"Les Ravisseurs quantiques", de Roland C. Wagner
WAGNER (Roland C.), Les Futurs Mystères de Paris, 2. Les Ravisseurs quantiques, Paris, Fleuve Noir – L’Atalante – J’ai lu, coll. Science-fiction, [1996, 2002] 2009, 187 p.
Depuis que j’ai eu le malheur d’émettre des réserves sur Cette crédille qui nous ronge et d’avouer ma déception devant La Balle du néant, chroniquer des œuvres écrites (voire traduites) par Roland C. Wagner m’apparaît de plus en plus (et surtout en ce moment, où je ne suis pas au mieux de ma forme) comme un insupportable calvaire. Il est vrai que, en plus d’être « de droite », je suis obligé de reconnaître que je ne suis pas titulaire d’un doctorat en philosophie, ni membre « d’une petite élite cultivée », et donc que je ne suis pas à même d’en apprécier tout le sel. Qui plus est, étant moi aussi un tantinet paranoïaque et passablement égocentrique, j’avoue que la colère me gagne parfois devant certaines piques que j’estime n’avoir pas méritées, et que je n'ai guère envie de tendre la joue à chaque fois comme un vulgaire hippie de Nazareth ; et si je pense encore être en mesure de faire la distinction entre un auteur et son œuvre, je ne doute pas que, à l’occasion d’un nouveau compte rendu miteux consacré à un roman de Roland C. Wagner, les attaques pleuvraient une fois de plus suspectant ma « malhonnêteté », outre ma profonde bêtise et mon manque de culture. Le climat n’étant guère sain, sans doute vaut-il donc mieux que je ferme ma gueule. Lâchement, peut-être. Mais, à l’évidence, il semblerait bien que je n’aie aucune légitimité pour dire quoi que ce soit sur Les Ravisseurs quantiques (entre autres), roman que je m’étais malgré tout promis de lire pour donner une deuxième chance aux « Futurs Mystères de Paris ».
…
Remarquez, ça tombe bien, quelque part : je n’ai effectivement rien, mais alors absolument rien, à dire à propos des Ravisseurs quantiques, roman dont l’intérêt m’échappe pour le moins, con de moi.
J’en déduis qu’il vaut mieux que j’arrête les frais.
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