé pourquoi j'en avais avait fait l'acquisition. La vraie raison se trouve probablement dans l'abus du mot « western »... Quoi qu'il en soit, je l'ai lu. Et ma foi, ce n'était pas si pire. C'était même plutôt bien écrit. Et il s'y passait des choses, ce qui est quand même dingue. Oui, des choses : du vrai crime ! Les protagonistes ne se contentent pas de se promener dans la lignée de leurs chevaux. Non, il y a de la vengeance dans l'air...
Il ne me paraît pas opportun de détailler ici tout ce qui se produit dans ces quelques dizaines de pages. Ce serait un moyen finalement assez sûr de leur faire perdre tout intérêt. Contentons-nous donc de dire qu'il se passe des choses, qu'on s'attache aux pas de plusieurs personnages et que l'on arpente avec eux le pavé de Griffintown. La peinture est belle, riche de détails, Le microcosme qui y est dépeint est vivant.
Que dire de plus, maintenant ? Là, je sèche... Comme vous le savez, j'ai en ce moment bien des difficultés à rédiger mes chroniques ; celle-ci est encore un peu pire que d'habitude... Elle demande à être abordée avec moult précautions, et je ne me sens pas de taille... Aussi vais-je botter en touche. Griffintown, voilà, c'est pas passionnant, mais on s'y emmerde pas trop non plus. Et puis c'est plutôt bien écrit... Le paysage comme les protagonistes sont vivants, et ce n'était mine de rien pas si facile à obtenir.
Et je ne me sens aucune légitimité pour en dire davantage...