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X-Wing 2.0 : Résistance – Kit de conversion

Publié le par Nébal

X-Wing 2.0 : Résistance – Kit de conversion

(SUPER-)HÉROÏQUES (ET GROS)

 

Allez, essayons : comme j’avais chroniqué le Kit de conversion du Premier Ordre pour la v2 de X-Wing, je vais tenter aujourd'hui de faire de même avec celui de la Résistance. Et la tâche s’annonce plus compliquée ! Si je pouvais arguer d’une relative familiarité avec les vaisseaux du Premier Ordre, pour les avoir parfois joués en v1, outre que les archétypes de la faction demeurent grosso merdo ceux de ma faction de prédilection, l’Empire Galactique, il n’en va pas de même pour ce qui est de la Résistance – dont j’avais acheté les vaisseaux en v1 également, mais sans jamais avoir eu l’occasion de les jouer ; en outre, les Résistants conservent très logiquement quelque chose des Rebelles, une faction que je n’ai jamais su prendre en mains : littéralement, je ne savais pas quoi en faire.

 

Du coup, avertissement : tout ce qui va suivre doit être pris avec des pincettes, comme de juste, il est très possible voire probable que je passe à côté de tel ou tel truc, en comprenant mal un texte, en ne repérant pas une combo, ou ce genre de choses. Il y en a eu quelques exemples dans ma chronique du kit de conversion pour le Premier Ordre, qu'on m'a aimablement signalé ; si vous voyez de ces boulettes ici, faites m'en part, et je corrigerai !

 

Mais revenons donc au concept même de la Résistance, car les archétypes de faction ont en fait pu évoluer davantage qu'en ce qui concerne le Premier Ordre. Je rejoins assez le youtubeur Hairy Nick – dont je vous recommande ardemment la chaîne, qui contient un excellent contenu pour X-Wing : à ce stade du jeu, la Résistance s’est d’ores et déjà distinguée de l’Alliance Rebelle (à la différence du Premier Ordre par rapport à l’Empire Galactique), au travers de deux traits majeurs assurant son identité propre – ou bien, ai-je tendance à le croire, la rapprochant peut-être davantage d’une autre faction que l’Alliance dont elle est issue, à savoir les Racailles & Scélérats. Faction, prouve que tu existes !

 

D'une part, la Résistance a quelque chose de « super-héroïque », et de manière très démonstrative, qui compense à sa manière ses effectifs très réduits (dans les films, en tout cas) – cet archétype ne saurait être mieux incarné que par Poe Dameron, qui est probablement, pour des raisons que nous verrons plus loin, un des voire carrément le meilleur pilote du jeu, au point où il se la pète grave, comme à vrai dire un certain nombre de ses camarades ; qui bénéficient pour la plupart, étrangement, de coûts assez réduits, qui relativisent peut-être cet archétype ? Quoi qu’il en soit, cela peut rapprocher ces pilotes excessifs de la Résistance de certains « loups solitaires » plus emblématiques des Racailles ; demeure une part de synergie typique de l’Alliance, mais l’idée est peut-être un peu plus de concevoir des plateformes qui se tiennent toutes seules – ce qui autorise des combos redoutables, mais éventuellement au sein d’un même vaisseau. Par ailleurs, l'idée à cet égard est d'aligner un nombre de vaisseaux assez réduit.

 

L’autre archétype identifié par Hairy Nick est peut-être pertinent pour l’heure, mais je crois qu’il tient à une illusion d’optique : il s’agit de l’utilisation des bombes, qui placerait, là encore, la Résistance plus ou moins dans la filiation de l’Alliance en (fin de) v1, mais la rapprocherait bien davantage des Racailles en v2. Seulement voilà, cet archétype est probablement biaisé par le fait que, des trois seuls vaisseaux de la Résistance pour l’heure (quatre en y ajoutant le nouvel A-Wing, dont la livraison a du retard, comme celle de trois vaisseaux qui étaient annoncés pour la vague 1 et ne sont toujours pas arrivés…), il en est un qui joue forcément de cet archétype et peut-être à un point inédit dans l’ensemble du jeu : la Forteresse stellaire MG-100, aussi connue sous le nom de Bombardier de la Résistance – ce gros socle offre des options inédites dans l’utilisation des bombes et des mines, assez enthousiasmantes à vrai dire, de sorte qu’il suffit à lui seul à perturber l’identité de la faction. On peut donc accorder une certaine valeur à cet archétype, mais il serait peut-être prématuré d’en déduire une véritable identité sur le long terme.

 

Quoi qu’il en soit, ce kit de conversion ne porte donc que sur trois vaisseaux (le A-Wing RZ-2 étant un nouveau vaisseau, il ne figure pas dans ce kit destiné à convertir en v2 les seuls vaisseaux existant en v1), et se montre aussi bizarroïde, à sa manière, en matière de cadrans de manœuvre et compagnie, que celui du Premier Ordre, qui portait quant à lui sur quatre vaisseaux – trois petits socles et un gros socle, là où la Résistance comprend... un seul petit socle et deux gros socles ! Ce qui, là encore, est pour le moins inédit en termes d’identité de faction… et probablement un biais qui ne sera pas appelé à perdurer trop longtemps, le nouvel A-Wing étant destiné à bientôt rééquilibrer un peu les choses. Quoi qu’il en soit, ce kit comprend de quoi aligner quatre X-Wing T-70, trois Forteresses stellaires MG-100 (ce qui est très improbable), et trois YT-1300 récupérés (ce qui est en fait impossible dans un format classique à 200 points...).

 

LES VAISSEAUX DE LA RÉSISTANCE

 

Voyons donc ceci dans le détail...

 

X-Wing T-70

 

 

En commençant par l’unique petit socle de la Résistance à cette heure : le X-Wing T-70, version améliorée du bon vieux X-Wing T-65 emblématique de l’Alliance Rebelle, comme dans le camp d’en face le Chasseur TIE/fo remplace le bon vieux Chasseur TIE/ln.

 

Le T-70 se distingue du T-65 à plus d’un titre : côté statistiques, il dispose d’un bouclier de plus ; dans sa barre d’actions, le tonneau a été remplacé par l’accélération (mais, attention à l’illusion d’optique, les nouveaux S-Foils changent la donne, j’y reviendrai) ; pour ce qui est des slots, l’emplacement de torpilles a disparu (en fait, pas complètement…), mais il y a cette fois un emplacement de technologie – et l’éventualité d’un titre, comme on le verra plus loin ; le cadran de manœuvres, enfin, est grosso merdo le même, à ceci près que le tout droit à vitesse 3 est désormais bleu au lieu de blanc.

 

Une autre différence doit être envisagée à part, qui est la capacité générique Emplacement d’arme : on peut équiper un T-70 d’une amélioration de type canon, torpilles (et c’est bien pourquoi je relevais qu’elles n’avaient pas forcément disparu) ou missiles. Une option intéressante, qui rend le T-70 peut-être un peu plus versatile que son ancêtre ? Ce qui conviendrait assez bien aux archétypes de la Résistance.

 

Une autre différence majeure entre les deux vaisseaux doit être envisagée ici, même si elle passe par des cartes d’amélioration, de configuration plus précisément, et c’est que le Servomoteur S-Foils du T-65 a été remplacé sur le T-70 par des S-Foils intégrés ; ces configurations sont gratuites, mais produisent des effets différents (en rappelant qu’elles fonctionnent toutes deux sur un motif dual, le recto et le verso de la carte décidant de conséquences particulières selon que les ailerons sont dépliés ou repliés). Là où le T-65 y gagnait une action d’accélération (qui pouvait être liée à une action antérieure de concentration), le T-70, qui dispose déjà de l’action accélération, y gagne dans les mêmes conditions l’action de tonneau, dont bénéficiait déjà le T-65 à la base – en fait, les attributions du tonneau et de l’accélération ont simplement été inversées pour les deux vaisseaux. Cependant, il y a une autre différence peut-être un peu plus significative : quand le Servomoteur S-Foils du T-65 était replié, pour lui conférer l’action d’accélération, le vaisseau subissait un malus à ses jets d’attaque principale, qu’il effectuait avec un dé de moins ; dans le cas du T-70, ceci ne s’applique que si le vaisseau ennemi n’est pas dans le bullseye du X-Wing – c’est donc un peu moins sévère, d’autant que la condition du bullseye paraît relativement accessible avec un vaisseau qui, du coup, peut bénéficier aussi bien de l’accélération que du tonneau.

 

Pour toutes ces raisons, le T-70 est un peu meilleur que le T-65 – de manière très cohérente, il en est en effet une version un peu améliorée. Sans surprise, il est donc un peu plus cher : là où le coût en points d’escadron du T-65 allait de 41 à 62, celui du T-70 va de 46 à 68. Ce qui n’est pas forcément très cher, surtout concernant le champion des T-70, on y reviendra… En fait, les coûts relatifs auraient même un peu diminué, par rapport à la v1 ?

 

Dans ce kit de conversion, nous trouvons trois pilotes génériques pour le X-Wing T-70, et neuf pilotes nommés : soit douze en tout, autant que de TIE/fo pour le Premier Ordre ; c’est beaucoup, plus que je ne m’y attendais à vrai dire, et c’est une bonne chose. Nous avons droit à des profils très différents, couvrant les six paliers de l’initiative.

 

 

Commençons par les génériques. Ils sont donc au nombre de trois : le Pilote débutant de l’Escadron Bleu, à initiative 1 (46 points d’escadron), l’Expert de l’Escadron Rouge, à initiative 3 (48 points d’escadron), et enfin l'As de l’Escadron Noir, à initiative 4 (50 points d’escadron).

 

De ces trois pilotes génériques, seul le premier ne dispose pas d’emplacement de talent – et ça c’est très bien.

 

Notons cependant une bizarrerie dans ce kit de conversion : l'As de l’Escadron Noir, bien qu’étant un pilote générique, ne figure ici qu’en un seul exemplaire – je suppose que cela tient à ce qu’il s’agissait d’un contenu lié à l’extension X-Wing T-70 (en retard elle aussi…), rapatriée au dernier moment dans le kit, mais ça n’est pas vraiment une justification très pertinente...

 

 

Passons maintenant aux pilotes nommés, en fonction de leur initiative – car la progression en points d’escadron n’est pas forcément équivalente, ainsi qu’en témoigne d’emblée Jaycris Tubbs, qui, pour être à initiative 1 seulement, coûte pourtant 50 points d’escadron (comme l'As de l’Escadron Noir, donc, le pilote générique le plus capé), soit deux de plus que le pilote nommé suivant, qui a pourtant une initiative de 2. Par ailleurs, Jaycris ne dispose pas d’emplacement de talent.

 

La capacité de Jaycris Tubbs lui permet de gérer le stress d’un vaisseau allié proche, ce qui laisse supposer, dans une certaine mesure du moins, le vol en formation. Cela peut être utile, mais, avec ces coûts, j’ai du mal à envisager une nuée de T-70, et c’est sans doute dans d’autres directions qu’il faut chercher – mais, oui, sans être foufou, cela peut se montrer intéressant...

 

 

Le deuxième pilote nommé est le Lieutenant Bastian (qui a donc une initiative de 2 pour un coût de 48 points d’escadron seulement, ce qui le place au niveau de l’Expert de l’Escadron Rouge, même si ce pilote générique a en fait une initiative supérieure… et un slot de talent qui fait toujours défaut au lieutenant).

 

Sa capacité est assez étrange, qui lui permet de verrouiller un vaisseau à portée 1-2 qui s’est vu attribuer une carte de dégâts. Un vaisseau – sans autre précision… Cela pourrait donc être un vaisseau allié, auquel cas il y aurait peut-être quelque chose à faire avec l'astromech M9-G8 ? Faut voir. S’il s’agit seulement de s’en prendre aux vaisseaux ennemis, ça n’est pas forcément très excitant, mais, autrement… Il y a peut-être quelque chose à creuser.

 

 

Nous passons à l’initiative 3 avec deux pilotes nommés, et tout d’abord Jessika Pava, qui coûte 52 points d’escadron (soit autant que son compagnon d’initiative Joph Seastriker, j’y reviens très vite, mais en relevant que ce dernier dispose d’un slot de talent, à la différence de Jess).

 

Jessika Pava dispose d’une capacité un peu tordue, impliquant des charges – soit celle de sa carte de pilote, qui est récurrente, soit celles d’un astromech dont elle serait équipée (un Astromech BB, par exemple ?) ; dès lors, pour chaque dépense, qui doit en même temps correspondre à la présence d’un vaisseau allié à portée 0-1, elle peut relancer jusqu'à un de ses dés en attaque comme en défense.

 

Ça fait beaucoup de conditions à remplir, tout de même ; je n’y crois pas trop – enfin, je veux dire, pas au-delà de l’utilisation de la charge récurrente : il suffit qu’un seul vaisseau allié soit à portée 0-1 pour cela, ce qui est sans doute assez réalisable, et c’est un bonus très appréciable qui en découle… Au-delà, cela impliquerait du vol en formation très serrée, et décidément je ne sens pas des masses la Résistance sur ce terrain-là – peut-être à tort, et rappelez-vous que c’est une faction que je n’ai jamais joué (même du temps où elle était intégrée à l’Alliance Rebelle).

 

 

Un copain à la même initiative et pour le même coût, mais avec en plus un slot de talent (après quoi tous les pilotes nommés qui suivront disposeront bien sûr de cet emplacement d’amélioration) : Joph Seastriker.

 

Après avoir perdu un bouclier, il gagne un marqueur d’évasion – en rappelant que le X-Wing T-70 ne dispose normalement pas de l’action d’évasion. OK – un bonus défensif limité, mais qui peut avoir son utilité, j’imagine. Bon, vu comme ça, c’est pas foufifou – mais il y a peut-être une combo à trouver ? Reste que l’avantage de Joph par rapport à Jess réside probablement dans son emplacement de talent.

 

 

Pour un point d’escadron de plus, nous avons, à l’initiative 4, Kare Kun. La femme d’action a une capacité sympa, qui lui permet d’utiliser les gabarits de virage serré, en plus de ceux de virages sur l’aile et tout droit, quand elle effectue une accélération.

 

J’aime bien ! Ça en rajoute côté facultés de repositionnement et manœuvres inattendues, avec quelque chose du style de jeu d’un as, si l’initiative de 4 seulement ne lui permet pas de jouer totalement dans cette catégorie. Mais, oui, j’aime bien !

 

 

Même initiative de 4, à 54 points d’escadron, nous avons Temmin Wexley, qui, après avoir effectué une manœuvre à vitesse 2-4, peut faire une action d’accélération : cool pour le repositionnement comme pour le blocage, une bonne économie d’actions dont on devrait pouvoir profiter sans peine.

 

 

Il y a de même deux pilotes nommés de X-Wing T-70 à initiative 5, ce qui louche sur le territoire des as. Commençons par Ello Asty (56 points d’escadron – son copain est en fait un peu moins cher), dont la faculté concerne les tonneaux de Tallon et le stress : si Ello a deux marqueurs de stress ou moins, il peut effectuer ces manœuvres par essence rouges comme étant blanches.

 

Pas mal… Je n’ai que rarement joué ou affronté des vaisseaux ayant la possibilité de faire ces tonneaux particulièrement acrobatiques, et j’en ai encore moins vu les enchaîner dans une partie, ce qui ne me facilite pas la tâche d’évaluer la portée réelle de cette capacité, mais je suppose que ça pourrait en fait débloquer des trucs rigolos… OK, à creuser. Il y a du potentiel d’as, oui.

 

 

Nien Nunb, pour une même initiative de 5, coûte un point d’escadron de moins. Le Sullustéen joue également avec le stress, mais d’une manière bien différente : après avoir gagné un marqueur de stress, s’il a un vaisseau ennemi dans son arc de tir avant à portée 0-1, il peut retirer ce marqueur – intéressant, favorisant un jeu agressif.

 

 

Et voici enfin la Star : à initiative 6, comme tous Les Vrais, nous avons Poe Dameron – qui coûte 68 points d’escadron, soit douze de plus que le pilote de X-Wing T-70 le plus cher après lui, à savoir Ello Asty.

 

Est-il cher pour autant ? Eh bien, non ! Je ne le crois pas, du moins. Parce qu’il est vraiment super balaise : sa capacité spéciale, même retravaillée avec le vocabulaire des charges dans la v2, revient à lui donner un Repousser les limites intégré. La v2 s’était débarrassée de ce talent particulièrement redoutable en v1. Jusqu'alors, nous n’avions au mieux que des ersatz limités de cette faculté très puissante – chez Dark Vador du fait de l’utilisation de la Force, ou chez l’Intercepteur TIE/in, plus récemment peut-être avec le TIE/vn Silencer, et en comptant certains vaisseaux disposant en dehors de cela d’une bonne économie d’actions, comme le A-Wing rebelle, ou peut-être le Défenseur TIE/d… Mais, avec Poe, ce n’est plus un ersatz, c’est le vrai truc. Auquel on peut éventuellement ajouter un astromech de type BB, voire tout bonnement et très logiquement BB-8. Et c’est super balaise. Et sans doute approprié pour ce pilote particulièrement arrogant et narcissique. Poe the Limit…

 

Le X-Wing T-70 fait l’effet d’un bon petit socle sans avoir à recourir à Poe Dameron, ceci dit. Et c’est tant mieux ! Même si j’ai lu quelques retours négatifs, avançant que le T-65 serait en fait plus efficient, les améliorations du T-70 ne le servant pas plus que cela… Sur le papier, j’ai du mal à voir en quoi, mais, honnêtement, je suis incapable d’en juger, et j’évoque donc cette opinion pour mémoire.

 

Forteresse stellaire MG-100

 

 

Le X-Wing T-70, tant que le nouvel A-Wing RZ-2 n’est pas arrivé, est pour l’heure le seul petit socle de la Résistance (là où le Premier Ordre en a déjà trois). Mais la faction comprend d’ores et déjà deux gros socles (contre un pour le Premier Ordre) : la Forteresse stellaire MG-100, et le YT-1300.

 

Commençons par la Forteresse stellaire MG-100 – probablement plus connue sous le nom de Bombardier de la Résistance. Un vaisseau très particulier, vraiment unique dans sa manière de fonctionner ai-je l’impression – et, à vrai dire, je ne savais pas du tout quoi en faire en v1. Il est à mon sens plus séduisant en v2, avec des statistiques un peu améliorées, notamment côté offensif (en associant un arc de tir avant à trois dés rouges et une tourelle double à deux dés rouges – ce qui, au passage, lui permet en théorie de couvrir trois arcs sur quatre, ce qui se rapproche peut-être le plus du fonctionnement des tourelles en v1), une économie d’actions idéale pour ce genre de vaisseau (rotation de tourelle et rechargement sont des actions blanches, notamment), des pilotes intéressants et des emplacements totalement inédits – notamment, la Forteresse stellaire MG-100 est pour l’heure le seul vaisseau disposant de deux emplacements d’artilleurs, avec également un équipage : il y a vraiment moyen de faire mumuse en combinant tout ça ! Les autres améliorations envisageables, incluant senseur et technologie, en rajoutent une couche : il s’agit de tirer au mieux parti des deux emplacements d’engins, et il y a de quoi faire. Du coup, nous avons là un bombardier véritablement à fond sur les engins, plutôt qu’une plateforme combinant engins et torpilles ou missiles – oui, décidément, ce vaisseau a quelque chose d’unique… Mais d’attrayant, aussi ! En fait, le seul truc que je trouverais vraiment à redire concerne le cadran de manœuvres, limité et avec pas mal de rouge – ça sent le veau marin de l’espace… En même temps, ce genre de vaisseaux n’est sans doute pas destiné à se montrer plus agile de quelque manière que ce soit – et le stop rouge lui sera potentiellement très utile.

 

Ce kit de conversion permet de jouer trois de ces vaisseaux en même temps (ce qui me paraît assez improbable, ils seraient plus ou moins à poil – en revanche, des listes à deux Bombardiers de la Résistance peuvent sans doute se montrer efficaces, et sont à vrai dire très stimulantes, comme on aura l’occasion de le voir). Il comprend six pilotes différents, dont un générique. Aucun de ces vaisseaux ne dispose de slot de talent, ce qui n’est probablement en rien un problème. Les coûts s’étalent entre 63 points d’escadron et 70 – ce qui est raisonnable au regard de la plateforme, un peu plus cher semble-t-il que dans la v1, relativement, mais le vaisseau est probablement bien meilleur en v2. Pour ce qui est de l’initiative, elle va de 1 à 4 – ce qui paraît logique pour un gros machin de ce type.

 

 

Le seul pilote générique est le Bombardier de l’Escadron Cobalt, qui coûte donc 63 points d’escadron à poil, et a en toute logique une initiative de 1. Il remplit son office de générique, mais les capacités spéciales des pilotes nommés lui manquent tout de même – enfin, peut-être… C’est qu’ils offrent des options de jeu amusantes ; mais elles ne sont pas forcément indispensables, je suppose.

 

 

Quoi qu’il en soit, notre premier pilote nommé, Cat (on fait simple), ne coûte qu’un point d’escadron de plus que le Bombardier de l’Escadron Cobalt, pour la même initiative minimale de 1 (qui en fait un bon bloqueur), et dispose donc d’une capacité amusante, à vrai dire une qui marche probablement mieux dans une liste associant deux Forteresses stellaires : en effet, quand Cat effectue une attaque principale, si le défenseur est à portée 0-1 d’au moins un engin allié, alors Cat lance un dé supplémentaire. Ça l’air assez rigolo, il doit y avoir de quoi préparer des pièges bien vilains, aussi bien avec des bombes qu’avec des mines (incluant les filets Conner), d’ailleurs.

 

 

Le deuxième pilote nommé de Bombardier de la Résistance, et le seul à initiative 2, s’appelle Vennie. Sa capacité spéciale est d’ordre défensif : si son attaquant est dans l’arc de tourelle d’un vaisseau allié (éventuellement lui-même, a priori), alors Vennie peut ajouter un résultat concentration à son lancer ; moyen de tempérer éventuellement le dé vert unique de la Forteresse Stellaire, mais pour un résultat qui n’a rien de garanti… Il y a peut-être (probablement ?) de la combo à faire, mais en l’état je trouve ça plutôt bof. Peut-être par comparaison avec ses collègues ?

 

 

Nous passons ensuite à l’initiative 3, avec deux pilotes nommés. Commençons par le moins cher des deux, Ben Teene (68 points d’escadron) : après avoir effectué une attaque, si le défenseur est dans son arc de tourelle, Ben lui assigne l’état Ébranlé.

 

(Digression : FFG, ça vous dirait pas d’intégrer les cartes d’état dans votre générateur d’escadrons officiel ? Et aussi les effets des engins ? Et les cadrans de manœuvres des vaisseaux ? On peut certes se référer pour ça à Yet Another Squad Builder 2.0, qui est vraiment très bien, mais ça serait quand même pas mal si l’outil officiel se montrait à la hauteur…)

 

(Aheum.)

 

Que fait donc cette carte d’état ? Voici : si une bombe ou une mine explose à portée 0-1 du vaisseau ébranlé, alors celui-ci subit un dégât critique, et la carte est retirée ; par contre, le vaisseau ébranlé peut réaliser une action le débarrassant de cette carte, dès l’instant qu’il n’y a pas de bombe ou de mine à portée 0-1 de lui. Il faut donc intégrer le timing, mais les conséquences de cet état judicieusement placé peuvent être particulièrement redoutables – de quoi renforcer idéalement l’effet des engins, et on est très tenté du coup d’imaginer une liste à deux Forteresses stellaires qui optimiserait cette carte d’état.

 

Une remarque piquée à Hairy Nick : la portée semble être mesurée par rapport à l’engin qui explose – du coup, en cas de Charges sismiques, on devrait mesurer, à la fois par rapport à l’obstacle qui saute, et par rapport à la charge en elle-même, pour déterminer les dégâts ? Ça pourrait avoir des conséquences rigolotes, je suppose...

 

 

Le second pilote nommé à initiative 3 se nomme Edon Kappehl, et coûte 69 points d’escadron – soit un de plus Ben Teene. Il a une capacité spéciale un peu tordue, mais qui peut se montrer redoutable elle aussi, je suppose : après avoir entièrement exécuté une manœuvre bleue ou blanche (il n’y en a pas 36 000 sur le cadran du Bombardier de la Résistance, mais suffisamment à vue de nez), s’il n’a pas largué ou lancé d’engin durant ce round, il peut larguer (pas lancer – larguer seulement) un engin à ce moment-là. C’est donc une sorte d’équivalent Résistance de l’astromech « Genius », qui est réservé aux Racailles.

 

Cela revient à changer l’ordre des effets d’une manière qui peut s’avérer cruciale : le Bombardier n’a plus à parier (ou pas autant) sur le positionnement adverse lors de la phase de système, il peut décider de larguer un engin ou pas lors de la phase d’activation – sachant que l’engin en question, si c’est une bombe, explosera à la fin de cette phase ; sachant aussi qu’une mine peut tout aussi bien être placé dans un endroit auparavant inaccessible, l’initiative de 3 d'Edon Kappehl étant plutôt un atout à cet égard. User correctement de cette faculté demandera peut-être quelques expérimentations, mais c’est à n’en pas douter une option de jeu intéressante.

 

 

Reste un dernier pilote nommé, à initiative 4 pour 70 points d’escadron (un de plus seulement que le précédent), et c’est Finch Dallow, dont la capacité spéciale lui permet, au lieu de larguer normalement une bombe, de la placer plutôt au contact de son vaisseau, sans autre précision. Cette faculté ne fonctionne pas du tout comme celle d’Edon Kappehl, pourtant je suppose qu’elle aboutit à un résultat similaire : un placement davantage personnalisé des engins, qui multiplie les options du joueur. Intéressant.

 

À première vue, Cat, Ben Teene et Edon Kappehl sont les pilotes qui me séduisent le plus, mais cette plateforme n’est pas sans atouts de manière générale ; j’ai l’impression, cependant, qu’elle fonctionnerait probablement mieux dans une liste en alignant deux ? Tout particulièrement en ce qui concerne Cat et Ben Teene ? Je ne sais pas s’il faut y avoir une limite ou un atout, mais le sentiment général demeure : c’est un vaisseau unique en son genre, et qui offre des opportunités de jeu pas moins uniques. Ça m’intéresse – alors même que je suis tout sauf un spécialiste des engins (en fait, quand il s’agit de les lancer, ça va ; mais quand il s’agit de les larguer, je suis beaucoup plus indécis – oh, et, bien sûr, la Forteresse stellaire MG-100 dispose comme de juste d’un emplacement de senseur lui permettant d’embarquer un Simulateur de trajectoire ; sauf erreur, en v1, c’était justement dans l’extension Bombardier de la Résistance que cette carte était apparue).

YT-1300 récupéré

 

 

Reste un troisième et dernier vaisseau dans ce kit de conversion… qui est un nouveau YT-1300. Trois factions désormais disposent de ce vaisseau – ou plus exactement de variations sur ce vaisseau, car les trois ont des noms différents, et des caractéristiques différentes au-delà de leurs seuls pilotes ; cela vaut peut-être la peine d’en dire quelques mots, en guise de préambule ?

 

Adonc, l’Alliance Rebelle dispose du Cargo léger YT-1300 modifié – le modèle de base de ce vaisseau ; les Racailles, depuis la vague 1 de la v2 seulement, ont droit à une version chronologiquement antérieure, baptisée Cargo léger YT-1300 personnalisé ; la Résistance, enfin, a dans ses rangs l’état le plus tardif de ce vaisseau, qui est le YT-1300 récupéré.

 

Les caractéristiques des trois vaisseaux sont différentes : si le YT-1300 de l’Alliance Rebelle et celui de la Résistance ont en guise d’arme principale une tourelle double à trois dés rouges, celle du vaisseau racaille n’a que deux dés rouge.

 

Tous ont une même valeur d’agilité de 1, et huit points de coque. En revanche, seul le vaisseau rebelle dispose de cinq boucliers – ses avatars racailles et résistants n’en ont que trois.

 

Pour ce qui est de la barre d’actions, les vaisseaux rebelles et racailles ont la même : concentration, acquisition de cible et rotation de la tourelle en blanc, et accélération en rouge – ici, le vieux débris de la Résistance est moins performant, dans la mesure où l’action de rotation de la tourelle devient rouge également.

 

Les trois cadrans de manœuvre diffèrent : les vaisseaux rebelles et racailles disposent de cinq manœuvres bleues, dont les tout droit à vitesse 1, 2 et 3 ; la différence porte sur les virages sur l’aile – pour le vaisseau rebelle, ce sont les manœuvres à vitesse 2 qui sont bleues, tandis que ce sont celles à vitesse 1 pour le YT-1300 de Lando chez les Racailles. Là encore, le YT-1300 vieilli de la Résistance est un petit peu moins performant, dans la mesure où il ne dispose que de quatre manœuvres bleues : tout droit 1 et 2 seulement (pas 3, donc, contrairement aux deux autres), et virages sur l’aile 2, comme le YT-1300 rebelle. Mais ce caractère moins agile du YT-1300 de la Résistance ressort aussi des autres manœuvres : là où les vaisseaux rebelles et racailles partagent les mêmes manœuvres blanches et rouges, le vaisseau de la Résistance voit sa manœuvre tout droit 4 devenir rouge au lieu de blanche, et, peut-être surtout ? le Koiogran 4 rouge des deux autres vaisseaux disparaît purement et simplement (pour se retourner, le YT-1300 ne dispose donc que des boucles de Segnor à vitesse 3, dont disposent également ses deux ancêtres).

 

Les améliorations disponibles sont cependant les mêmes pour les trois vaisseaux (il n'y a notamment pas de slot de technologie sur le YT-1300 récupéré).

 

Bien sûr, je m’en tiens ici aux généralités sur le châssis : dans tous les cas, il faut également prendre en compte des pilotes qui ont des capacités différentes, même si les mêmes noms se répercutent sur deux voire trois générations – et il en va de même pour les différents avatars du titre de Faucon Millénium, en relevant notamment que, dans le cas du Faucon de Lando chez les Racailles, il permet d’associer au YT-1300 un Vaisseau de secours, qui est un vaisseau à part entière.

 

Mais, en laissant plus ou moins ça de côté, les coûts varient de toute façon notablement : le moins cher est de loin le vaisseau racaille, sans doute en raison de ses deux dés rouges seulement ? Peut-être aussi en envisageant d’y arrimer le Vaisseau de Secours, qui représente son propre surcoût ? Quoi qu’il en soit, les prix chez les Racailles s’étagent entre 46 et 54 points d’escadron seulement. Le plus cher de ces vaisseaux est incontestablement celui des Rebelles, entre 78 et 92 points d’escadron : normal, c'est l'état optimal du vaisseau. Le vaisseau de la Résistance se situe donc entre les deux, avec des coûts allant de 68 à 80 points d’escadron… mais en relevant que ce dernier coût s'applique à un utilisateur de la Force, à savoir Rey, ce qui gonfle tout naturellement les chiffres – si, pour les besoins de la comparaison, on met temporairement Rey de côté, les coûts s’échelonnent entre 68 et 76 points d’escadron.

 

Comparativement, je suppose que c’est en définitive le vaisseau de la Résistance qui s'en tire le mieux ; il est certes le moins performant à bien des égards (excepté l’attaque, qui pénalise vraiment le YT-1300 racaille), mais ses coûts relatifs sont plus que raisonnables – en fait, probablement inférieurs, de manière générale, à ce à quoi l’on pouvait s’attendre ? Et ce même en prenant en compte l’utilisatrice de la Force Rey. Il faut se souvenir qu’à la fin de la v1, sauf erreur, outre diverses variations de « Fat Han », l’association de Rey et de Finn semblait assez prisée ? Les spéculations allaient dès lors bon train sur ce à quoi pourrait bien ressembler le YT-1300 de la Résistance…

 

Ben maintenant on sait un peu mieux. Adonc, nous avons quatre pilotes différents : un générique, et trois nommés. Le kit permet d’aligner trois exemplaires de ce vaisseau... en théorie… euh, sauf que même pas, en fait, du moins dans le format étendu classique à 200 points d’escadron : aligner trois génériques à poil impliquerait la dépense de 204 points d’escadron, en l’état actuel des coûts… Bon, on va dire que c’est pour préparer des parties épiques, hein ? Un jour… quand les vaisseaux épiques reviendront… peut-être...

 

 

Commençons comme de juste par le générique, qui est le Sympathisant de la Résistance – initiative 2, pas de slot de talent, 68 points d’escadron. Mine de rien, ce format « budget » est peut-être à prendre en compte, éventuellement dans l’idée d’en aligner deux – les coûts sont très raisonnables par rapport aux pilotes nommés...

 

 

Et notamment au premier d’entre eux, qui me fait tout de même l’effet d’être… pas terrible ? Pour 72 points d’escadron, nous avons en effet ce bon vieux (si j’ose dire) Chewbacca, initiative 4 et slot de talent – ce sont là ses vrais atouts par rapport au Sympathisant de la Résistance, car sa capacité spéciale est plutôt naze à vue de nez, qui permet, quand un vaisseau allié à portée 0-3 est détruit, d’effectuer une action (mf…) puis une attaque bonus ; admettons, mais, avec la Résistance guère portée sur les petits vaisseaux pas chers pour l’heure, et a fortiori si on équipe Chewie pour faire un peu de dégâts, cette opportunité ne se présentera pas très souvent… Le A-Wing RZ-2 changera peut-être un chouia la donne, mais pas de manière délirante non plus. Concevoir des listes de la Résistance à plus de trois vaisseaux, pour l’heure… Et les autres pilotes nommés du Faucon résistant sont quand même bien plus excitants !

 

 

Dans l’ordre de l’initiative, le suivant est en effet Rey – dans l’ordre de l’initiative disais-je, 5 en l’espèce, car pour ce qui est des coûts c’est en fait le pilote le plus cher pour ce vaisseau : 80 points d’escadron, contre 76 pour le vieux Han Solo (j’y arrive juste après).

 

Ce surcoût s’explique tout naturellement par le statut d’utilisatrice de la Force de Rey, qui dispose de deux marqueurs de Force (et d’un emplacement de pouvoir de la Force en lieu et place du plus traditionnel emplacement de talent – rappelons au passage que les nouveaux pouvoirs de la Force apparus dans le kit de conversion du Premier Ordre ne figurent pas dans celui de la Résistance : c’est normal pour Haine, pouvoir du Côté Obscur, moins pour Tir prophétique je suppose – mais bon, je me suis déjà exprimé à ce propos, donc).

 

En fait, à tout prendre, Rey n’est… vraiment pas chère, si on la compare à la plupart des autres utilisateurs de la Force dans toutes les autres factions, qui font vite grimper les coûts, parfois de manière délirante. Il faut noter par ailleurs que Rey est donc pour l’heure le seul pilote de la Résistance à manier la Force, et à disposer d’un emplacement de pouvoir de la Force (comme Kylo Ren est le seul dans ce cas du côté du Premier Ordre – je parle de pilotes, hein : le Premier Ordre dispose de deux utilisateurs de la Force en équipage, re-Kylo Ren mais aussi le Suprême Leader Snoke – côté Résistance, la seule amélioration de ce type… demeure Rey, eh, mais en tant qu’artilleur, et j’y reviendrai donc plus loin).

 

Quoi qu’il en soit, la capacité unique de Rey en tant que pilote du YT-1300 récupéré demeure assez proche de ce qu’elle faisait en v1, avec l’adaptation nécessaire à la nouvelle mécanique des marqueurs de Force : quand Rey attaque ou défend, si le vaisseau ennemi en cause se trouve dans son arc de tir avant (pas son arc de tourelle, attention, différence avec Rey en tant qu'artilleur), elle peut dépenser un marqueur de Force pour changer un de ses résultats vierges en un résultat dégâts ou esquive – ce qui combote toujours aussi bien avec l’artilleur Finn, mais on y reviendra plus loin.

 

De toute façon, même sans Finn, c’est une bonne capacité – et, oui, Rey est probablement et de loin le pilote le plus intéressant pour le YT-1300… Dans l’absolu ; car il y a moyen de bricoler des trucs rigolos en jouant sur sa carte d’artilleur plutôt que de pilote...

 

 

Éventuellement en l’associant au pilote de YT-1300 récupéré disposant de la meilleure initiative ? Qui est, sans surprise, ce bon vieux (VIEUX !) Han Solo – initiative 6 tout de même, et emplacement de talent comme de juste, pour 76 points d’escadron (soit quatre de moins que Rey).

 

Maintenant, si cette initiative maximale est indéniablement un atout, la capacité spéciale d'Old Man Han est un peu bizarre… et pas des masses enthousiasmante ? Elle opère en effet lors de la mise en place : Han peut être placé n’importe où dans la zone de jeu, au-delà de la portée 3 de tout vaisseau ennemi. Ici, certes, son initiative de 6 est un sacré avantage, mais je demeure sceptique sur l’efficience de cette capacité particulière – de même que je suis un peu sceptique, côté Premier Ordre, quant aux bidouillages impliquant le Lieutenant Dormitz et éventuellement les Données de pistage hyperspatial, a priori de l'autre côté de l'initiative (mais ça, j’en avais déjà causé en chroniquant le kit de conversion du Premier Ordre).

 

Mouais… Il y a peut-être quelque chose à en faire… Car on peut préférer que la rivale Rey occupe un poste d'artilleur sur un YT-1300 plus classiquement piloté par Mr Solo, avec son initiative supérieure (elle y perd un marqueur de Force au passage, cela dit).

 

Bilan donc un peu plus mitigé, concernant l’ensemble de cette plateforme ? Ses capacités amoindries jouent contre lui, et je ne vois pas vraiment de raison de jouer Chewbacca. Les coûts sont cependant très raisonnables, pour ne pas dire étonnamment bas, ce qui compense probablement ces quelques faiblesses – mais Rey… Bon, j’arrête, je me répète.

 

LES AMÉLIORATIONS DE LA RÉSISTANCE

 

Bien sûr, le contenu spécifique à la Résistance, dans ce kit de conversion qui lui est dédié, ne s’arrête pas aux seuls vaisseaux et pilotes : comme pour le Premier Ordre, il faut également envisager des artilleurs, des équipages et des talents, mais aussi, à défaut de technologies, des astromechs, des configurations et des titres. En fait, si ce kit partait avec un retard d’un vaisseau sur le Premier Ordre, il s’est montré un peu plus développé en matière d’améliorations, spécifiques comme génériques, ai-je l'impression.

 

Artilleurs

 

Faisons dans l’ordre alphabétique, et commençons donc par les artilleurs – au pluriel, cette fois ! Et c’est bien naturel, avec des plateformes comme le YT-1300 récupéré et surtout la Forteresse stellaire MG-100 – laquelle, rappelons-le, est le seul vaisseau du jeu à pouvoir embarquer deux artilleurs… La Résistance dispose donc de trois artilleurs spécifiques – et les trois sont vraiment intéressants, chacun dans son registre.

 

 

Le premier est Finn, et il coûte 10 points d’escadron. Il fonctionne peu ou prou comme en v1, à vue de nez, et, notamment, il se combine toujours très bien à Rey – le jeu continue de tabler sur leur association dans le film Le Réveil de la Force.

 

En effet, tant que le vaisseau à bord duquel il est embarqué défend ou effectue une attaque principale, si le vaisseau ennemi est dans l’arc avant, Finn ajoute un résultat vierge au jet de son vaisseau – et la carte précise même, au cas où, que ce résultat ajouté peut être relancé ou modifié : ça tombe bien, c’est précisément ce dont Rey a besoin ! Un résultat (entendre par-là un dé) favorable est ainsi garanti en attaque comme en défense, ça ne se refuse pas…

 

À noter, Finn peut également se monter intéressant en conjonction avec le talent Héroïque, dont je parlerai plus loin – c’est moins « certain », mais on peut tout de même l’envisager.

 

 

Autre artilleur très intéressant, mais dans un tout autre registre : Paige Tico, pour sept points d’escadron.

 

Ladite a un double effet : d’une part, après avoir effectué une attaque principale, elle permet de larguer une bombe (soit éventuellement un second engin dans un même tour, ce qui est autrement impossible – attention cependant, une bombe ainsi larguée ne détonnera qu’à la fin de la phase d’activation suivante, et les vaisseaux auront probablement bougé d’ici-là), ou bien, et c’est probablement là que se trouve l’aspect le plus intéressant de cette amélioration, de pivoter son indicateur de tourelle (un peu comme un Canonnier adroit, mais en moins cher et en mieux) ; c’est très bien en soi, mais, sur une Forteresse stellaire MG-100, c’est d’autant plus intéressant qu’on peut l’associer à un autre artilleur qui en profiterait – comme un Artilleur de tourelle vétéran, au hasard.

 

D'autre part, quand son vaisseau est détruit, il peut larguer une dernière bombe… Ce n’est pas l’atout essentiel de cette carte, mais c’est amusant – ça ne sera probablement pas plus efficace que ça, mais, oui, c’est amusant.

 

 

Et le dernier artilleur spécifique à la Résistance est donc... Rey. En tant qu’utilisatrice de la Force, fournissant un marqueur de Force récurrent, elle coûte forcément plus cher que les autres – mais au fond pas tant que ça : 14 points d’escadron, ce qui n’est pas la mer à boire au regard de son efficacité. Rey en tant qu’artilleur est à cet égard tout aussi peu chère, relativement, que Rey en tant que pilote…

 

Or elle a peu ou prou la même capacité – peut-être un peu mieux, en fait, car la condition de l’arc avant est remplacée par celle de l’arc de tourelle. Han, par exemple, pourrait donc utilement l’embarquer en tant qu’artilleur, et il en récupérait exactement ou presque la capacité, en sus de la sienne !

 

Au passage, cette capacité demeurant donc globalement la même, l’association avec Finn pourrait être prolongée sur un Bombardier de la Résistance – dans l’absolu du moins : cela reviendrait à dépenser 24 points d’escadron, et peut-être la Forteresse stellaire MG-100 préférerait-elle embarquer des personnages davantage dédiés (comme, au hasard, Paige Tico et un Artilleur de tourelle vétéran, donc) ; l’association Rey/Finn est probablement plus pertinente sur un YT-1300 récupéré, qui ne dispose certes pas de deux slots d’artilleurs...

 

Astromechs

 

Passons maintenant aux astromechs – une catégorie d’améliorations qui me laisse toujours un peu désemparé, ou qui a du moins quelque chose d’exotique pour moi, dans la mesure où l’Empire Galactique comme le Premier Ordre en sont totalement dépourvus.

 

Ici, la Résistance est gâtée : elle ne peut certes plus faire appel aux astromechs uniques de l’Alliance Rebelle (comme R2-D2, à tout hasard) ou des Racailles & Scélérats, mais elle peut recourir à tous les autres astromechs, génériques, ainsi qu’à cinq nouveaux petits droïdes qui lui sont totalement réservés.

 

On notera au passage que, pour l’heure, seul le X-Wing T-70 peut en être équipé – une situation qui va peut-être se prolonger quelque temps, car les A-Wings RZ-2 à venir ne peuvent pas emporter d'astromechs.

 

 

Commençons par le seul de ces nouveaux astromechs à ne pas être limité : l’Astromech BB (soit la catégorie générique dont est issu BB-8, dont on parlera juste après, lequel renchérit sur les BB génériques comme, mettons, R2-D2, au sein de l’Alliance Rebelle, renchérissait sur les Astromechs R2).

 

L’Astromech BB coûte donc cinq points d’escadron, et dispose de deux charges. Une de ces charges peut être dépensée, avant d’effectuer une manœuvre bleue, pour effectuer une action de tonneau. OK.

 

 

L’astromech BB-8, pour trois points d’escadron de plus (soit huit en tout), est donc une version améliorée du précédent : il a toujours deux charges, mais, cette fois, on peut les dépenser, non seulement pour faire un tonneau avant une manœuvre bleue, mais aussi une accélération. Cela peut s’avérer très utile pour le positionnement/repositionnement, et un Poe Dameron, au hasard, hein (qui ne peut plus prendre R2-D2 et compagnie), en bénéficierait pas mal – comme dans les films, disons. Il est un peu cher, cela dit – un peu plus qu’en v1, relativement ?

 

 

Nous avons ensuite M9-G8 (sept points d’escadron), lequel, tout en brodant sur la v1, offre une mécanique esquissée par la v2 mais pas encore très concrète peut-être : tant qu’un vaisseau verrouillé par celui qui embarque cet astromech effectue une attaque, on peut choisir un dé, et le faire relancer par l’attaquant.

 

Si cela ne concernait que les vaisseaux ennemis, ce serait peut-être un atout relativement limité, mais il est donc possible d’en faire usage aussi sur des vaisseaux alliés, ce qui est peut-être plus intéressant, en définitive – en relevant qu’il n’y a pas de condition de portée pas plus que de charge, et qu’un pilote comme le Lieutenant Bastian pourrait en tirer des effets assez inédits. À creuser, donc ?

 

 

R2-HA, pour quatre points d’escadron, joue lui aussi sur les acquisitions de cibles et les relances, mais de manière sans doute moins ambitieuse et inventive : tant que le vaisseau qui l’embarque défend, on peut dépenser le verrouillage sur l’attaquant pour relancer n’importe quel nombre de dés verts. OK… Sans plus, dirais-je, d’autant que le X-Wing T-70 n’a normalement pas une flopée de dés verts, mais admettons...

 

 

Et nous avons enfin R5-X3 (pour cinq points d’escadron), qui dispose de deux charges. Avant l’activation ou avant de s’engager, il permet de dépenser une charge pour ignorer les obstacles jusqu'à la fin de la phase en question. Mouais, c’est donc une sorte de Détecteur anti-collision en un peu moins bien… mais pour un vaisseau, le X-Wing T-70 donc, qui ne dispose certes pas de slot de senseur. Alors peut-être ? Moui.

 

Configurations

 

 

La Résistance dispose d’une configuration spécifique, pour un vaisseau qui lui est de toute façon exclusif : les S-Foils intégrés, configuration du X-Wing T-70, remplaçant le Servomoteur S-Foils de l'antique X-Wing T-65.

 

Cette amélioration étant gratuite et sans alternative, on peut en gros la considérer comme vissée à son châssis – du coup, j’en ai parlé en envisageant le T-70 de manière générale, et il n’y a pas vraiment de quoi en dire davantage ici.

 

Équipages

 

La suite, donc ! Avec les équipages : la Résistance dispose de quatre personnages à embarquer qui lui sont spécifiques – ici, pas de Snoke pour squatter deux emplacements, on fait dans le traditionnel.

 

 

On commence, dans l’ordre alphabétique, par C-3PO (que personne ne reconnaît, avec son bras rouge), le droïde de protocole dans sa version Résistance coûtant six points d’escadron. Il fournit au vaisseau qui l’embarque une action de calcul blanche, et une action de coordination rouge.

 

Ensuite, quand on coordonne avec lui, on peut choisir des vaisseaux alliés au-delà de la portée normale de 2, dès l’instant qu’ils ont l’icône de calcul dans leur barre d’actions – sauf erreur, aucun pilote de la Résistance pour l’heure n’est dans ce cas, mais il doit être possible, j’imagine, d’y parvenir avec des améliorations ? Là, comme ça, je n’en ai pas en tête…

 

Mais c’est probablement secondaire, et C-3PO a une dernière capacité spéciale : quand on effectue l’action de calcul ou de coordination, on gagne un marqueur de calcul.

 

C’est sympa, voire carrément plus que ça : pour six points d’escadron seulement, on gagne deux actions, et avec un bonus appréciable pour chacune. Le plein potentiel de cette carte est sans doute encore à révéler, rapport à cette histoire de calcul dans la barre d’actions, mais ça vaut le coup même sans ça – en fait, six points seulement, c’est vraiment pas cher payé...

 

 

On poursuit dans les personnages iconiques avec un nouvel avatar de Chewbacca (cinq points d’escadron). La carte a deux charges. Lors de la mise en place, on en perd aussitôt une. Mais, par la suite, on regagne une charge (avec un maximum de deux, donc) chaque fois qu’un vaisseau allié à portée 0-3 se voit attribuer une carte de dégâts – et, si tous les vaisseaux de la Résistance ont des boucliers, je suppose que ça peut arriver relativement vite quand même ? Quoi qu’il en soit, par la suite, tant que l’on effectue une attaque, on peut dépenser deux charges pour remplacer un résultat concentration par un résultat dégât critique.

 

Mouais. C’est un peu compliqué, mais pourquoi pas, ça peut donner un bonus ponctuel appréciable. Et récompenser l’agressivité. Mf...

 

 

Avec Chewie, nous avons bien sûr une autre relique de la guerre civile galactique, qui est Han Solo (six points d’escadron). Il confère au vaisseau qui l’embarque une action d’évasion rouge ; et, quand ledit vaisseau fait une action d’évasion, il gagne un nombre de marqueurs supplémentaires égal au nombre de vaisseaux ennemis à portée 0-1.

 

Je suppose que cela incite à un pilotage agressif, là encore ; maintenant, les deux seuls vaisseaux pouvant embarquer Han à ce stade n’ont qu’une valeur de 1 en agilité – aussi ne sont-ils pas les plus à même de bénéficier véritablement de ce bonus, qui atteint vite ses limites.

 

Cependant, leur conférer une action d’évasion, même rouge, est probablement déjà en soi un atout suffisant (tout particulièrement pour le YT-1300, qui se débarrassera probablement bien plus facilement du stress engendré par cette action que le Bombardier de la Résistance).

 

Un talent de Feinte pourrait peut-être renforcer la pertinence de cet équipage ?

 

 

Reste un dernier équipage spécifique, cette fois issu de la nouvelle trilogie : Rose Tico (neuf points d’escadron). Elle permet, quand son vaisseau attaque ou défend, de dépenser un des résultats pour verrouiller le vaisseau ennemi.

 

Dit comme ça, c’est pas forcément foufou, même si de l’acquisition de cible gratuite ça ne se refuse pas (l’amélioration, elle, est peut-être un peu chère), mais doit y avoir moyen de comboter avec ? Finn pourrait aisément donner un résultat vierge à échanger contre une acquisition de cible, par exemple – mais il doit y avoir mieux.

 

Talents

 

 

La Résistance, comme chaque faction, dispose d’un talent qui lui est réservé, et qui prend la forme d’un adjectif : en l’espèce, il s’agit d’Héroïque, qui, pour un point d’escadron seulement, permet, quand on attaque et quand on défend, si l’on n’a que des résultats vierges et au moins deux résultats (ce pourquoi Finn pourrait éventuellement se montrer utile ?), de relancer n’importe quel nombre de dés.

 

C’est amusant – les conditions sont un peu sévères et ça ne marchera probablement pas à tous les coups, mais, en défense plus particulièrement dirais-je ? ça peut le faire. Surtout, ça ne coûte qu’un seul point…

 

Comme Fanatique pour le Premier Ordre, Héroïque me paraît bien plus intéressant que les « talents adjectifs » des trois factions originelles – maintenant, il y toujours moyen de prendre un talent plus systématiquement efficient, c’est certain, mais Héroïque et Fanatique, surtout à ce coût, ne sont pas à négliger (même si Fanatique est probablement meilleur ? Mais c’est le zélote du Premier Ordre en moi qui parle...).

 

Titres

 

La Résistance, enfin, dispose de deux titres qui lui sont réservés, pour deux vaisseaux différents.

 

 

Commençons par Black One, qui est un titre pour le X-Wing T-70, et qui coûte deux points d’escadron.

 

C’est une carte assez rigolote/débile, qui renvoie directement à une scène des Derniers Jedi, où c’est tout naturellement Poe Dameron qui en fait usage ; elle confère en effet une action de MASL unique (ce qui est matérialisé par une charge unique) – normalement, cette action implique de gagner un marqueur de désarmement, mais, dans ce cas, on peut choisir de prendre un marqueur ionique à la place.

 

C’est amusant, oui – le genre de comportement super-héroïque et particulièrement casse-cou(illes) qui colle bien à Poe Dameron, si les autres pilotes de T-70 peuvent également en faire usage ici. On fantasme sur des manœuvres de contournement totalement dingues…

 

Ceci étant, il faut bien peser les conséquences : un marqueur ionique, pour une plateforme de ce type, est à peine moins handicapant qu’un marqueur de désarmement – et la charge unique implique de toute façon d’être sûr de son coup. Sinon, on peut s’en servir pour une manœuvre d’évasion radicale, je suppose, auquel cas mieux vaut garder le marqueur de désarmement...

 

Je ne suis pas certain que cette capacité puisse se montrer véritablement efficace, mais son coût est minime et elle peut donner des trucs très rigolos, outre qu’elle renvoie directement aux films – ce qui me plaît bien dans son principe.

 

 

L’autre titre porte sur le YT-1300 récupéré, et s’intitule Faucon Millénium de Rey (cinq points d’escadron). Il permet, si l’on a deux marqueurs de stress ou moins, d’effectuer des manœuvres rouges de boucles de Segnor ou des actions d’accélération ou de rotation de la tourelle même quand on est stressé.

 

C’est pas mal, je suppose, d’autant que le YT-1300 de la Résistance est un peu moins manœuvrable que les autres. Pas renversant à vue de nez, mais plus qu’honnête.

 

ET TOUTES CES SORTES DE CHOSES

 

Bien sûr, ce kit de conversion pour la Résistance contient bien davantage de matériel, qui n’est pas lié spécifiquement à la faction.

 

Cependant, pour ce qui est des améliorations, il n’y a sauf erreur rien de neuf, à l’exception des améliorations de technologie, puisqu'elles ont été introduites dans cette vague 2 ; cependant, j’en avais déjà causé en chroniquant le kit de conversion du Premier Ordre, et il n’y a à vue de nez rien de plus à en dire ici. Je rappelle aussi au cas où que le nouveau pouvoir de la Force intitulé Tir prophétique ne figure pas dans le présent kit, seulement dans celui du Premier Ordre, aux côtés de Haine.

 

Le kit de la Résistance comprend aussi comme de juste un paquet de marqueurs – et FFG continue de faire un peu n’importe quoi avec : il n’y a ainsi que quatre boucliers, ce qui est toujours aussi peu… Insuffisant en fait pour aligner deux vaisseaux de la Résistance quels qu’ils soient, puisqu'ils en ont tous trois à la base. Par contre, hourra ! Il y a six marqueurs d’évasion – et ça me manquait pour plusieurs de mes listes Empire Galactique ; il aura quand même fallu une boîte de base et cinq kits de conversion pour que j’en aie assez… Sinon, comme d’hab’, plein de charges, trop de charges, et des marqueurs ioniques ou de désarmement à foison. Bon...

 

COMMENT QU’ILS SE LA PÈTENT CEUX-LÀ ALORS

 

Quel bilan tirer de ce kit ? Honnêtement, je ne vais pas forcément m’engager bien loin : la Résistance demeure pour moi une faction relativement abstraite, dont les principes de fonctionnement ont quelque chose d’un peu exotique à mes yeux.

 

Cependant, j’ai l’impression globale de quelque chose de plutôt enthousiasmant. Je trouve le nouveau Bombardier de la Résistance assez excitant, et n’ai à peu près aucun doute quant à l’efficacité de Poe Dameron et de Rey, comme de certaines associations de pilotes et d’améliorations (Rey/Finn, Han/Rey, etc.), ou d’améliorations entre elles (Rey/Finn, Paige Tico/Artilleur de tourelle vétéran, etc.).

 

 

En fait…

 

De manière générale, j’évite de bitcher sur les factions d’en face (mon petit cœur restant in love with l’Empire Galactique) ; il y a une tendance naturelle à considérer que l’herbe est plus verte chez le voisin – sur les forums, j’en vois qui râlent systématiquement, qui hurlent à l’injustice, la faction que je joue est trop nulle, celle de mon adversaire est trop puissante, scandale, remboursez, etc. Il y a parfois un fond de vérité, on ne peut jamais l’exclure (l'Empire a probablement été plus gâté que l'Alliance jusque-là en v2), mais certaines indignations tiennent à mon sens plus du biais cognitif qu’autre chose... Dans le cas de la Résistance, j’ai ainsi vu des joueurs de la Résistance hurler, c’est tout naze, FFG trahison, Macron démission, etc., et des joueurs « pas de la Résistance » criant à l’infamie, à la faction cheatée, beaucoup trop forte, scandale, Taubira démission, etc.

 

 

Exceptionnellement, je vais un chouia hurler avec les loups – je n’avais pas la prétention d’y échapper, hein ! Au sortir de ce kit, même si de manière passablement abstraite, je suis plutôt satisfait de manière générale, y compris en termes d’équilibre : je ne crois pas que cette faction soit pourrie, je ne la crois pas cheatée non plus, je suis convaincu qu’elle offre des options intéressantes – d’autant qu’elle a à ce stade plus de personnalité, relativement, que le Premier Ordre : les larbins de Snoke demeurent dans l’ombre de l’Empire Galactique et de ses archétypes, là où la Résistance s’émancipe bien davantage de l’Alliance Rebelle et développe d’ores et déjà une identité propre.

 

Mon vague souci porte sur les coûts – certains coûts seulement, ceux en fait des stars, au regard de leurs capacités, et même en prenant en compte qu’ils sont à chaque fois les plus chers dans leurs catégories respectives. Je trouve Rey, en tout cas, pas assez chère (en tant que pilote et en tant qu’artilleur), dans la mesure où elle conjugue des capacités personnelles très balaises avec un statut d’utilisatrice de la Force qui me paraît plus drastique en termes de coûts pour à peu près tous ses collègues jedi et/ou sith ou truc. Et je me pose quand même la question concernant Poe Dameron, même en étant bien conscient que son X-Wing T-70 coûte douze points d’escadron de plus que son prédécesseur sur ce châssis. Du côté des améliorations pas chères, je suis aussi porté à garder un œil sur C-3PO, même si pour l’heure, tant que son potentiel n’a pas été pleinement dévoilé, je suppose que son coût demeure assez honnête. Mais ma crainte porte surtout sur Rey, oui, pilote et artilleur.

 

D'un certain côté, ça se tient – je suppose que ça va avec le côté « super-héroïque » de la Résistance, ces gars très peu nombreux mais très balaises individuellement. OK. Je peux me contenter de cette justification pour l’heure – c’est juste que je demande à voir. D'autant bien sûr que cette faction demeure donc assez abstraite à mes yeux...

 

Bon, on verra bien.

 

Quoi qu’il en soit, mission accomplie pour ce kit de conversion, et la tâche n’était pas des plus aisée, avec cette configuration de départ à trois vaisseaux seulement dont deux gros socles (tout de même !). Et il donne envie de pousser de la figurine sur un tapis de jeu, et de tenter des folies dans la composition de listes – c’est ce qu’il fallait !

Mes articles consacrés à X-Wing ont désormais leur blog dédié, Random Academy Pilot ! La suite là-bas !

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