Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

"La Horde du Contrevent", d'Alain Damasio

Publié le par Nébal

La-Horde-du-Contrevent.jpg

DAMASIO (Alain), La Horde du Contrevent, [s.l.], La Volte, 2004, 521 p.
 
O_o Néb le Benêt peinait sur l’âpre pente de l’Acritique. Succombant à la morphlemme, il avait chu de son char à beaufs, et était désormais seul, pouleillant de peur dans la triste solennité de la Colline Insurmontable. Le vent violent virulait à ses oreilles transies, porteur des menaces iconoclastes et des itératives malédictions proférées jadis par les primitives hordes de lectueurs. Les dangers abondaient en ces terres pourtant si souvent parcourues. Parce que si souvent parcourues. Les Herméticianistes, ces terribles pirates à la communication défaillante montés sur de fringants canassons hauts sur pattes et carapaçonnés de papiers imprimés, avaient bien failli terrasser Néb, qui n’avait dû son salut qu’à la providentielle apparition d’un terrier de lapin où se calfeutrer et laisser faire. Les nomades filèrent bien vite, mais ce fut bientôt tempête. Exorbité, suant, le Peigne-cul labourait son triste gîte de spasmes incontrôlables, confronté qu’il était à de vigoureuses résurgences incongrues du Premier Œil : « Fouchtra ! La pagination inversée ! » Et : « Tudju ! Les dédicaces similipoétiques et l’exergue plateaunicienne ! » Et bien vite, nouvel assaut : « Assaaaaaaaaaaaah ! Les ch’tits glyphes ! »
 
Et puis il y eut un répons :
 
- Pouacre, un Peigne-cul…
 
A l’orée du terrier, face à Néb, deux bottes tressées de cuir. Le Benêt redressa la tête. C’était un lectueur, le regard fier, le sourire narquois. A son brassard, Néb reconnut un membre éminent de la 3207e ; un Caritique, à en juger par les épais volumes qui parsemaient sa ceinture cloutée. Derrière, il y avait la Horde entière, rigolarde et l’air mauvais ; le Peigne-cul, terré dans sa lapinaderie, offrait à ces Damasiens une distraction fort bien venue.
 
Le Caritique hissa Néb d’un geste brusque ; puis s’avança un de ses comparses, l’air tout aussi noble, le Styloscribe à la plume alerte, plus débonnaire d’aspect :
 
- Salut à toi, quidam ! Et bénis ce jour : tu as devant toi la 3207e Horde des Lectueurs, celle qui aura l’audace d’atteindre le sommet de l’Insurmontable !
 
Et les autres de répondre en chœur :
 
- AHOU !
 
Avant d’entonner, testostéronisants :
 
Les Nous-autres, c’est pas des pédés !
Moi j’te dis qu’on va y arriver !
AHOU !
 
Ils saluèrent la cime du poing droit, et restèrent en contemplation extatique le temps d’une Citation. Au loin, portée par le vent, on discernait une hideuse et ridicule musique ; Néb en trembla de tous ses membres. Mais le Styloscribe le prit par l’épaule :
 
- Laisse, bouseux. Ca n’est jamais qu’un écho raggaïsant de l’odieux « Cappizzano » alyvanesque. A cette distance, ça n’est pas bien méchant… Mais ceux qui ont emprunté la Onzième Piste n’y ont pas survécu.
 
Tous, ils semblèrent se recueillir. « Kaïïï ! Kaïïï ! », hurla le Caritique, chevauchant les contre-temps. Puis ils se tournèrent à nouveau vers Néb, avec un sourire à la chaleur calculée.
 
- Qui es-tu, Peigne-cul ?
 
- Oh, ben, j’étions l’Néb le Benêt, humble bouseux de la campôgne, là, en bôs. Vouaye, tout en bas, là-bôs… Et j’avions monté la butte avec mes bestiaux, mais je m’a tombé…
 
Ils éclatèrent d’un rire sardonique. Puis le Styloscribe reprit :
 
- Tu t’as tombé. C’tions pô d’chance, hein… Ou plutôt, si ! Car tu vas avoir l’honneur d’assister à une Présentation !
 
Ils sautillèrent sur place en battant des mains. Cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pu se livrer à ce petit jeu. Le Caritique s’avança, c’était à lui de procéder :
 
- Vois, la Fiente ! Et admire ! Nous sommes la Horde, la seule, la vraie ! Pour ma part, je suis Ex-Huber, Caritique de son état et trouvère à ses heures gagnées ; ou plutôt devrais-je dire §² !
 
Néb, interloqué : « §² ? »
 
Ex-Huber rit à s’en briser les côtes : « Mais oui ! Comme tu es O_o ! »
 
- O_o J’étions O_o. Ah. Bon.
 
Néb se sentit quelque peu dépossédé, mais s’abstint de protester. Le Styloscribe lui adressa un sourire amical :
 
- C’est facile, l’ami. Il suffit de se reporter à la Liste, et cela coule de source !
 
- O_o Ben voui, mais ça servions à quoi ?
 
- §² C’est plus joli, voilà. Une différence qui ne coûte pas grand chose, et peut bien occuper la conversation pour une quinzaine de lignes. Il va falloir t’y faire… Mais reprenons : le brave homme qui te prend si sympathiquement sous son aile protectrice » – il ricana à pleine dents – « c’est notre Styloscribe, notre guide et maître, le puissant et incomparable Hagar, c’est-à-dire >&&<.
 
Le grand homme s’inclina, et fit la révérence. Puis il pointa le doigt en l’air, face à la cime, et claqua de la langue, avant de noter sur son cahier :
 
                                                            _________~~é~_____________                  >&&<
 
                                                                                                                _____
            ________                    __
____                            __
 
Il montra alors à la Horde ce qu’il venait de griffonner et salua de la dextre. Tous l’applaudirent. Néb suivit – il ne voulait pas commettre d’impair – mais demanda néanmoins :
 
- O_o Heu… C’étions quoi ?
 
- §² Ce que je venais de dire. Ne trouvez-vous pas que c’est, hey ! joli ?
 
- >&&< Hey !
 
- Bof…
 
Celui qui venait de s’exprimer était un petit homme trapu, tout de noir vêtu, et couvert de breloques argentées d’un goût douteux. Ex-Huber cracha à ses pieds.
 
- §² Je n’en attendais pas moins de notre Pousse-moderne… Mais la tradition exige pourtant qu’un de ces ersatz de sous-Caritique sans âme accompagne toute horde ; nous avons hérité du pire, le bouffi, l’arrogant, le vilain Bobobov ! » Il se tourna vers Néb : « Traduis. »
 
- O_o Heu… Heu… *$ !) ?
 
- §² Tu vois quand tu veux ? C’est presque ça : *$ !)°, voilà. Oui, c’est moche. Mais cela sied à merveille à ce grotesque randonneur du dimanche…
 
Bobobov rota. Et Ex-huber poursuivit dans un soupir :
 
- §² Bon, on achève, parce que ça commence à me saouler.
 
- >&&< Caritique ! Tu as une tâche à accomplir !
 
- §² Certes, Maître. Veuillez pardonner cet écart. Je disais donc : le temps presse, et l’art me coûte ; l’hydromel me monte à la tête, et ma raison chavire ; allons, à l’inévitable, la Fin qui se dresse là-bas au loin, ultime refuge, salutaire hospice ! Vois-tu ce nain signifiant ? Il s’agit de Jo Moder, notre Inentendu. Et il ne sert à rien. Alors, Néb, Jo Moder, aka… ?
 
- O_o Eh bien, je dirions ¤.
 
- §² Voilà.
 
- ¤ Salut…
 
- O_o Et les autres, là derrière ? » Ils étaient bien encore une vingtaine.
 
- §² C’est des figurants, on s’en fout. Pardon : ces tristes hères sont quantité négligeable, et il n’est guère nécessaire que l’on s’y attarde. Leur unique tâche, c’est, hey ! de m’applaudir.
 
Et ils applaudirent.
 
Hagar se tourna vers Néb.
 
- >&&< A toi, maintenant. Dis-nous tout. Qu’en penses-tu, si tu penses ?
 
- O_o Oh, ben, moué, j’trouvions ça plutôt chouette, hein, et pis…
 
- §² AAAAAAAAAAAAAAARGH ! Halte ! C’en est trop ! Suffit ! Kaïïï ! Kaïïï !
 
- *$ !)° Cela m’est fort pénible, mais je suis bien obligé d’appuyer le pédant. L’élocution du bouseux est blasphématoire, et nous n’y survivrons pas… Qu’il avale donc ceci !
 
Il tendit au Peigne-cul une petite flasque d’Edithe. La boisson était renommée pour ses qualités syntaxiques. Néb avala, et s’en trouva bientôt transfiguré.
 
- *$ !)° Ce qu’il dira ne sera pas plus intelligent, mais nous pourrons au moins le suivre, avec un petit effort. Reprends, petit.
 
- O_o Merci, Pousse-moderne. Et veuillez m’excuser, Caritique. Je disais donc : dans l’ensemble, j’ai vraiment aimé. Il y a de la recherche, les personnages sont attachants, et quelques passages sont particulièrement réussis, avec une atmosphère riche et une action trépidante. Le style, s’il n’est pas parfait – j’y reviendrai – est quand même le plus souvent intéressant, très sonore, et j’ai toujours aimé ce genre de textes qui donnent envie d’être lus à voix haute… Une lecture très agréable, que je ne regrette en rien ; à vrai dire, je jetterais même volontiers un œil sur les autres productions du damasial. Ceci dit je ne crierai pas au chef-d’œuvre, comme beaucoup l’ont fait : il y a quand même de nombreuses lourdeurs et autres maladresses qui viennent gâcher la lecture, et sont même parfois franchement agaçantes ; faut reconnaître que c’est effectivement très prétentieux, et que ça n’a pas toujours les moyens de ses ambitions ; on se serait allègrement passés des assez nombreuses gratuités qui parsèment ce roman à mon sens trop long, par exemple les divers « exercices de style », totalement injustifiés, et, qui pis est, souvent guère convaincants, qui cassent le rythme du récit et donnent un peu l’impression d’un auteur qui apprécie par-dessus tout se regarder écrire. Le damasial ne se prend pas pour de la merde, et, à bien des égards, il a raison ; mais, pour parler crûment, un coup de pied au cul lui aurait probablement fait le plus grand bien, en l’incitant à gommer ces travers. Là, on aurait pu parler d’un excellent roman, et même d’un chef-d’œuvre ; en l’état, c’est « seulement » très bien. Pour ce qui est de la « profondeur » attribuée à l’œuvre, par contre, j’avoue rester assez sceptique. Et je ne comprend vraiment pas pourquoi on s’est autant pris la tête dessus. Je n’en vois pas l’intérêt, si ce n’est de jouter stérilement contre d’autres lectueurs, pour déterminer qui c’est qu’a la plus grosse, d’intelligence (ou de culture…). C’est pourquoi j’ai entamé l’ascension de la Colline Insurmontable : je ne sais pas, et voudrais savoir. Heu… voilà.
 
Ils le regardèrent un instant, l’air perplexe. L’inentendu oscilla de la tête. Puis ils explosèrent de rire ; Ex-Huber, qui avait l’hilarité franche, en vint à se rouler par terre ; on eut dit qu’il allait succomber d’un instant à l’autre, tant son teint rougissait. Puis il se calma, s’assit sur la pente herbeuse, aspira à grande goulées, et :
 
- §² Le rustique Néb ne saurait éristiquer…
 
- *$ !)° Certes. Ce que tu dis, bouseux, n’a aucun intérêt.
 
- >&&< Il est vrai… Allons, Néb, tiens ta place : candidise, Peigne-cul, et laisse l’exégèse aux Panglossateurs !
 
- §² Prenons le style, par exemple. Tu dis des bêtises… Damasio, c’est bien, Damasio, c’est beau. Je suis Caritique, alors je sais de quoi je parle.
 
- *$ !)° Tu avoueras que ça boursoufle, quand même…
 
- §² Oui-da, et pour le mieux. C’est qu’il s’agit de poésie, vois-tu. Et, de toutes façons, il n’y a pas que cela. C’est un texte puissant, mâle. C’est un texte adroit.
 
- *$ !)° Oui, c’est plein de mâle adresse.
 
- §² Ah. Je te vois venir : les ruptures de ton, les anglicismes incongrus, les niveaux de langage qui voltigent, les jeux de mots laids… Sache que ces attentats musicaux sont le fruit d’une volonté inébranlable. Sache que c’est de l’arythmie.
 
- *$ !)° C’est arthritique…
 
- O_o C’est l’art qui trique ?
 
- *$ !)° Ou qui trinque…
 
- >&&< Ah. Après les jeux de mots, déboulent les jeux de veaux…
 
- O_o Les jeux de mots démoulent les je te vaux ?
 
- *$ !)° C’est caca ! C’est cacaaaaaaaaaaa !
 
- §² C’est divin ! C’est diviiiiiiiiiiiiiiin !
 
- *$ !)° Je dis vain.
 
- ¤ Je dis fin ! Paix, paix !
 
- *$ !)° Pet !
 
- §² Fi des vœux de Jo ! La Damasionnaise est bonne !
 
- *$ !)° Au début, elle est froide… Et sur le tard, elle est périmée.
 
- §² Je te pède à la gueule ! Mange ce smash, charogne !
 
- *$ !)° Evité ! Evité ! Nananananère-euh !
 
- ¤ Mes frères ! Je vous en prie ! Ce n’est qu’exercisage à l’appréhension de la technicité, putain !
 
- >&&< Et si nous abordions le sens, peut-être le débat sera-t-il moins rance ?
 
- O_o Ben, moi, j’aimerais bien, vu que c’est surtout pour ça que…
 
- *$ !)° Le sens, au direct comme au figuré, c’est celui de la poubelle…
 
- §² Ah, non ! Je ne saurais permettre que l’inkulture de Bobobov souille de ses doigts graisseux et probablement perryrhodaniens ce tétanisant artefact inégalé et lable ! C’est que cela ne se contente pas de boursoufler, voyez-vous, bande de mécréants antikhagneux : cela deleuze ! Cela gattarise !
 
- O_o Cela présocratise ? Il y a ici un peu de grec, me semble-t-il…
 
- *$ !)° Dans un sens, jeune présomptueux, cela socratise bien profond les drosophiles.
 
- §² Honte sur toi, le crapaud perclus d’ignorisme ! L’important, ici, c’est le Devenir !
 
- O_o C’est quoi ?
 
- §² Lis, le gland, et laisse faire les grands. En d’autres termes : Deviens !
 
- ¤ Oui, deux « viens » valent mieux qu’un « dégage »…
 
- §² Serait-ce persiflage ?
 
- *$ !)° J’en revendique le monopole ! Moi je souffle, et toi tu cuistres. La distribution des rôles est inamovible.
 
- O_o La distri quoi ?
 
- *$ !)° Pardon : le casting.
 
- ¤ Assurément. D’ailleurs, je…
 
Mais ils ne purent prolonger l’interminable débat. Surgit en effet un puissant vortex aux effets stylistiques virevoltants, qui balaya la pente sur toute sa largeur, et duquel émergea bientôt un Cône.
 
- §² Là, voyez, je vous le disais ! Je vous le disais ! » Ex-Huber sautillait, une joie juvénile déformait ses nobles traits. « Le Cône ! Il finit par nous accorder sa grâce ! Voyez, mes frères ! C’est là l’instrument du Devenir ! »
 
Ils s’avancèrent tous vers le vortex. Seul Néb, terrorisé, n’osa approcher l’étrange phénomène, et préféra retrouver l’abri de son terrier. Il regarda cependant.
 
- §² Le Cône ! Le Devenir !
 
Et ils devinrent. Après le passage du Cône ne resta que du foin. Le vortex disparut comme il était arrivé, et Néb surgit de son antre, ahuri ; il se trouvait désormais au milieu d’un agréable champ, qui, se dit-il, serait probablement du plus grand intérêt pour ses bœufs.
 
Puis il y eut un mini-vortex. Néb sursauta devant cet écho inattendu, mais il n’avait semble-t-il rien à craindre : le tourbillon ne demeura qu’un bref instant, se contentant de métamorphoser une souche en… un téléphone ? Celui-ci se mit à sonner. Néb, d’un geste hésitant, finit par décrocher :
 
- O_o Heu… Allô ?
 
- @ Allô, Monsieur Néb ? Bonjour ! Je suis la fin du roman, et j’ai l’honneur de vous…
 
- O_o Je crois que vous avez fait un faux numéro.
 
Il raccrocha, et s’assit un instant, dos à la pente. L’effet de l’Edithe s’amenuisait, et le Peigne-cul coupa un brin de paille, qu’il se mit à mâchonner. « Tout ça pour ça », se dit-il. « Et finalement j’en savions point plus qu’avant. »
 

Il se releva et fixa le sommet au loin. Puis il se retourna, haussa les épaules, prit son élan, et entama la descente à tape-cul de la colline, conscient qu’en aval l’attendaient d’innombrables lectures, non moins fascinantes, et dont on ne parlait pas.

CITRIQ

Commenter cet article

N
M'en vais attendre votre avis final, Sire, et essayer d'ici là de faire la part du sérieux et du pas sérieux.<br /> <br /> Cela dit, en toute logique, cela ne m'étonnerait guère si vous kiffiez votre race, parce que c'est à peu de choses près un bouquin écrit spécialement pour vous.
Répondre
S
Cher Nebal, <br /> <br /> je n'ai pas encore lu ton article car je n'en suis qu'à la page 269 du bouquin (et les pages sont à rebour comme dans le très bon "Survivant " du Palaniuk), <br /> mais je crois que c'est un des plus puissants livres que j'ai lu de ma vie. Pourquoi?<br /> Parce que je pense que son motif principal est "l'amitié". J'entends par là, pour les philosophes qui ne comprennent pas grand chose à la vie, qu'il parle des liens qui peuvent se tisser entre plusieurs personnes au long d'une existence, et par hasard.<br /> C'est ce que je trouve d'original dans ce bouquin. Le fait qu'il tente, à notre époque vulgaire et sans drame véritable, d'expliquer dans un monde incohérent, inventé, magique, les liens qui unissent des êtres.<br /> Pour ma part, je n'ai jamais trouvé les mots pour exprimer ce mélange bizarre qui fait que plusieurs personnes, différentes, puissent concevoir de suivre ensemble le même chemin.<br /> Désormais, je suppose que mes amis et moi suivons le Trace, contre vents et marées, et que l'Extrême Amont n'a que peu d'importance.<br /> Ce Livre, bringue de putes, m'a fait comprendre cela.<br /> Quel livre est sans lourdeur? Le Seigneur des Anneaux? Voyage au bout de la nuit? L'éducation sentimentale?<br /> Quel livre cause d'amitié?<br /> Bien peu, Nébal, bien peu mon gars...
Répondre
S
Ouais, <br /> <br /> nous les lyonnais, on a les couilles dures comme le Croc et le rut aussi efficace que le Fer.<br /> <br /> Damoisiau est pas la moitié d'une brêle. <br /> <br /> Amen
Répondre
A
Elle est sympa cette note. Joli pastiche, et interessante critique du même coup.
Répondre
K
Alain Damasio, en plus d'être lyonnais, est surtout un génie visionnaire à la plume pas faite pour les jeunes pédés (t'entends ?!)... Je ne saurais que me répandre en éloges sur ce roman, qu'il faut absolument faire circuler.<br /> Décidément, en plus d'être un con, paraît-il, tu as de bien saines lectures, jeune homme. *Respectueuses salutations*
Répondre
N
C'est prévu... Mais j'attends un peu, ma pile de trucs à lire est déjà énorme, là...
Répondre
A
J'évite de traîner sur les forums SF, ça évite les polémiques stériles. Si tu as apprécié la lecture, jette un coup d'oeil sur "La Zone du Dehors", qui n'est pas mal du tout. L'édition que je possède se termine par une bafouille de l'auteur, qui avoue s'être trouvé assez visionnaire lors de l'écriture du bouquin et penser maintenant qu'il était beaucoup moins que précurseur qu'il ne le pensait.
Répondre
N
Ben ouais, je me tue à vous le dire !
Répondre
L
Nébal, t'es un con.<br /> Ceci dit sans vouloir t'offenser, bien évidemment.
Répondre
D
Suis en train de le lire, mais ai été interrrompue par le Harry Potter. <br /> Surtout que faut être over concentré pour le lire ce bouquin, ça m'a grillé quelques neurones et je dois en avoir lu seulement 1/3. J'ai un peu peur de frôler la décérébration si je continue...
Répondre